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Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Du pied du Revermont, partez sur les chemins bressans à la découverte de l'étang de Fougemagne blotit dans sa forêt.
De l'ancienne cité des Coligny, on plonge dans un panorama jusqu'aux confins du maconnais où émergent ici et là les hameaux de Bresse.
Idéal à VTT...
ll porte l’appellation de la forêt du même nom dont l’origine provient des sous-bois fournis de grandes fougères. Cet étang de 3 ha, aujourd’hui propriété de la commune de Coligny, appartenait au XVIII°siècle à Gaspard Guyenard seigneur d’Andelot. Il servait au teillage du chanvre, opération qui consistait à séparer les parties ligneuses de la fibre. Cet étang est aujourd’hui loué par la commune à la société de pêche « Les amis du Solnan ».
Depuis l'église de Coligny, traverser la rue et passer sous le porche, direction Pinal et Fougemangne.
A Pinal à droite Bois et étang de Fougemagne
Descendre au milieu des champs jusqu'à la route, prendre à gauche.
Passer la voie ferrée.
Passer le vieux moulin et monter à la Bavière.
A la croix, à droite dans le bois de Fougemagne, direction l'étang.
Prendre direction étang et passer sur la passerelle.
Longer l'étang et prendre le chemin à droite jusquà la route.
Traverser la route en direction des Marcs et Orgent.
Au Chêne, prendre à gauche vers Orgent.
A Orgent, à droite direction Bois de Bouillon, Coligny.
Passer le long de la ferme des Douvres pour récupérer la route.
Longer voie ferrée et prendre à droite, Bois de Bouillon
Au carrefour des traces cavalières, prendre à gauche vers Coligny.
Monter par Le Trévet sous le Château.
Traverser le RD 1083 (prudence)
Passer à Fronville avant d'arriver sur la place de l'église.
A la campagne
En forêt
Etang à moins de 300 m
Au bord de l'eau
Bourg-en-Bresse Destinations - Office de tourisme - 20/09/2024
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Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
D'abord occupé par la tribu celte des Séquanes, le site prend son nom et son importance avec l'occupation romaine : "Colonia" (colonie) devient Coligny. Possédé ensuite par de puissants seigneurs, le fief donnera de grands hommes à l'histoire de France.
Cette colonie romaine connut une activité notable, puisque sur la voie de communication entre Lugdunum (Lyon) et la Germanie et également sur la voie des Alpes. A l'époque carolingienne, quand se met en place la féodalité, les seigneurs Manassès s'imposent sous la suzeraineté des Comtes de Bourgogne (vers 863). L'époque la plus brillante de la seigneurie se situe entre le XIIe et le XIIIe siècles, marquée par une expansion foudroyante le long du Revermont jusque sur les rives du Rhône. Les sires de Coligny deviennent les gardiens de tous les passages conduisant des plaines de la Saône vers le Bugey.
Les Coligny comptèrent parmi les très anciennes familles de la noblesse française et formèrent plusieurs branches. La famille, éteinte à la toute fin du XVIIe siècle, a donné deux maréchaux, un lieutenant-général de l'infanterie et deux amiraux à la France, ainsi qu'un cardinal, un évêque de Beauvais et un archevêque de Lyon. Le plus illustre reste l'amiral de France Gaspard II de Coligny (1519-1572), fidèle courtisan des rois François Ier, Henri II et Charles IX. Il fut la première et la plus célèbre victime du massacre de la Saint-Barthélémy.
Le château féodal fut démantelé au XVe siècle par les troupes françaises de Louis XI : il n'en reste rien aujourd'hui. Toutefois, le passé médiéval peut encore se lire à travers certaines habitations. La place centrale se rapproche davantage de notre époque avec un ensemble architectural décidé en 1855, et qui comprend la grenette, la mairie, l'école (la Poste aujourd'hui) et le poids public.
Mais le plus admirable reste l'aiguayoir (1811). Ce grand bassin était destiné au bain des chevaux constituant les attelages qui empruntaient la ""voie du sel"" et qui faisaient halte à Coligny. Ils entraient dans l'eau jusqu'au ventre pour se laver et se rafraîchir. Il est alimenté par le trop plein de la fontaine des Tilleuls, dont l’eau claire vient de la source de Goubey. Dans l'aiguayoir, elle peut monter jusqu'à un mètre. Les visiteurs de la fameuse Foire bressane à l'ancienne (premier mardi d'août) peuvent admirer les chevaux comtois s'y ébrouant avec bonheur.
Concernant le patrimoine religieux, la commune possède un nombre non négligeable de croix, dont l'une agrémente le monument marial situé à l'entrée sud du village. Erigé en 1857 dans l'ancien cimetière, il est de style néogothique et présente dix-sept statues, dont les prophètes Moïse, David, Isaïe et Ezechiel, et en place centrale, la Vierge Marie.
Au centre du village, l'église Saint-Martin, en partie reconstruite au XIXe s. (nef) mais qui a conservé son choeur gothique du XVe siècle. Document de visite à l'intérieur.
L'église Saint-Martin est une église construite au XVᵉ siècle puis remaniée par Claude-Anthelme Benoit au XIXᵉ siècle et située à Coligny, en France. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Découverts en 1897, ces deux vestiges gallo-romains sont de véritables trésors archéologiques, aujourd'hui conservés au musée de Fourvière à Lyon, et dont les copies sont présentées dans le hall de la mairie de Coligny.
Le dieu de Coligny correspond à une statue de bronze (1,74 m), exhumée en de multiples fragments au lieu-dit ""en Verpois"" (nord de la commune). Elle représente un athlétique jeune homme, nu, aux cheveux bouclés, probablement le dieu Mars. Les yeux disparus étaient vraissemblablement figurés par des billes en verre. Le bras droit levé s'appuyait sur une hampe. Au-dessus de la chevelure apparaît une bande lisse qui permettait de fixer une coiffure, vraisemblablement un casque (disparu). Le bras gauche est malheureusement incomplet. Le sens de ces Mars nus, dont la diffusion est pratiquement limitée à la Gaule du Nord, diffère sans aucun doute de celui de Mars cuirassé. Ici le dieu est pratiquement dépourvu de son apparence militaire et guerrière ; il pourrait être l'équivalent de Teutatès, son homologue gaulois. Datation : 2e moitié du premier siècle.
Le calendrier gaulois : découvert au même endroit, il est aussi de la même période que le dieu Mars.
Il est constitué d'une grande plaque de bronze rectangulaire (1,48 m x 0,80 m), brisée en 150 fragments. Lacunaire, elle est toutefois réputée porter la plus longue inscription connue en langue gauloise, écrite ici en caractères latins : environ 600 mots différents sont conservés ! Il s’agit d’un calendrier de type « luni-solaire » : les mois sont rythmés par les phases de la lune. Cinq années sont représentées, chacune comportant 12 mois dits « ordinaires », alternativement de 29 et 30 jours, pour s’approcher au plus près de l’année solaire de 365 jours. Cependant deux mois « intercalaires » ont été ajoutés (un tous les 2,5 années), afin d’éviter un décalage trop important entre le temps du calendrier et la réalité des saisons. Chaque mois porte un nom et se divise en deux quinzaines séparées par le mot atenoux (?). Certains mois sont notés ""mat"" (faste), d’autres ""anmat"" (mauvais). Les jours ne portent pas de noms. Ils sont matérialisés par un trou dans lequel on plaçait une cheville de bois qu’on avançait quotidiennement. Un certain nombre de notations ne sont pas traduites : elles désignent peut-être des fêtes ou des cérémonies particulières qui avaient lieu ce jour-là. Les perforations correspondent à l'emplacement de chevilles servant au repérage des jours.
On suppose que le calendrier et la statue étaient placés à l’origine dans un temple. Un usage religieux expliquerait la permanence de ce calendrier, fondé sur un système de comptage du temps très ancien et abandonné à l’époque romaine depuis l’adoption du calendrier julien, au milieu du Ier siècle avant JC.
Les attelages empruntant la "voie du sel" faisaient halte dans la commune. L'aiguayoir est un grand bassin destiné au bain des chevaux qui rentraient dans l'eau jusqu'au ventre pour se laver et se rafraîchir.
Décidée le 29 thermidor de l'an XI (18 juillet 1803) pour s'achever en 1811, la construction de l'aiguayoir (au bord de la grand-rue) est liée aux grandes foires de Coligny. Les attelages empruntant la "voie du sel" faisaient halte dans notre commune.
L'aiguayoir est un grand bassin destiné au bain des chevaux qui rentraient dans l'eau jusqu'au ventre pour se laver et se rafraîchir. Il est alimenté par le trop plein de la fontaine des Tilleuls dont l’eau claire vient de la Source de Goubey.
Elle peut monter dans l'aiguayoir jusqu'à un mètre de haut.
En 1922, déserté depuis longtemps par les chevaux, il fut recouvert d'une dalle lors de la construction du Monument aux Morts. Il devint alors pendant des décennies, une réserve d'eau pour le Comité de fleurissement. Au printemps 2003, lors du déplacement du Monument, l'aiguayoir fut redécouvert intact. Aussitôt remis en valeur et sécurisé par la municipalité, il fait depuis l'admiration des Colignois et des touristes.
En 2006, Andrée Paccaud, présidente de l'association des Amis de Coligny et Jean Bernadac, maire de la commune, eurent l'idée de faire revivre l'aiguayoir. C'est ainsi que les visiteurs de la Foire bressane à l'ancienne peuvent admirer les chevaux comtois se baignant et s'ébrouant avec bonheur dans leur aiguayoir.
Le magasin se situe dans le centre du village de Coligny, commune située dans le département de l'Ain (région Rhône-Alpes) qui compte 1091 habitants.
Les Fromageries du Revermont sont nées de la fusion, en 1989, des coopératives de Coligny, Treffort et St Etienne du Bois. A cette époque, le lait "de foin" est transformé en Comté et Emmental Grand Cru à Treffort et Coligny et le lait "d'ensilage" en Emmental à Coligny.
En 1990, la coopérative de Balanod vient s'associer aux 3 autres coopératives et remplace progressivement l'atelier de Coligny qui ferme ses portes.
C'est finalement en 1998 que la coopérative arrête la fabrication d'Emmental à St Etienne du Bois, un magasin de détail sera conservé jusqu'en 1999.
Les ateliers de Balanod et Treffort poursuivent la fabrication, essentiellement, de comté jusqu'en février 2013, date à laquelle la fabrication s'arrête à Treffort.
Le magasin reste ouvert et vend désormais les produits fabriqués à Balanod.
Site du rocher du Marquisat. Il servit de socle au château de Coligny-le-Viel au XIe siècle.
Le château est une propriété privée et n'est pas ouvert à la visite.
A l'époque carolingienne, la féodalité se mit en place. Une famille noble, sous la suzeraineté des comtes de Bourgogne, apparut à la tête de la terre de Coligny. Ses premiers seigneurs, connus vers 868, portaient le nom de Manassès. Le premier document mentionnant le château date de 974.
Démantelé par les troupes de Louis XI après la guerre franco-bourguigonne de 1477-1479, ses pierres furent utilisées pour la construction de certains maisons du Vieux-Coligny. La Comtesse Léopoldine Eberhardine, dame de Coligny-le-Neuf, épouse de Charles-Léopold de Sandersleden, y fut inhumée en 1786, selon sa volonté, le rocher du Marquisat étant sa propriété. Elle était marquise de Coligny-le-Vieux. Au cours du XIXe siècle, le rocher fut recouvert de vignes. Aujourd'hui en friche, il borde l'ancienne route royale.
La tour de Menthon fut élevée en 1479 par Georges de Menthon époux de Marie de Coligny. Le pont près de la Tour conduisait au Donjon; son soubassement disparut par suite d'un glissement de terrain.
Le château est une propriété privée et n'est pas ouvert à la visite.