PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Faune, flore et paysages… toute la richesse des lacs et rivières
Un voyage au cœur de l’eau… Reliez Mouthe et le lac de Remoray. Arrêtez-vous au Belvédère des 2 lacs et son point de vue hypnotisant ! Laissez-vous glissez ensuite en direction de la Réserve Naturelle, pour une pause sur la plage. Observez fleurs, papillons rares et amphibiens protégés, en avançant à pas de loup…
Métabief
Métabief
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Dans les prairies de fauches, on ne fait pas paître les troupeaux avant l’automne. On laisse pousser la végétation toute la belle saison, puis la prairie est fauchée une ou deux fois, selon les conditions climatiques, pour constituer des réserves de foin en hiver qui nourriront le bétail. Ces prairies abritent une diversité de plantes et notamment de fleurs qui parsèment de couleurs le paysage agricole haut-jurassien. Il existe une "concours" environnementale national, les «prairies fleuries» qui encouragent les agriculteurs à favoriser cette diversité, notamment en adaptant leurs dates de fauche.
L'église paroissale Saint-Sylvestre a été construite entre 1860 et 1863 pour remplacer l'ancienne église, datant de 1445, devenue trop petite pour accueillir tous les habitants de Longevilles. Pour sa construction, elle bénéficia d'un don de 5000 francs de Napoléon III et de 4000 francs de Jacques Séraphin Lanquetin, né aux Longevilles, exercant le commere de vin à Paris où il est élu député en 1852.Le haut clocher de 25 m de hauteur de cet imposant édifice abrite deux cloches monumentales, l'une baptisée "Marie" de 1 500 kg, et l'autre, "Anne" de 1 100 kg, toutes deux fondues à Morteau par les Etablissement Bournez en 1857.
Le Doubs a façonné le paysage, mais a aussi inspiré les habitants. Il prend sa source dans une cavité du massif du Jura située sur la commune française de Mouthe à 945m d'altitude et s'écoule d'abord principalement vers le nord-est.Sa longueur totale est de 453 km, dont 430 km sur le territoire français et 85 km sur le territoire suisse.
Durant des siècles, les habitants de la région ont utilisé la puissance de l’eau du Doubs et des petites rivières voisines pour installer différentes structures: moulins à grains, scieries, forges (Fonderie de cloches Obertino), usine électrique …
Historique de l'électricité du Fourpéret :
Le 21 mars 1897, les délégations des communes de Rochejean, Fourcatier Maison Neuve, Saint Antoine, Labergement Sainte Marie, les Longevilles et les Hopitaux Neufs approuvent le projet d’éclairage électrique de leurs localités.
Le 18 avril 1901, le Président de la République, Emile Loubet, ratifie par décret la création du Syndicat Electrique et en 1904 est édifiée l’usine électrique au lieu-dit "le Fourpéret" à 800 mètres en contrebas du barrage implanté à l’entrée de la forêt, en amont des gorges du Doubs.
Le 21 novembre 1906, la "fée électricité créait l’évènement", le premier éclairage de rue est mis en service à Labergement Sainte Marie, provoquant alors l’effroi et la stupeur de certains habitants.
L'usine électrique est toujours présente et en fonctionnement.
Autonome techniquement et financièrement depuis sa création, le Syndicat est maître d’ouvrage des installations de production, de distribution Haute et Basse tension, et de l’éclairage public sur 10 communes. De quelques centaines de milliers de kWh fournis aux 2674 habitants du début, il distribue aujourd’hui sur 205 km de réseaux, près de 40 millions de kWh dont 5 % produits par la centrale à partir d’énergie renouvelable à une population d’environ 17 000 personnes en hiver. De nouveaux projets hydrauliques et photovoltaïques sont à l’étude ou en cours de réalisation.
Aux opérations de relève de compteurs, de la facturation s’ajoutent la viabilisation de lotissements communaux, le raccordement des nouvelles constructions, le déploiement de bornes de rechange pour les véhicules électriques, l’éclairage des équipements et édifices, mais aussi l’effacement et l’extension des réseaux réalisés en totalité en technique souterraine, apportant en cela sécurisation et respect de l’environnement.
Dans le massif du Jura, en altitude, les facteurs climatiques sont propices à l'installation de tourbières. A partir de cuvettes remplies d'eau, les tourbières se forment et évoluent lentement depuis environ 12 000 ans : colonisation de l'eau libre (tremblants), bas-marais alcalin, puis tourbière bombée (haut-marais acide), caractérisée par l'installation des coussins de sphaignes. Enfin, l'assèchement et l'installation des ligneux marquent le stade ultime. Souvent, la tourbière est dite " mixte ", présentant différents stades et des formes de transition riches en espèces.
C'est le cas des tourbières de Mouthe, représentatives des différents stades évolutifs entre bas et haut-marais. Dans cette mosaïque de groupements, les plus intéressants du point de vue écologique sont le bas-marais alcalin tourbeux à para-tourbeux, un petit secteur de pelouse acide oligotrophe à nard raide et surtout, une tourbière bombée active, dont une partie se boise lentement (pin à crochets).
Ces biotopes spécialisés engendrent des écosystèmes particuliers. A cet égard, les tourbières de Mouthe sont particulièrement riches : elles abritent douze espèces de plantes protégées à l'échelon national ou régional, dont la laîche étoile des marais et la laîche des bourbiers, le lycopode des milieux inondés, le rossolis à feuilles rondes, l'andromède à feuilles de polium et le bouleau nain. Cette dernière espèce est surtout représentée dans les fosses de recolonisation de la tourbière des " Seignes ", largement exploitée dans le passé. Des mégaphorbiaies d'altitude (végétation de hautes herbes) se développent autour du Doubs.
En liaison avec la diversité des habitats, la richesse entomologique des tourbières de Mouthe est assez élevée. Parmi les 26 espèces de papillons de jour recensées, deux sont protégées : le damier de la succise et le cuivré de la bistorte, très localisé dans le Jura. Quatre espèces protégées d'amphibiens et de reptiles sont présentes, dont le triton alpestre et le lézard vivipare.
Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
C’est à Mouthe que les 4500 participants franchissent la ligne d’arrivée de cette course devenu le plus grand événement de masse du ski nordique français. Créée en 1979, Cette course voit les concurrents se mesurer sur différentes épreuves, en style classique comme en skating, et traverser les départements du Jura et du Doubs.
Au printemps, le Tarier des prés revient sur ses postes d’observation dans les prairies du Haut-Jura. Un piquet, une plante plus haute … il égraine son chant constitué de sons «secs». Le beau sourcil blanc du mâle permet de le reconnaître. Les œufs sont posés au sol dans la prairie. Mais les dates de fauche plus précoces avec les évolutions climatiques et les changements de pratiques agricoles font que nombreux sont les jeunes qui n’ont pas le temps de prendre leur envol pour rejoindre l’Afrique.
Loin des rivières, dans les alpages notamment, lorsque la perméabilité des sols rend difficile le stockage de l'eau, il a fallu créer des édifices pour la retenir. Ici, le toit permet de recueillir et de stocker les eaux de pluies et de fonte des neige. La citerne remplie pouvait assurer plusieurs mois d'autonomie en approvisionnement des bêtes.
Construite au 16ème siècle et dédiée à Sainte-Barbe, la chapelle de Maison-du-Bois était un lieu de prières et de pèlerinage jusqu'à la première Guerre Mondiale. En 1941, avec le retour des prisonniers retenus en Allemagne, le curé de la paroisse lui redonne sa vocation en transférant la cloche de l'Église Saint-Sébastien du Brey, datant de 1663. Remarquez la présence de la croix monumentale ornée de deux Saints, accolée à la chapelle. Rénovée en 2013, leur origine date du 15ème siècle. À côté de la chapelle, comme une jumelle, un hôtel à insectes faites de bois et de briques abrite une multitude de vies en tout genre.
Le chamois est un animal principalement diurne, vivant en hardes plus ou moins importantes selon les saisons (tendance à être plus importantes en hiver qu’en été). La période de rut se déroule entre fin octobre et fin janvier, durant laquelle les mâles sont très agressifs, s’affrontant à coups de cornes, menant parfois à des chutes mortelles selon le milieu dans lequel a lieu l’affrontement. Après une gestation de 23 semaines, les femelles donnent naissance à un ou deux chevreaux, qui restent à leurs côtés pendant un an.
Au premier plan de ce belvédère trône le lac de Remoray et sa couronne de tourbières, classés en Réserve Naturelle Nationale depuis 1980 ; et au second plan, le lac de Saint-Point, l’un des plus grands lacs naturels de France. Véritable sanctuaire de biodiversité, la Réserve du lac de Remoray abrite une faune et une flore remarquables liées en particulier aux milieux humides : Bécassine des marais, Râle d’eau, Oeillet superbe, Primevère farineuse, Cuivrée de la bistorte, Leucorrhine à front blanc, etc. Mais attention, l’accès au cœur de la Réserve est interdit ; aussi ce patrimoine naturel remarquable est à découvrir à la Maison de la Réserve à Labergement Sainte-Marie. En savoir plus sur la Réserve Naturelle Nationale du Lac de Remoray : www.maisondelareserve.fr/
L'église de Remoray a été construite au 19ème siècle dans un style néogothique très homogène.A proximité, l'ancien presbytère à été réhabilité en Maison du Patrimoine en 2015 et bénéficie de la marque Valeurs Parc comme site de visite. Les pièces et le jardin ont été reconstitués tels qu'il étaient au 19ème siècle. L'histoire de la région, les traditions, les parlers locaux, sont quelques uns des thèmes développés au cours des vistes. Et unique au monde, le papier peint panoramique de la chambre d'apparat est à ne pas manquer ! (www.patrimoine-remoray.fr).
Ce petit édifice en bois et son équipement, encore bien complet à Remoray, avec son joug auquel il ne semble manquer que les lanières est aussi appelé "métier à ferrer". Il servait à immobiliser les gros animaux, chevaux et bovins, pour réaliser le travail de ferrage. La construction se devait d’être très solide pour supporter la force des bêtes, pas toujours coopératives, et la sécurité du maréchal-ferrant.
Le moulin fait partie intégrante de l’Abbaye du Mont Sainte Marie. L'Abbaye de Mont-Sainte-Marie est une abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle à partir d'un ermitage et démantelée à partir de 1790 à la Révolution française. Elle était située dans la vallée des lacs Saint-Point et Remoray en bordure du Doubs. Elle dépendait des sires de Salins et des princes de Chalon-Arlay.
Un monastère est un espace clos ; l’abbaye est entourée d’une muraille qui garantit la "clôture" et assure la sécurité aux époques troublées de l’Histoire. L’accès se fait par un édifice d’entrée : la porterie.
Vendue en 1792 comme Bien national avec les autres bâtiments de l’Abbaye, la porterie est devenue ici une scierie puis, plus récemment, une miellerie très réputée pour la qualité de ses produits: le Rucher des 2 Lacs.
Vous trouverez une charmante petite plage surveillée en juillet / août et aménagée avec des tables pique-nique et une aire de jeux. De plus, la pêche est possible sur le Lac de Remoray en barque uniquement, location possible dans le village de Labergement-Ste-Marie. Un petit sentier vous mènera jusqu’au Belvédère des 2 Lacs où vous profiterez d’une jolie vue sur les Lacs de Remoray et de Sint-Point
Située dans la haute vallée du Doubs (25), la Réserve naturelle nationale du lac de Remoray se caractérise par une juxtaposition de milieux forts différents : un lac d'origine glaciaire, des gravières, des marais, des tourbières, des prairies agricoles et une forêt.
Chacun de ces milieux abritant une faune et une flore spécifiques, l'ensemble de la Réserve naturelle présente une richesse écologique hors du commun : plus de 5000 espèces ont été inventoriées.
Depuis 1985, l’association des Amis de la réserve naturelle du lac de Remoray s'est vue confier la gestion de cet espace protégé par convention signée avec le Ministère en charge de l'Environnement. Elle y assure la surveillance, l'entretien, le balisage et le suivi scientifique, sans oublier sa mission pédagogique auprès du public. L’équipe assurant la gestion de la réserve se démarque notamment par son expertise entomologique (étude des insectes).
La fragilité du site le rend interdit au public, hormis sur la base de loisirs de Labergement-Sainte-Marie.
Dans la réserve naturelle, 52 espèces d’odonates (nom scientifique donné aux libellules) sont présentes. Vous pouvez en observer près d’une vingtaine le long du Sentier de la Biodiversité à la belle saison, entre mai et octobre. Essayez de les reconnaître !Insectes au cycle de vie souvent méconnu, les odonates peuvent passer plusieurs mois, voire années, au stade de larve au fond de l’eau, puis émerger et déplier leurs ailes pour voltiger dans les airs.D’autres anecdotes surprenantes vous attendent sur le sentier !
Avez-vous remarqué ces grands nids perchés dans les arbres sur l’île du plan d’eau de la Seigne ? C’est la héronnière, lieu de reproduction du Héron cendré de mars à juin.Ce grand échassier représente une espèce emblématique pour la réserve naturelle puisqu’il est à l’origine de sa création en 1980.A l’époque, l’espèce était encore peu commune dans la région et la héronnière, installée sur l’autre rive du lac à ce moment-là, était l’une des plus hautes en altitude d’Europe.L’ilot est également utilisé en tant que dortoir par les Grandes Aigrettes et Grands Cormorans en période hivernale.
A l’ombre de la haie, essayez de reconnaître les arbres et arbustes locaux qui la composent.Ses rôles sont multiples, pour la biodiversité mais pas seulement! Devinez les services écosystémiques que nous rendent les haies grâce au panneau d’interprétation associé. Préservons le rôle de refuge des haies en évitant de les tailler du 16 mars au 15 août !
Afin de faire connaître les richesses présentes dans la Réserve naturelle, de vulgariser les connaissances scientifiques et de promouvoir l'éducation à l'environnement, la Maison de la Réserve, structure d’animation, a été créée. Elle vous fera découvrir les secrets de la nature jurassienne à travers des expositions accessibles à tous types de public. Etape incontournable, la Maison de la Réserve vous propose 500m² d'expositions interactives et originales dédiées à la faune et la flore des Montagnes du Jura. Les principaux objectifs de la Maison de la réserve sont de faire connaître les richesses présentes dans la Réserve naturelle nationale du lac de Remoray, de vulgariser les connaissances scientifiques et de promouvoir l'éducation à l'environnement. A travers 6 salles d’exposition, vous découvrirez les milieux naturels qui composent la Réserve naturelle (forêts ; marais ; lacs...), ainsi que la faune jurassienne sous forme d’animaux naturalisés présentés dans leur habitat reconstitué. Une exposition dédiée à la Réserve naturelle du lac de Remoray vous permettra de comprendre son intérêt et sa réglementation, mais aussi d’en apprendre un peu plus sur des espèces emblématiques des milieux jurassiens. Vous pourrez également admirer des expositions artistiques renouvelées tous les 3 mois (peintures, photographies, sculptures...) sur des thèmes naturels. Avec la Maison de la réserve, il est aussi possible de découvrir la faune sauvage dans son milieu naturel à travers des sorties découverte organisées en extérieur lors des vacances scolaires de février et de juillet-août. Un animateur passionné vous y apprendra à reconnaître les traces et indices laissés par les animaux sauvages, à identifier les oiseaux, … Renseignements : 03 81 69 35 99 ou info@maisondelareserve.fr / www.maisondelareserve.fr Ouverte tous les après-midis en période de vacances scolaires et seulement les week-ends hors vacances scolaires.