PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
La grande boucle balisée des ''Ocres à vélo''. Une fulgurance de couleurs révélée par le travail de l’homme, ou la découverte insolite du gisement d'ocres le plus important au monde...
Face à l’office du tourisme d’Apt, rejoindre à gauche la véloroute du Calavon (EV8) et suivre les panneaux indicateurs qui jalonnent l'itinéraire ''Les Ocres à vélo'', en progressant dans le sens horaire ; jalonnement cyclable avec une pastille n°13 de couleur orange sur fond blanc (attention, la pastille n°13 de couleur blanche sur fond orange indique le sens de progression opposé !). Après le viaduc, quitter la véloroute, rejoindre le Plan d'eau de La Riaille, puis le village de Gargas (deux sections de chemin non revêtues). 1- Après la pharmacie, filer droit et virer à droite à l'angle du cimetière. Poursuivre l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'', passer devant les Mines de Bruoux, traverser le hameau des Lombards puis, au stop, bifurquer à gauche en direction de Roussillon. Plus loin, traverser la D4 (prudence à la circulation !). Continuer sur le Chemin des Finets, puis gravir la D199. 2- Avant une courbe à droite, ne pas rater à gauche le Chemin de Pierroux (l'itinéraire des Ocres à vélo'' file tout droit mais on vous propose ici de rejoindre Okhra, l'écomusée de l'ocre, situé à proximité). Déboucher sur la D104, virer à droite et rejoindre l'écomusée. Ensuite, filer vers Roussillon par la D104 (prudence !).3- Au feu situé juste après l'accès au Sentier des ocres de Roussillon, avancer tout droit, au rond-point filer en face et tourner à droite en direction de Saint-Saturnin-lès-Apt (D227). Plus loin en contrebas, retraverser la D4 (prudence !) et poursuivre ainsi l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo''. Plus loin, après un arrêt de bus, ne pas oublier de virer à droite sur le Chemin des Chênes Blancs. 4- Au stop, virer à gauche, longer l'entrée du camping et filer tout droit. Ensuite, bien suivre l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'' en direction de Saint-Saturnin-lès-Apt. Au stop situé au bout du Chemin de Saint-Pierre, virer à gauche (l'itinéraire des Ocres à vélo'' file tout droit mais on vous propose ici de rejoindre le centre du village de Saint-Saturnin-lès-Apt) et 200 m plus loin, emprunter à droite le Chemin de Saint-Roch et grimper jusqu'au village perché.5- Déboucher sur l'Ave Jean Geoffroy (D943), prendre ou pas le temps de faire une halte, puis faire demi-tour et descendre à gauche du monument au mort. Longer la piscine (station de lavage vélo à gauche !) et dévaler le Chemin de la Bruyère. En bas au stop, virer à gauche. traverser la D943 (prudence !) et bien suivre l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'' en direction de Villars.6- Face à la mairie de Villars, virer à droite Rue du stade puis à la sortie du village, bifurquer à droite Route des Trécassats puis, 150 m plus loin, filer à gauche Route de Rustrel. Ensuite, bien suivre l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'' en direction de Rustrel.7- Au bout de la montée de la Route d'Apt qui mène au centre de Rustrel (D30), poursuivre à droite puis prendre la seconde route à droite le bv. Pierre Fenouil. Filer tout droit et 400 m plus bas, ne pas rater à droite le Chemin de Saint-Joseph (l'itinéraire des Ocres à vélo'' file tout droit mais on vous propose ici de rejoindre au plus près les abords du Colorado provençal avant de gagner Gignac). Au stop, traverser la D22, filer en face puis emprunter à gauche le Chemin de la Poste et revenir ainsi de nouveau sur la D22 à hauteur de l'entrée du site du Colorado. Grimper à droite la D22 (prudence !), poursuivre sur la grimper la D112 jusqu'à Gignac. À l'entrée du village, continuer tout droit la D112 et suivre l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'' en direction de Viens. Rejoindre de nouveau la D22 (prudence !) puis, au collet de Flaqueirol, bifurquer à droite sur la D33. Poursuivre ainsi jusqu'à Viens.8- À l'angle de la porte Neuve, virer à droite en direction de Saint-Martin-de-Castillon (D190) et 250 m plus loin, au stop, continuer à droite. 1 km plus loin, poursuivre à gauche l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo'' en direction de Saint-Martin-de-Castillon (D190).9- À l'entrée du village de de Saint-Martin-de-Castillon, grimper à droite la D35 en direction de Caseneuve. Franchir deux lacets puis continuer sur le plateau l'itinéraire balisé n°13 ''Les Ocres à vélo''. Atteindre Caseneuve, rester sur la D35, descendre trois courbes puis poursuivre la descente jusqu'aux rives du Calavon (D35). Tout en bas, au stop, virer à gauche, franchir le Calavon et avancer encore tout droit 70 m.10- Là, bifurquer à gauche su rla Véloroute du Calavon (EV8), atteindre l'ancienne gare de Saignon qui accueille aujourd'hui la Petite Vitesse (lieu d'échanges, de partages et de compétences, dédié au vélo). Puis faire demi-tour, revenir au point 10, et cette fois emprunter la Véloroute (EV8) jusqu'à Apt. À hauteur de La Madeleine, rester sur la Véloroute (EV8) et filer ainsi tout droit jusqu'à l'office de tourisme, point de départ de cette grande boucle.
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Cet itinéraire emprunte des sections de véloroute mais aussi des voies ouvertes à la circulation ; en toutes circonstances, il est donc impératif de respecter le code de la route.
Avant le point 1 : prudence à la circulation sur la D83 qui mène à Gargas.
Entre les points 1 et 2, puis entre les points 3 et 4 : prudence en traversant la D4.
Après le point 5 : prudence en traversant la D943.
Après le point 7 : prudence sur la D22, et en groupe modéré avancer en file indienne.
Le port du casque est fort recommandé, pour les petits comme pour les grands !
Parking Parking de l'ancienne gare, entre l'Office de tourisme Luberon Pays d'Apt et la Maison Départementale des Solidarités
À 32 km, à l'est de Cavaillon, par la D2 et D900.
Office du tourisme Pays d'Apt Luberon, Apt
« Par de petites routes peu fréquentées, cet itinéraire, accessible à tous, traverse quelques-uns des plus beaux paysages et des villages les plus remarquables du Parc naturel régional du Luberon. L'un des moments forts lors de mon parcours a été la visite des Mines de Bruoux, anciennes galeries d'extraction d'ocre. J'ai eu la chance d'en apprendre davantage sur l'exploitation du minerai ocreux et la production de pigments naturels dans la décoration écologique ; badigeons, enduits de chaux, plâtres colorés, teintureries... Les guides passionnés ont su donner vie à l'histoire de cette ressource précieuse, me laissant encore plus émerveillée par les nuances de rouge, d'orange et de jaune qui dominaient le paysage ». Chloé Haverlant, assistante de projets vélo chez Vélo Loisir Provence.
Office du tourisme Pays d'Apt Luberon, Apt
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le gisement d'ocres du Luberon, probablement le plus important du monde, dont la morphologie s’étale de manière discontinue sur 25 km, a fait la richesse économique de ce coin de Provence pendant plus d'un siècle. Il compose aujourd'hui un paysage exceptionnel, naturel et culturel, d'une grande qualité, alliant l'intérêt écologique aux traces des pratiques traditionnelles de l'extraction du minerai, mémoire des lieux et des hommes d'autrefois. L'office de tourisme, situé dans l'ancienne gare de la ligne de chemin de fer, autrefois primordial aux transports rapides et aux quantités importantes d'ocre, est un des lieux d'accueil du Grand site de France® des Ocres du Luberon, dans le quel le territoire s'est engagé.
Le Pays d’Apt en Luberon offre une large palette de couleurs incroyable ; aux verts multiples et à leurs ombres d’encre bleu-noir, aux blancs éblouissants de tous les calcaires vient s’insérer de manière presque insolente, la fulgurance des ocres. Entre notamment Gargas, Roussillon, Villars, Rustrel et Gignac, la nature et l’homme ont écrit en notes de feu une étrange symphonie. Tous les rouges, tous les jaunes d’or et de paille, tous les violets jusqu’aux reflets indigo, contribuent aux interrogations alchimiques du passant troublé.
Les sables ocreux résultent d'une profonde modification chimique de sables verts d'origine marine. Il y a environ 100 millions d'années, les sables verts ont été émergés et altérés sous un climat chaud et humide pour donner les sables ocreux. C’est à partir de ces sables extraits dans des carrières souterraines ou à ciel ouvert qu’a été exploitée l’ocre. Attention, le prélèvement de sables ocreux en milieu naturel est interdit !
Au cœur de cette forêt de pins, dans ces falaises aux couleurs chaudes et lumineuses, ont été creusées à la force des bras des ocriers plus de 40 km de galeries. Vestige monumental de l'exploitation de l'ocre, site unique et admirable, ce labyrinthe mystérieux est aujourd'hui protégé. Aux Mines de Bruoux, un parcours de 650 m a été aménagé en toute sécurité. Ces galeries impressionnantes, voûtées, en forme d’ogive ou même en plein cintre, jusqu’à 15 m de hauteur, forment une véritable cathédrale minérale : une plongée dans l’univers esthétique de l’ocre qui rend hommage au travail des ocriers, ces mineurs de la couleur.
Par un processus de lavage, de décantation dans des bassins, puis de séchage, broyage et enfin de cuisson, est fabriquée toute une gamme de pigments naturels aux nuances variées. Lancée à la fin du XVIIIe s., l’industrie ocrière connaît son apogée dans les années 1920. Aujourd’hui, la Société des Ocres de France exploite encore une carrière à Gargas et produit 1 200 tonnes d’ocre par an. Cette entreprise familiale est bel et bien l’unique exploitant qui transforme le minerai ocreux en ocre pure. C’est aussi une belle histoire, une famille qui perpétue l’industrie ocrière depuis 1901.
Avec le Gard, le Vaucluse est le premier producteur de cerises de table. Burlat et bigarreau sont les variétés les plus cultivées en Luberon. Vous pouvez les croquer nature à la belle saison ou déguster la grande spécialité d’Apt : la cerise confite. Apt produit chaque année plus de 10 000 tonnes de fruits confits ! De nombreux fruits y sont confits depuis le XIVe s., un vrai savoir-faire ! Aujourd’hui, Apt reste la capitale mondiale du fruit confit.
Le Conservatoire des ocres est installée à l'usine Mathieu. C'est une ancienne usine d'ocre qui a produit environ 1 000 tonnes d’ocre par an entre 1921 et 1963. Les systèmes de lavage, le four et les moulins ont été restaurés afin de faire comprendre les différentes étapes de traitement du minerai, de l’extraction à l’expédition. Découvrez à travers des visites de site et des ateliers, un des plus beaux fleurons du patrimoine indiustriel ocrier, devenu centre de formation sur l'ocre et la couleur !
Ici, on domine la présence exceptionnelle d'ocres sous la forme de falaises richement colorées et de bâtis aux enduits multicolores qui constituent de forts points d'appel dans le paysage. Au loin, se déploie la vallée agricole du Calavon avec ses cerisiers, ses vignes et ses vergers. Depuis la fin des années 80, les nombreux ouvrages et systèmes hydro-agricoles ont permis de sécuriser le rendement et la qualité des rendements de production alimentaire, puis d’évoluer vers des pratiques agro-environnementales. Avec le réchauffement climatique, la solidarité hydraulique entre territoires pour le partage de l’eau et sa gestion économe, est aujourd'hui plus que jamais nécessaire.
Connu pour être classé parmi les ''Plus Beaux Villages de France'', Roussillon se démarque par ses façades de maisons recouvertes de jaunes, oranges, rouges. C’est le seul village du Luberon où la pierre sèche ne domine pas. L'ocre est utilisée depuis la Préhistoire, exploitée depuis l'occupation de la Provence par les Romains, elle est réellement devenue un produit industriel grâce au Roussillonnais Jean-Étienne Astier qui, à la fin du XVIIIe s., eut l'idée de laver les sables ocreux pour séparer le pigment naturel du sable. Il découvre alors la véritable qualité de l'ocre et sa teinture inaltérable.
La chouette Chevêche d'Athéna est cavernicole, elle a besoin de cavités qu'elle trouve dans les vieux arbres et le petit bâti rural. Lors de la rénovation des cabanons agricoles, il faut maintenir une activité discrète ou placer un nichoir de remplacement pour lui permettre de se reproduire.
Les cabanons dissimulés entre les cultures, qu'ils soient en ruine ou restaurés, peuvent abriter des espèces animales comme des chauves-souris ou des oiseaux. Ces lieux sont très rares et extrêmement sensibles au dérangement car ils sont utilisés comme maternité par le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Les chauves-souris sont des animaux emblématiques du Luberon. Menacées de disparition, elles font l’objet d’actions de gestion menées par le Parc du Luberon, en particulier dans les sites Natura 2000 ; inventaires, conservation des habitats, sensibilisation.
La truffe ou « rabasso » en provençal, est un champignon qui vit sur les racines des chênes verts, blancs mais aussi des pins d’Alep... C’est un paysan de Saint-Saturnin, Joseph Talon, qui débuta la trufficulture en plantant des chênes truffiers. En hiver, truffier et chien truffier partent à la recherche du fameux diamant noir. Le Vaucluse est le premier département producteur français et la Provence produit plus des trois quarts de la production nationale.
Villars est un village typique provençal aux ruelles étroites situé au sommet d'une colline, au pied des Monts-de-Vaucluse, où trône son église paroissiale Saint Jacques le Mineur (XIXe s.), ses oratoires (XIXe s.), son ancien lavoir communal, sa place ombragée et le bar des amis, célèbre pour avoir été en 1983 le lieu de tournage de l'Eté Meurtrier qui a révélé Isabelle Adjani, Souchon et Cluzet. Villars et ses 11 hameaux sont aussi le pays du peintre Paul Camille Guigou (1834 – 1871), dont les toiles sont conservées, entre autres, en France au musée d'Orsay et au musée des Beaux-Arts de Marseille.
Le paysage de Rustrel a été façonné par des générations d’ocriers et de paysans : collines aux chantiers d’ocres et vallons aux jardins maraîchers. Le village est dominé par son traditionnel château de haute Provence, un quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle arrondies, vraisemblablement construit au début du XVIIe s. La commune de Rustrel commence à acheter certaines parties du bâtiment en 1847 et actuellement totalement propriétaire, le château abrite la mairie et un gite d’étape.
Site classé en 2002, les Ocres du Pays d'Apt sont un des gisements les plus importants au monde. Avec un nombre de visiteurs important et des risques de dégradation, le Massif des Ocres suscite beaucoup d'intérêt. En 2010, en concertation avec les acteurs locaux, une Opération Grand Site de France a été lancée par la Communauté de Communes Pays d'Apt Luberon, afin de mettre en œuvre un projet de valorisation, de bonne gestion et de préservation des patrimoines naturels, paysagers mais aussi culturels dans la perspective d'obtenir prochainement de l'Etat le label Grand Site de France.
Depuis la fin de l'exploitation de l'ocre, la végétation a peu à peu envahi le Colorado de Rustrel. La colonisation de pins sylvestres (fortement combustibles) est devenue un enjeu paysager mais aussi sécuritaire. Aussi en 2015, des coupes d'arbres ont été réalisées pour recréer des ouvertures paysagères et retrouver les anciens fronts de taille. L’objectif était de redonner à voir l’ocre dans le site mais aussi dans le grand paysage et mettre en sécurité les visiteurs en créant une zone de rassemblement.
Il y a environ 125 millions d’années une partie de la Provence est recouverte par une mer peu profonde. Des sédiments à l’origine des calcaires blancs s’y déposent et sur le bassin du Pays d’Apt ils sont recouverts par des roches argileuses (marnes grises) et des sables composés de fragments de coquilles, d’oursins, et des organismes microscopiques. Ce mélange se dépose en couches obliques sur le fond, où se forment alors des grains de Glauconie de couleur verte, chargés en fer. Vers -100 millions d’années, suite à des mouvements tectoniques, la mer se retire. Les dépôts de grès verts émergés sous un climat chaud et humide, subissent alors une profonde altération. Ainsi, le calcaire, les micas et la Glauconie disparaissent pour donner de la kaolinite colorée par un hydroxyde de fer pour l’ocre jaune, et par un oxyde de fer pour l’ocre rouge. Les grains de Kartz restent majoritaires. Ainsi, le grès vert constitue la roche mère des sables ocreux.
Le Colorado provençal est un ancien site d’exploitation de l’ocre à ciel ouvert aux XIXe et XXe s. Le premier coup de pioche y a été donné en 1871. Le dernier lavage de l’ocre a eu lieu en 1993, par Roger Arnaud. C’est un site privé, classé au titre des Monuments naturels à caractère historique. Deux circuits de visites pédestres balisés et accompagnés d’une application mobile spécifique, permettent d’y découvrir les anciennes carrières dotées de spectaculaires nuances de couleurs et quelques vestiges de l’industrie ocrière. Entrée payante et sur réservation en haute saison : voir les conditions d’accès au site et consignes de visite.
Au Colorado, l’exploitation de l’ocre a eu lieu dans des carrières à ciel ouvert de 1871 à 1991. La particularité de cette extraction réside dans l'utilisation de l'eau préalablement stockée dans des puisards (réservoirs) et qui était ensuite acheminée sous pression jusqu’aux carrières. Lavés aux lances à eau, les fronts de taille libéraient un mélange d’eau, de sable et d’ocre qui dévalaient les pentes par des réseaux de rigoles et aqueducs jusqu’aux bassins de décantation. Le sable, plus lourd, se déposait le long des rigoles ou dans des batardeaux (pièges à sable) et seuls l’eau et l’ocre arrivaient dans les bassins. L’ocre plus lourde que l’eau se déposait au fond des bassins. Puis, sur le même principe que les marais salants, l’eau s’évaporait et quand l’ocre commençait à sécher, les ocriers découpaient des briques destinées à être transformées ensuite.
Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). Viens et le belvedère de Pousterle font partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.
Quel magnifique panorama ! Au fond, au nord / nord-est, apparait la Montagne de Lure (1826 m), chère à Giono. Plus proche en contrebas, la belle entaille en forme de Z correspond aux gorges d’Oppedette où se faufile le Calavon. Puis en contrebas, légèrement à droite, le paysage présente des couches vertes et rouges : c’est une carrière d’argile. De très bonne qualité, elle était exploitée autrefois par les tuileries de Marseille, pour la céramique, la poterie ou les travaux publics. Elle est toujours en activité de manière épisodique. Ces argiles se sont déposées au fond d'un lac, il y a environ 30 millions d'années.
Saint-Martin-de-Castillon est un village typiquement provençal avec ses murs en pierre sèche. Ses maisons construites principalement sur les hauteurs de la commune, rappellent l'architecture de villages perchés que l'on peut observer plus à l'ouest dans le Petit Luberon. Saint-Martin-de-Castillon représente également un point de vue incontournable sur le sommet du Luberon culminant à 1125 mètres : le Mourre Nègre.
Les anciens remparts du château de Caseneuve surplombent la vallée. Vous pourrez profiter d'une vue exceptionnelle sur le Luberon et sur la ville d'Apt en contrebas. Le village de Caseneuve est aussi reconnu pour son Oratoire monumental. Il est situé entre le Château et la Mairie et considéré comme le plus grand de Provence de par sa hauteur impressionnante. Depuis l'Oratoire, la vue sur le village est plongeante et parfaitement exposée pour admirer un coucher de soleil.
La Petite Vitesse est un lieu d’accueil des habitants du territoire du Parc du Luberon, autour de la pratique du vélo quotidien. Installée en 2023 dans l'ancienne gare de Saignon et animée par l’association Vélo Loisir Provence, cette maison du vélo vise à favoriser les mobilités actives auprès des habitants et accueille des ateliers d’auto-réparation et de recyclage de vélos, des animations de sensibilisation au vélo, des ateliers de remise en selle et des interventions en milieu scolaire (vélo-école). Elle s'inscrit dans le cadre du réseau Lub'Ovélo et a été mise en œuvre grâce à des financements de l'ADEME, du Département de Vaucluse et de la communauté de communes Pays d'Apt Luberon.
Via Domitia, GR®653D Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, mais aussi ancienne voie ferrée reliant Cavaillon à Volx, la Véloroute du Calavon et EuroVelo8 (EV8) ''La Méditerranée à vélo'' cette portion de Méditerranée à vélo entièrement sécurisée et permet de desservir au mieux la citée et d'y faire une pause. Flâner dans Apt, c'est profiter d'une ville typiquement provençale, réputée pour la qualité des produits de son terroir. Identifiée comme la capitale mondiale du fruit confit, Apt a l'honneur d'être classée parmi les "Sites remarquables du goût". Avis aux gourmets, vous êtes ici dans un pays où l'on mange bien !