PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Un morceau de bravoure avec beaucoup de dénivelés dans un décor grandiose !
Quitter le Refuge de Furfande et monter au Col de Furfande (2505m) sur le sentier GR58-GRP Tour de la Dent de Ratier.
Une fois le col franchi, redescendre sur la piste.
Reprendre le GR au niveau de l'accès à la cabane de berger pour, en coupant les lacets de la piste, longer le torrent du Plan du Vallon et passer à la Cabane du même nom. Après la Cabane, continuer dans le sous-bois sur le GR58-GRP passant à l'étang (quelques passages techniques à la sortie du bois) jusqu'à « Pied La Graduère ».
Là, après un bref passage sur piste, quitter le GR-GRP en prenant le raidillon GR58-GRPVariante en direction d'Arvieux, le long du torrent de Champ la Maison.
Avant Arvieux, quitter le GR-GRP Variante et prendre la piste PR à gauche vers Le Coin. Franchir (à gué) le torrent de Combe Bonne puis, derrière Le Coin, continuer sur la piste PR le long du Torrent de la Rivière pour rallier La Chalp d'Arvieux.
A La Chalp, traverser la D902, passer à coté des remontées mécaniques et prendre la 1ère à gauche sur les pistes des Espars (balisage équestre) jusqu'au canal (6) de Brunissard pour atteindre la route du col de l'Izoard. Traverser.
A La Draye, monter la route en impasse, qui évolue en piste puis en sentier sur le GR le long du torrent de l'Izoard (sentier pierreux !).
Puis bifurquer dans le sous-bois jusqu'au parking de l'Izoard (Col de la Plâtrière, 2212m). Traverser la D902 et continuer en direction du Vallon et du lac de Souliers, sur un sentier en balcon.
Tourner à gauche vers le lac de Souliers par le Vallon (ne pas prendre vers le col du Tronchet). Après le lac de Souliers (2487m), entamer la descente (pierreuse) vers la bergerie de Souliers puis Souliers (alpages) : étape au Grand Rochebrune.
Etapes :
Le Grand Rochebrune : www.gitedesouliers.fr/
On peut réduire les dénivellés en évitant la combe de l'Izoard et le lac de Souliers : rallier Les Maisons (de préférence par La Chalp et le GR5 mais possible aussi par Arvieux et la route D502) puis le lac de Roue puis Souliers.Parc Naturel Régional du Queyras : respecter le règlement. Certains sites sont sensibles : rester sur les sentiers. Zone de pâturage : respecter les indications concernant les chiens de troupeaux. Respecter les précautions spécifiques liées au milieu montagnard (météo, chutes de pierres...)Cavalier bon marcheur, cheval solide et entraîné. Etant donné les dénivelés, la vitesse est estimée généralement à 3 km/hPour randonner dans le Queyras avec un professionnel du tourisme équestre, contacter Amandine Emery aux Sabots de Vénus ou Vincent Rasse à l'école d'équitation du Lac.
Le col de Furfande, facilement atteint, se redescend dans un panorama infini. La pente se poursuit jusqu'au vallon d'Arvieux, plein de vie. Après La Draye, un univers fantasmagorique accompagne le randonneur jusqu'aux balcons du Tronchet. Le décor change encore dans le vallon minéral menant au lac de Souliers. Enfin, le périple s'achève dans les pâturages.
Le Grand Rochebrune, Souliers
Refuge de Furfande
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Les premières traces écrites de l’utilisation de ses alpages dates du XVème siècle. A l’époque, le lieu dépendait de l’abbaye de Boscodon. Les habitants des Escoyères faisaient leurs réserves en foin et les redescendaient à dos de mulets. En 1628 le village d’Arvieux s’étant bien développé cherche des terres pour développer sa production. L’alpage est racheté et les habitants des 2 villages se partagent l’estive. Les chalets ont un rez-de-chaussée en pierres et un premier étage en bois sans balcon de séchage.
Vue du col de Furfande sur la vallée d’Arvieux. Au fond on voit le col d’Izoard, l’Arpelin et le Lasseron. Sur la droite la crête de Côste Belle se cache dans les nuages. En premier plan à droite la Crête de la Plate joue aussi à cache-cache.
Appelée aussi Gueule de lion des Alpes ou Muflier des Alpes, la Linaire des Alpes aime les milieux hostiles et pauvres. On la retrouve en haute montagne dans des éboulis ou des gravières. Elle est vivace et fleurit entre juin et septembre.
Des pitons de cargneules émergent d'un immense éboulis en provenance de la crête de Côte-Belle.
Ce paysage désertique et atypique a une formation bien particulière. Ces pitons sont des « cargneules » dont les parties les plus sensibles à la dissolution se détachent et leur donnent un aspect carié. L’éboulis qui les entoure est aussi appelée « casse ». Il provient des roches de calcaire dolomitique surplombantes qui se fracturent sous l’action du gel. Ces mécanismes toujours actifs continuent de faire évoluer ce paysage.
C’est un site classé aux monuments et sites naturels et à ce titre protégé.
Au Moyen-Âge, un jeune homme du val d'Arvieux épousa une fille d'une grande beauté de Ristolas. Ils eurent 5 filles qui trouvèrent maris, prospérité et bonheur. Un tableau si parfait que les autres villageois crurent à de la sorcellerie. 2 castes furent constituées celle du « Renom » ou sorcier et celle de la « Belle », la plus aisée. Cette coutume s’installa longtemps dans la vallée. Si la légende garde son côté poétique, d’autres théories existent. L’une met en cause l’arrivée de nouveaux habitants et le protectionnisme des natifs. Une autre parle des « chasses aux sorcières » qui ont fait rage au milieu du XIVème siècle.
Le lac Souliers offre un panorama exceptionnel. Ici, la vue en direction de la vallée d’Arvieux. Sur la droite le pic du Béal Traversier domine la vallée. Au centre la crête de Croseras plonge sur les gorges Guil. Et au fond, la pointe de la Saume et les pics de la Fonte Sancte, de Panestrel et des Houerts surplombent la vallée de Ceillac.
Le gypse est une pierre soluble et de faible cohésion. Sous l’action de l’eau cette roche enfermée se dissout et laisse des cavités dans le sol qui la contient. Le terrain ainsi affaibli peut subir des effondrements. La lac Souliers s’est installé dans l’entonnoir de dissolution d’une poche de gypse. Sa forme circulaire presque parfaite lui a valu le surnom de "l'œil du Queyras".