Sur les routes du Tour de France

Ce château est une demeure privée visible de la route de Renaison.
Il offre l’apparence d’une forteresse Médiévale avec un corps de bâtiment cerné par 4 tours rondes à mâchicoulis.
Il a conservé l’aspect d’un château fort mais les nombreuses fenêtres à meneaux de pierre attestent des modifications de la Renaissance.
Il est classé au monument historique depuis 1931

Le Renaison prend naissance à la confluence des ruisseaux du Rouchain et du Chartrain. Ces deux petits ruisseaux alimentent les deux barrages du même nom, mais attention, ceux-ci servent à l'alimentation en eau potable et la pêche y est interdite.
Le Renaison est une très belle rivière où on pratique la pêche de la truite. Les densités y sont plutôt élevées, ce qui fait d'ailleurs la réputation de cette rivière. Toutes les techniques sont possibles : appats naturels, leurre, mouche...etc.
Dans la traversée de Roanne, un parcours de pêche " sans tuer " est en vigueur. Tous les salmonidés capturés (truites, ombres et saumons) doivent être remis à l'eau obligatoirement après leur capture. Sur ce parcours, une règlementation spécifique est en vigueur.

Réglementation :
Carte de pêche obligatoire et disponible sur le site www.cartedepeche.fr
Règlementation pêche : www.federationpeche42.fr/reglementation.html
Réglementation parcours sans tuer : federationpeche42.fr/no-kill-2017.html

Aire de pique-nique située à proximité de la rivière Le Renaison (une table). A voir dans le bourg : église et orgue romantique, Chapelle Saint Roch. Le long de la D47 direction des Noës : les barrages du Chartrain et du Rouchain.

Eglise du XIII ème siècle de style gothique avec un toit imposant en tuiles vernissées.Vitraux Renaissance (1530 - classés M.H). Statues en bois doré polychrome et en pierre. Eglise entièrement restaurée (intérieur).
L'église romane, qui a été agrandie à plusieurs époques, est parée de beaux vitraux offerts par les seigneurs du lieu à la fin du XVème et au début du XVIème siècle.
Un tableau de l'école de Fontainebleau, "Le Viol de Lucrèce", transformé en "Madeleine Repentante", pour être placé dans l'église, a retrouvé son thème initial.
La chaire du XVIIIème siècle, ainsi que les sculptures des stalles, méritent une mention.

Colline exposée au sud, plantée de vignes qui surplombe le village et offre un point de vue exceptionnel sur la plaine.
La qualité et la renommée de son vin rouge AOC dépasse largement les limites du département.
Les randonneurs aiment s’y attarder…

Venir aux barrages c'est l'occasion de découvrir un paysage majestueux inscrit sur l'inventaire des sites pittoresques de la Loire. Vous pourrez en apprendre plus sur l'eau avec la passerelle pédagogique de l'usine et l'exposition de la Maison de l'Eau.
Les barrages alimentent tous deux le roannais en eau potable.
Promenades sur les belvédères des barrages. Plaisir de découvrir le patrimoine local. A l'ombre d'arbres centenaires, découvrons ensemble le monde de la forêt de moyenne montagne en ballade. Sur place, vous trouverez à votre disposition : un espace de découverte, un restaurant, un parc de loisirs, des tables de pique-niques, un point d'eau potable, des toilettes publiques.

La chapelle Saint Roch a remplacé un édifice bâti en 1634 dans l'espoir que cesse l'épidémie de peste et d'où l'on peut découvrir une magnifique vue sur la plaine du Roannais.
Une première chapelle avait été élevée après la peste de Marseille en 1633 à l'Ouest du bourg près du village Saint Roch, entourée d'un cimetière.
Mal entretenue elle finit par s'écouler au début du 18e siècle.

C'est en 1869, suite à un don de terrain à la commune, que fut construit la chapelle actuelle par l'architecte M. Chatard, c'est grâce à une souscription auprès des habitants et l'aide du conseil municipal que fut achevée la chapelle en 1872 et remise au culte de la paroisse.

Revenue à l'état de délabrement, l'association Saint Roch en 1977, a entrepris la rénovation de son bâtiment et de son enclos.
À ce jour, la commune assure son entretien. De ce lieu on découvre un panorama sur les toits du bourg et les paysages environnants.

Il existe aussi une Madone construite en reconnaissance de l'époque restauration 1820-1840, située au lieu-dit " La Roche " avec l'inscription (Etoile du Matin) dénommée Massabielle de Renaison.
On y allait en pèlerinage pour le 15 Août, en promenade en longeant un sentier agréable, le bord de la rivière. Les propriétaires actuels, de ce lieu privé, Mme et M. Paul Perreve laissent le passage libre d'accès tous les 15 août après-midi, pour une visite à la Madone.

L'église de Renaison est en granit de pays (dit de Chartrain). Elle fut construite en 1894 par l'architecte Pasckowicz.
On y trouve en son coeur un magnifique orgue romantique (classé monument historique depuis 1991).
Malgré l'absence d'archives, on a pu déterminer que cet orgue a été construit vers les années 1870-1871 par les facteurs d'orgues d'origine anglaise Abbey.
Il a été cédé, en 1981, à l'Association Saint Roch de Renaison.

Il était installé dans la chapelle de l'Œuvre de Saint Nicolas, à Paris, qui l'a cédé, en 1981, à l'Association Saint Roch de Renaison.
Cette association en a assuré le démontage, sur place, puis le transport, le remontage et la restauration, aidée généreusement par la commune de Renaison et ses habitants.

Cet instrument est de pure facture romantique, scrupuleusement respectée pendant les travaux effectués par des facteurs d'orgues professionnels.
Il a été inauguré en 1983 par Louis Robillard, professeur d'orgue au Conservatoire National de Région de Lyon, l'un des premiers organistes mondiaux.

Cet instrument comprend 25 jeux et dispose d'une importante soufflerie qui lui donne une puissance peu commune pour un instrument de cette taille, la traction est entièrement mécanique et la finition des détails est très soignée.
Cet orgue sert en premier lieu à l'animation liturgique mais aussi à des fins culturelles : récitals, concerts avec ensembles instrumentaux ou vocaux, visites, académie (1986)...
Dans son genre, il est l'un des plus importants de la région Rhône-Alpes. Il se prête particulièrement à l'interprétation des œuvres romantiques et contemporaines.

Il a été classé monument historique le 12 novembre 1991.

L’origine de l'église remonte probablement au début du Vème siècle avec l’édification d’un monastère dont il ne subsiste aucune trace.
Son histoire reste liée à celle du château de Boisy. Son fondateur, Humbert de Boisy fit ériger une forteresse noble dont la construction fut achevée en 1402. Elle fut vendue en 1447 à Jacques Coeur, grand argentier de Charles VII. Des travaux considérables furent entrepris.
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L’existence de la paroisse de Pouilly les Nonains semble aussi ancienne que celle du prieuré. L’église romane placée sous le vocable de Saint Paul servait à la fois aux religieuses bénédictines et aux paroissiens.
Les vilains vivaient à l’abri des remparts du bourg fortifié. Le prieuré actuel date de la fin du XVème siècle alors que la Prieure était Dame Guillomette d’Albon Saint André. C’est d’ailleurs à la famille d’Albon que l’on doit l’édification au XVIème siècle de la chapelle Saint-Joseph, réservée aux bénédictines cloîtrées. La vie conventuelle disparut totalement au cours du XVIIIème siècle.

Etagé sur un coteau de 20 km de long, le vignoble de la Côte Roannaise surprend ceux qui prennent le temps de le découvrir.
Non loin de Roanne, la ville éponyme, c’est dans une campagne vallonnée, aux essences variées et autour de villages riches d’un patrimoine sauvegardé, que le Gamay, issu de ces vignes, donne amoureusement des vins vrais et gourmands de nature.

Le Gamay règne en maître sur les 200 hectares de l’AOC Côte Roannaise. Il trouve ici les sols granitiques qui lui conviennent parfaitement. Exposées au levant, les vignes savent prendre le soleil et profiter des contraintes d’un climat qui peut être rude. Les raisins gourmands de fruits frais se vinifient principalement en rouge, mais le rosé acidulé de ces petits fruits rouges n’a pas à en rougir !

Ils sont une trentaine, tous vignerons indépendants, à se partager les coteaux ciselés de la Côte Roannaise. Une trentaine de caves ouvertes pour vous recevoir. Une soixantaine de mains qui façonnent la vigne pour qu’elle donne le meilleur du terroir. En entretenant jalousement cette Côte, ils lui donnent cette âme si chère qui fait parler le Gamay.

(Extrait du site internet des vignerons de la Côte Roannaise www.cote-roannaise.fr )