Sur les routes du Tour de France

Sur les bords du lac, le refuge Napoléon de Vars fait partie des six refuges éponyme dans les Hautes-Alpes. Cet édifice fut construit en 1856 sous Napoléon III, grâce à une donation de Napoléon Bonaparte qui légua par testament une somme d’argent aux provinces qui avaient le plus souffert des guerres. Un gardien et sa famille y vivaient toute l’année comme « retirés du monde », le col étant fermé du 1er décembre au 15 mai. Le refuge verra les balbutiements du tourisme de montagne et le développement de l'actuelle station des Claux.

Depuis toujours, le col de Vars est un lieu de passage utilisé par les artisans, commerçants, pèlerins, militaires colporteurs. François 1er y passe en 1515 avec son armée en route pour Marignan. Les touristes s’y intéressent dès les années 1900. Le tour de France cycliste l’emprunte pour la première fois en 1922. Son altitude est de 2109mètres. Il est ouvert toute l’année, sauf intempéries exceptionnelles.. Ouverture toute l'année, sauf intempéries exceptionnelles.

A Vars, il y a quatre croix sur lesquelles sont fixés les instruments de la Passion du Christ sculptés par des paroissiens. Elles se situent au milieu du village de Sainte-Catherine, devant l’église de Saint-Marcellin, sur l’esplanade du centre œcuménique à Sainte-Marie et à l'entrée des Claux. Celle de Sainte-Catherine a été restaurée en 1988 d'après un modèle traditionnel. Ces croix sont également très présentes dans la vallée du Queyras.

Cette ferme traditionnelle datant vraisemblablement du XVIIIe siècle comporte deux parties : l’habitation et la grange. L’habitation est généralement sur 2 voire 3 niveaux, avec la cave, les étables et bergerie au rez-de-chaussée, puis la cuisine et les chambres à l’étage. La grange occupe la partie la plus haute, entre l’habitation et la charpente. L’hiver durant près de la moitié de l’année, les ¾ du volume des fermes servent au stockage du foin, de la paille et des provisions.

Vous entrez dans un lieu surprenant par son architecture. Ce n’est pas une église habituelle puisque non consacrée comme le sont les édifices religieux catholiques : c’est un centre œcuménique. Des offices catholiques ou protestants s’y déroulent régulièrement et des offices orthodoxes y auraient tout autant leur place. Construit sur l’emplacement de l’église Notre-Dame autour de laquelle se situait le cimetière, cet édifice fut inauguré à Noël 1970.

C’est dans ce village que les premiers équipements, monte-pente, hôtels et magasins de sport se sont implantés pour accueillir les visiteurs. En 1938, le tout premier monte-pente est implanté sur Peynier. Un second tronçon est installé en 1952. Il est aujourd’hui le centre administratif de Vars et le second village départ skis aux pieds.