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Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Randonnez sur les traces des écrivains Jean Guéhenno, Balzac et Chateaubriand qui sont tous venus sur ces terres, où se niche auprès d’un étang l’élégante chapelle de Marigny. Les légendes seront également au rendez-vous, de passage au pied des rochers des Couardes.
Ces informations sont issues du système d'information touristique régional.
Elles sont synchronisées dans le cadre du partenariat entre Cirkwi et l'Agence de développement touristique d'Ille-et-Vilaine
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
C'est à Pesnel que l'écrivain Jean Guéhenno passa les vacances de son enfance, qu'il évoque dans "Changer la vie" : "Cela s'appelait d'un nom étrange : Peïné. C'était une vieille chaumière isolée, à oins de deux lieues de la ville, mais, me semble-t-il aujourd'hui encore, aussi lin que les Indes ou la Chine. [...] Elle était là, depuis des siècles, un vieux refuge pour une vieille femme usée, et le dernier avant l'éternité. [...] Selon mes souvenirs, il fait toujours soleil dans ce canton de l'univers où j'ai grandi. Le temps n'y passe pas et la vie y est sans problèmes."
Le site des Couardes est magique : la légende raconte que l'énorme rocher situé au sommet a la fâcheuse tendance à venir boire au ruisseau le soir de Noël lorsque que minuit sonne... et il écraserait celui qui oserait le vérifier ! C'est là que Balzac situe la scène de la messe clandestine dans "Les Chouans" : "Au centre de cette église, dont le déluge avait été l'architecte, s'élevaient trois énormes pierres druidiques. Elles formaient un vaste autel. Une ancienne bannière d'église y était fixée. Dans l'enceinte, une centaine d'hommes agenouillés, la tête nue, priaient avec ferveur. Un prête commençait la messe".
En 1828, Marigny accueille Balzac venu s'inspirer des lieux pour son roman "Les Chouans" ; l'auteur imagine une rencontre entre les chefs vendéens et chouans au château de la Vivetière, dont la description est conforme à Marigny...
Avant Honoré de Balazac, François-René de Chateaubriand séjourna aussi à plusieurs reprises au château, après que sa soeur eut épousé le compte de Marigny (1780). Le romantique l'évoque dans ses "Mémoires d'Outre-Tombe" : "Un château à trois lieues de Fougères [...] agréablement situé entre deux étangs parmi les bois, des rochers et des prairies".
Au dessu de l'étang se dresse la Chapelle Saint-Jacques (1573), dernier vestige du château, ornée des armoiries à l'aigle bicéphale de la famille Harpin (XVIème) et plus haut, la maison presbytérale de la Gélinais (XVème-XVIIème), remarquable avec sa façade en parfait état de conservation et son escalier à demi-hors d'œuvre dans la tourelle circulaire.