PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
A la découverte du tryptique : tourbière, lac et forêt d'altitude !
Devant le village vacances le Duchet, sortir du parking pour retrouver la RD 232 en direction du hameau Les Piards. Tourner sur la gauche en direction du lieu-dit "Les Fans". Descendre en fond de vallon et atteindre un croisement, Route de la Faicle.Suivre celle-ci, à gauche, en direction de Chaux-des-Prés.Tourner sur la D 146 à gauche, traverser le village de Chaux-les-Prés et arriver à la bifurcation indiquant à droite Château-des-Prés (D 28).Suivre la route de Château-des-Prés, admirez la tourbière des Douillons depuis le belvédère sur votre droite. Poursuivre sur la D 28 jusqu'à l'arrivée de Château-des-Prés. Emprunter, en face d'un calvaire, un chemin carrossable sur votre gauche : le suivre en passant à proximité de la maison n° 10 et déboucher sur la D 437.Traverser avec prudence la route départementale pour emprunter le chemin blanc qui se trouve dans le virage à droite de la route. Au croisement suivant, partir à gauche et traverser le Pré Basset. À la lisière du bois, continuer à droite et arriver à proximité d'une bâtisse.Obliquer à gauche et retrouver rapidement une route forestière. L'emprunter à droite et atteindre le Belvédère du Moulin.Profiter du point de vue aménagé sur le Lac de l'Abbaye et la combe du Grandvaux puis continuer sur la route forestière.Au croisement, obliquer à droite et traverser le hameau des Cernois.À sa sortie, il faudra rejoindre le site de l'Abbaye de Grandvaux par la gauche.Après 150 m sur la D 437, prendre une petite route goudronnée à droite. Continuer sur cette route pour contourner le lac par le Sud (un beau point de vue vous attend en hauteur au Sud du lac) et rejoindre le hameau les Bez en suivant la première piste à droite.Tourner à droite, traverser prudemment le hameau et avancer jusqu'au n° 3. En face, un panneau signalétique indique la direction de Prénovel de Bise via une route forestière.Poursuivre sur celle-ci en ignorant les départs secondaires de part et d'autre et retrouver le bitume.Poursuivre quelques mètres à gauche puis bifurquer sur la première piste à gauche. La suivre tout droit jusqu'à une bifurcation en Y inversé.Partir à droite et, à la sortie de la forêt, continuer tout droit et rejoindre le poteau signalétique "Les Cuinets".Prendre à gauche le sentier et arriver au Chalet du Bief Plotet.Faire quelques mètres tout droit puis prendre la piste à gauche et entrer dans le hameau de Prénovel de Bise.Au niveau de la fontaine (eau non surveillée), traverser la D 28 prudemment et suivre la petite route jusqu'au premier chemin à gauche. Suivre celui-ci qui passe à proximité de la tourbière du bief de Nanchez.À la bifurcation, après la ligne électrique, obliquer à droite et continuer tout droit jusqu'à une bifurcation après la station d'épuration.Continuer tout droit, traverser les Vuillomets et retrouver le parking de la salle des fêtes de Prénovel.
Au départ de Prénovel (commune de Nanchez - point de location VAE au village vacances Le Duchet), cet itinéraire traverse des paysages caractéristiques du Haut-Jura : espaces de pâturages, de forêts, de combes, de tourbières et de crêts. Le sentier d’interprétation de la tourbière de Nanchez, à quelques minutes du parcours, vous fera découvrir ce milieu naturel surprenant, si précieux à préserver car il abrite une riche variété d’espèces végétales et animales. La randonnée est agrémentée par le passage aux belvédères de la Vierge et du Moulin, aménagés sur les points hauts du circuit. Ces belvédères vous permettront de découvrir les sommets de la Haute Chaine du Jura et des Alpes par temps dégagé. Cet itinéraire Jurassic Vélo Tours ne dispose pas de balisage sur le terrain.
Prénovel, Le Duchet
Prénovel, Le Duchet
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).
Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).
On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés…
Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les pelouses sèches regorgent cependant de biodiversité : germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux ; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
Le faîtage des murs en pierres sèches, ou couronnement, permet de maintenir et de stabiliser les parements (parties visibles d'un mur). Sans quoi les pierres, notamment du haut, finiraient par tomber. Ici, on peut observer une technique de faîtage où de grandes pierres plates relativement fines, appelées lauses, sont posées verticalement, et sont souvent stabilisées par des cales dans les intervalles.
Plus qu'un lieu de travail, un abri rudimentaire pour les artisans, l'atelier est, pour les gens qui l'ont occupé, un lieu investi, à la fois intime et public.Entre les outils usés, sur les plans de travail où des sciures de bois sont repoussées d'un coup de paume, c'est là que s'est construit le savoir-faire dans la clarté des grandes fenêtres poussiéreuses.
Laissez-vous guider: vous n’avez qu’à suivre le sentier de découverte des tourbières aménagé par le Parc National Régional du Jura pour mieux connaître la richesse de ce milieu humide. Traversez la forêt, cheminez sur un parcours en caillebotis, découvrez et observez les plantes propres à ce milieu grâce aux panneaux d’information qui le jalonnent. Ici, le milieu acide, froid et humide favorise l’épanouissement de plantes comme l’orcette, la myrtille, la callune, les sphaignes, l’andromède sous-arbrisseau protégé, le saule à cinq-étamines ou encore les pins à crochets. Vous pourrez varier les découvertes au gré des saisons.
C’est quoi exactement, une tourbière?
«Une tourbière se caractérise par un sol constamment gorgé d’eau, où se forme et s’accumule de la tourbe, une sorte de litière constituée de la végétation morte, mal décomposée du fait de l’absence d’oxygène»(www.life-tourbieres-jura.fr). Ce milieu d’un grand intérêt écologique est aussi exigeant pour les espèces qui y vivent, qui doivent s’adapter à des conditions de vie particulières (omniprésence de l’eau, climat plutôt froid et composition chimique du sol).
La maison rurale fut d'abord celle de l'agriculteur-éleveur à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. À partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives, "les fruitières", font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsitance. Du point de vue du bâti, la ferme tend à s'agrandir : on la rehausse d'un étage pour y aménager des chambres, on la dote parfois d'une seconde étable pour être en mesure d'accueillir plus d'animaux...