PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Cet itinéraire est un voyage dans le temps ! C’est la reproduction la plus fidèle possible de la ligne de tacot reliant Besançon à Pontarlier entre 1930 et 1953. Certaines portions demeurent, d’autres ont disparu, le gravel permet d’explorer ces témoignages de l’histoire doubiste.
On vous propose de sortir de Besançon par l’EuroVélo 6 côté Beurre puis de monter sur le premier plateau par le chemin de Fontain. Au village, vous longez la crête côté sud, redescendez sur une petite route, puis au km 19 vous prenez à droite pour tomber sur un premier tronçon du tacot, à l’état de chemin agricole roulant jusqu’à Montrond-le-Château, où la gare est toujours debout.
Quittez le village par le même chemin du tacot, en ligne droite. Avant Epeugney, la trace se perd, reprenez donc la route descendant sur Cléron, où subsiste un rutilant pont en pierre, d’où se contemple le château du XIVème siècle. La sortie du village se fait par une côte goudronnée courte mais intense, pour rejoindre un chemin blanc roulant sur plus de 5 km dans la forêt d’Amancey.
Vous arrivez à Bolandoz, où une jolie gare subsiste, puis quittez de nouveau l’ancienne ligne, pour rejoindre la route poétique du rocher de Rochanon, dernière pente douce avant de descendre sur Levier, où quelques commerces vous permettront de faire le plein (il y a peu de commerces ouverts entre Fontain et Levier).
Direction la Chapelle d’Huin par la route forestière. Au Souillot, vous empruntez la départementale sur 800 mètres, le temps de basculer dans les bois sur la gauche et de retrouver le tacot dans la descente sur Pontarlier, où l’on vous fait serpentez pour éviter les grandes artères. Et voilà, arrivée en gare !
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
L’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon, est installé dans les locaux de l’Hôtel de Ville, place du 8 septembre, au cœur du centre-ville historique.
Après plus de 4 ans de fermeture pour cause de lifting complet, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a rouvert ses portes sur la plus ancienne collection publique française. Une réhabilitation de grande envergure signée par l’architecte Adelfo Scaranello qui offre aux visiteurs 3 600 m2 d’expositions (un gain de 1 000 m2) et un parcours à la fois chronologique et thématique plus cohérent allant des espaces archéologiques aux collections de peintures et objets d’art, selon une muséographie inédite. De nombreux chefs-d’œuvre gardés jusque-là dans les réserves du musée s’offrent à la découverte et un tout nouvel espace d’arts graphiques met en avant la richesse de l’extraordinaire collection de dessins par roulement.
Salles d’expositions temporaires, de conférences, de pratique artistique et un salon de médiation complètent le musée nouvelle génération accessible à tous et ouvert sur les nouvelles technologies du XXIe siècle telles que des bornes tactiles ou un médiateur virtuel sur tablette ou smartphone qui donne accès à des commentaires audio et vidéo sur une sélection d’œuvres…
www.mbaa.besancon.fr/
Chef-d’œuvre de Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, la Citadelle de Besançon est considérée comme l’une des plus belles de France. Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville de la capitale comtoise enserrée dans un méandre de rivière, et offre des panoramas spectaculaires. Haut lieu culturel et touristique, la Citadelle tient sa promesse : celle d'un patrimoine vivant fort en émotions.
Aujourd’hui elle abrite trois musées de France dédiés à l’Histoire, la mémoire et la biodiversité animale. Le muséum s’articule autour de six espaces animaliers : Jardin zoologique, Insectarium, Noctarium, Aquarium, P’tite ferme, introduits par le Naturalium qui présente la notion de biodiversité. Au Musée comtois la Franche-Comté se révèle à travers son artisanat, son industrie, ses divertissements, ses croyances... Le musée de la Résistance et de la Déportation offre un témoignage fort et émouvant sur cette partie sombre de l’histoire du XXe siècle, avec des objets et documents originaux. Un spectacle immersif invite à un véritable plongeon dans le passé à la découverte des moments forts qui ont marqué l’Histoire de Besançon et de la Citadelle.
03 81 87 83 33 - www.citadelle.com - Temps de visite : 1/2 journée.
Installée au sein de la cathédrale Saint-Jean, l’horloge astronomique fut construite par Auguste Lucien Vérité de 1858 à 1860. Elle est dotée d’un mécanisme précis et complexe de plus de 30 000 pièces et 11 mouvements. Ses 57 cadrans fournissent de nombreuses indications : calendriers, mouvement des planètes, éclipses, heures de la pleine mer dans différents ports, solstice… L’horloge astronomique classée monument historique depuis 1991, garantit également le fonctionnement des cadrans horaires extérieurs et intérieur de la cathédrale Saint-Jean.
La cathédrale de Besançon possède deux chœurs. Une réforme de Charlemagne imposa au clergé de célébrer l'office face à l'est tout en restant face aux fidèles. La cathédrale Saint-Jean est très riche en œuvres d'art, notamment de toiles d'époque Louis XV.
Lors de la construction de la citadelle par Vauban, son ancienne rivale, Saint-Étienne, fut détruite. Certains des trésors qu'elle renfermait rejoignirent Saint-Jean. À voir aussi la magnifique Piéta de Conrad Meyt, datée de 1532.
Depuis Mégevand en 1793 qui créa « la Manufacture française d’horlogerie » et installa à Besançon quelque 700 horlogers suisses, l’histoire de la ville et de l’Horlogerie sont intimement liées. Véritable trait d’union entre la tradition horlogère du Haut-Doubs et l’ingénierie de la mesure du temps dont Besançon s’est fait une spécialité, le musée du Temps invite à pousser encore plus loin la connaissance jusqu’au inventions horlogères du XXIe siècle. Installé dans le majestueux Palais Granvelle au cœur de la vieille ville, cet espace unique donne les clés de la technique horlogère et propose une approche à la fois scientifique et sensorielle en rappelant l’excellence de l’industrie horlogère bisontine qui a su se convertir pour devenir le pôle mondial du Temps fréquence.
Construite de 1739 à 1745, elle est l'œuvre de l'architecte bisontin Nicolas Nicole. Autrefois chapelle du couvent du Refuge, elle fut rattachée à l'hôpital St Jacques en 1802.
Le long de la Gare d'Eau vous pourrez admirer les Fortifications Vauban de toutes parts.
Les fortifications de Vauban à Besançon, ce n’est pas seulement la citadelle mais plusieurs édifices et ouvrages dans le centre ancien de la ville et dans le quartier Battant sur la rive droite du Doubs.
On peut regrouper les fortifications de Besançon en trois ensembles :
1. La citadelle,
2. L’enceinte de la Boucle (en venant de Beure, depuis Tarragnoz jusqu'à la route de Pontarlier : la tour Notre-Dame, les remparts de la gare d’eau, six tours bastionnées, le quai Vauban, la porte Rivotte, la porte taillée),
3. L’enceinte de Battant (avec le fort Griffon, le glacis, la tour Montmart ou tour carrée, les remparts du parking Battant).
Soit 195 hectares et plus de 10 km de remparts.
Au sommet de la Colline de Chaudanne, vous pourrez découvrir le Fort Chaudanne (dont le nom officiel est Fort Baudrand). Il fut construit au XIXème siècle sur la colline du même nom, à l'emplacement d'une ancienne lunette d'Arçon (structure de fortification) . Ce site surplombant la ville offre un beau point de vue sur Besançon et sa citadelle.Le bâtiment principal du Fort est orné de trois cadrans solaires datant de 1844, malheureusement très abîmés. Le Fort Chaudanne est occupé depuis 1995 par le Théâtre Alcyon, qui organise des spectacles, des ateliers et des stages de théâtre, de danse et de musique.
Le site de Chaudanne est caractérisé par une mosaïque de milieux naturels constituée de pelouses sèches et de leurs divers faciès d'embuissonnement, de vergers et de prairies mésophiles. La pelouse sèche est un milieu original où les conditions écologiques sont contraignantes. Cette formation végétale s’installe dans des conditions particulières d'aridité, d'exposition ensoleillée et de sol peu profond pauvre en en éléments nutritifs. Ce milieu ouvert à la végétation rase, abrite une faune et une flore adaptée faisant des pelouses sèches un îlots de biodiversité.
12 salles retraçant les grands conflits de l'Empire, les deux guerres mondiales et les guerres coloniales. 250 mannequins en uniformes, armes et munitions...permettent d’imaginer ce qu’ont été les combats et le courage de ces hommes luttant pour la liberté. Nombreux documents concernant la vie du soldat en dehors des combats (14/18) et le quotidien des civils.
Partez à l’assaut de la Motte du Château, que les géologues considèrent comme une « butte témoin », où le temps a érodé le plateau calcaire le plus tendre pour ne laisser que ce mamelon rocheux, seul rescapé du relief ancien.
Composé de pelouses marneuses, de mares, de boisements mais aussi des ruines d’un château médiéval, ce site permet à la fois de découvrir le patrimoine naturel mais aussi historique de Montrond-le-Château.
La première boucle, d'un 1,2 km, se visite en accès libre. Des panneaux d'interprétation et des citations d'auteurs jalonnent votre parcours entre dolines, lapiaz, et gouffres. Visite guidée (et grotte Maeva) sur rendez-vous au 06.80.14.46.41
RDV sur place. Tarif : 5€
+ d'infos: info@ot-arcetsenans.fr
Cette maison forte fut bâtie en 1320 par Humbert de Cléron, vassal du Comte de Bourgogne, pour protéger le passage à gué sur la Loue sur la principale route du Sel de Franche-Comté.
Remanié et agrandi aux XVe et XVIIIe siècles, le Château conserve encore aujourd’hui ses défenses médiévales.
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Visite libre des jardins (payante) du 1er juillet au 31 août.
Cette chapelle a été construite sur le site d'une ancienne maladrerie, et abrite une statue de Notre-Dame-des-Aventures datant du XVe siècle.
On peut voir sur ce site , la Vierge de Rochanon (statue de la Vierge située dans une cavité en surplomb de la route) ainsi que la cascade de Rochanon.
C'est en 1721 qu'un certain Guyonvernier habitant déjà sur le site de Rochanon (étymologiquement : « roche à eau ») construisit sur les ruines d'un ancien bâtiment du XVIe siècle, un petit hameau constitué de deux maisons d'habitation, d'un bâtiment abritant trois moulins et une forge (appelé moulins de la Roche), d'un autre bâtiment avec une scierie, une huilerie et une ribe (sorte de moulin comtois servant à broyer le lin et le chanvre).
Un étang servait de réservoir afin d'alimenter les moulins, permettant ainsi aux habitants de Bolandoz de venir y faire moudre leurs récoltes et profiter des services offerts par la forge, la scierie et l'huilerie.
Malheureusement, cet endroit très difficile d'accès, fut rapidement délaissé pour d'autres moulins situés dans des endroits plus accessibles et au fonctionnement plus régulier (le débit du ruisseau de Rochanon est en effet très fluctuant). Ce fut donc la ruine pour le hameau de Rochanon qui disparut juste avant la guerre de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui, pratiquement aucune trace de ces moulins.
Découverte de deux thèmes importants dans la région : le cheval de trait comtois et la forêt. Possibilité de balade en calèche, de visite de ferme et découvert de la forêt sur réservation.
Tél : 03 81 89 58 74
Site web : www.musee-cheval-comtois-et-foret.fr/
Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 13h00, le dimanche de 13h30 à 17h00.
Fermé le samedi et lundi. Temps de visite : 1h30. Tarif : 4 €
L'église Saint-Pierre, située en bordure de route, répond par son espace intérieur, vaste, sobre et clair, aux exigences de la nouvelle liturgie et par l'ensemble des vitraux à la définition de nouveaux rapports entre l'architecture religieuse et l'art du vitrail.
Edifiée au XIXème siècle (1861)sur les plans de l'architecte Louis Girod à l'initiative du curé Lallemand pour remercier la vierge d'avoir permis à Pontarlier de ne pas être touché par une épidémie de choléra.
Situé à l'extérieur des anciens remparts, ce petit édifice néogothique qui domine la ville sur l'emplacement d'une ancienne fortification du Haut Moyen-Âge est couronné par une statue de la Vierge due au sculpteur Favier.
Vitraux de Manessier, buffet d'Orgue du XVIIIe siècle, chaire et sculptures.
L'édifice actuel est issu des reconstructions des 17ème et 18ème. Le portail construit en 1739 sur les plans de Querret. Il a pour vocation de "'redresser" la place en faisant un ensemble équilibré et rythmé, ouvert par un côté sur la rue principale de la ville.
Visite guidée en été, se renseigner.
Créé en 1977, le Musée de Pontarlier occupe l’une des plus anciennes demeures de Pontarlier (XVe siècle). Le bâtiment a conservé un bel ensemble de vitraux de style Art Nouveau et des poutres ornées de motifs historiés peints datées du XVIIe siècle.