PLAN IGN
Outdoor
Vous souhaitez changer vos escapades à vélo, sortir des itinéraires de plaine et vous lancer dans l’ascension de cols de montagne. Vous n’avez que l’embarras du choix, tous plus beaux les uns que les autres, le cyclotouriste que vous êtes ne pourra qu’apprécier ces parcours.
Découvrez ces cols de légende, venez parcourir des itinéraires grandioses. Ces circuits sont uniques et il est certain qu’ils ne vous laisseront pas insensibles et resteront longtemps dans vos mémoires…
Une belle échappée entre Vercors et Dévoluy !
Cet itinéraire peut être fait en 2 ou 3 jours.Étapes proposées :Étape 1 : Gresse-en-Vercors - Col du Fau (Monestier-de-Clermont)Étape 2 : Col du Fau (Monestier-de-Clermont) - Mens puis Prébois (Terre Vivante)Étape 3 : Prébois (Terre vivante) - Gresse-en-Vercors
Possibilité de commencer la boucle depuis Monestier-de-Clermont, plus facile d'accès en transport en commun.En train :Gare SNCF à Monestier-de-Clermont ou ClellesLe calculateur d'itinéraire multimodal OùRA vous donne accès à toutes les correspondances entre les trains régionaux, transports urbains et ligne de bus départementale : www.oura.com/puis Bus : transisère ligne Monestier de Clermont-Gresse en Vercors MON06 (horaires scolaires)OU Cars Région T95 Grenoble-Mens, arrêt Monestier-de-Clermont, La poste. 1 h 10 de trajet depuis ou vers GrenobleEn covoiturage : Proposez ou réservez votre covoiturage avec la plateforme régionale Mov'Ici.
- La durée du parcours est indiquée pour des pratiquants d'un niveau estimé moyen, c'est-à-dire pour des cyclistes effectuant habituellement des sorties à 15-20 km/h de vitesse moyenne.- Vous avez la possibilité de recharger vos vélo à assistance électrique sur les bornes du réseau e Born, situées dans la plupart des communes du Vercors.Sur la route : - Je porte un casque qui devra être bien positionné. En France, le port du casque est obligatoire pour les enfants jusqu'à 12 ans.- Je porte des vêtements clairs ou fluo pour être visible.- J'applique et je respect le code de la route en tous lieux et toutes circonstances.- Je m'arrête et stationne toujours hors de la chaussée, en utilisant le bas-côté de la route.- Je garde mes détritus.- J'emporte quelques outils notamment un kit anticrevaison et un jeu de clés Allen.- Dans le Vercors j'emporte toujours une lampe frontale avec moi !
Au domaine skiable de Gresse-en-Vercors
Depuis grenoble, prendre l'A480 en direction de Gap, puis suivre l'A51-E712. Prendre la sortie N°13 (Sinard) et suivre la D110, puis la D8 en direction de Gresse-en-Vercors.Il est possible de commencer cette boucle depuis la gare de Monestier-de Clermont ou de Clelles.
Gresse-en-Vercors (domaine skiable)
L'itinéraire proposé traverse l'ensemble du Trièves. Tour à tour, face à la barrière est du Vercors, puis au pied du Dévoluy entre Obiou et Grand Ferrand, les cols s'enchaînnent pour varier les points de vue et les ambiances.
Gresse-en-Vercors (domaine skiable)
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
À la suite du débarquement allié le 6 juin 1944, des maquisards toujours plus nombreux grimpent les pas de la bordure sud-est du Vercors pour rejoindre la Résistance organisée dans le Massif qui exerce alors sur eux une grande attraction. Mais les effectifs pour garder ces passages étroits et élevés sont restés faibles lorsque la 157e Division de Réserve Alpine commandée par le général Pflaum déclenche le 21 juillet 1944 l'attaque générale en vue d'écraser le maquis du Vercors.Malgré leur courage et leur bravoure dans le combat, les gardiens des pas sont rapidement évincés par un ennemi supérieur en nombre et en armement. L'ordre de dispersion reçu dès le 23 juillet laisse la victoire militaire à l'ennemi. Des maquisards venant de l'intérieur du plateau sont également abattus lorsqu'ils cherchent à s'exfiltrer par les pas. Cette pierre, posée symboliquement au pied du Pas de la Ville, rappelle leur souvenir.
À cet emplacement une grange appartenait à un cultivateur, Gaston Faure. Aménagée à l'automne 1940 par la Section des Éclaireurs-Skieurs du 6e Bataillon des Chasseurs Alpins, elle devenait pour cette unité un Centre d'Instruction de Haute Montagne. Pendant l'hiver 1940-1941, de nombreux chasseurs y ont été formés. Ils ont eu là des chefs illustres qui se sont engagés par la suite dans la Résistance en participant aux combats du Vercors: Chabal, Tanant, Gardent, Eysseric.Le 4 juillet 1944 les troupes allemandes détruisent la maison à l'explosif en représailles de l'attaque de leur convoi, la veille, par des maquisards au col de l'Allimas.
Dès le lendemain de l'embuscade qu'elles ont subie le 3 juillet 1944 au col de l'Allimas, les troupes allemandes opèrent de sanglantes représailles auprès de la population civile. Elles arrêtent une vingtaine d'hommes, les rassemblent sur la place de la mairie et leur font endurer un brutal interrogatoire au premier étage du bâtiment.Parmi ces derniers, 5 habitants du village sont retenus et abattus à cet endroit même: Alexis Garnier (42 ans), Gaston Faure (44 ans), Raymond Cuchet (27 ans), ainsi que deux jeunes frères, Edmond (21 ans) et Marcel Martin-Dhermont (20 ans).
Au départ du Col de l'Arzelier, partez à la découverte des jeux du Bois Mauret. Installés entre deux arbres ou jaillissant du sol, le cercle du Gnome, les Sorciers Pétrifiés , le Sylphe et l'Ondine sont autant de divertissements à ne pas manquer. Pour y jouer, il suffit de ramasser quelques cailloux en chemin pour servir de pions, de se munir de 4 dés magiques... et de suivre les conseils du magicien !Les jeux du Bois Mauret sont ouverts aux familles et aux groupes. Renseignements dans les offices de tourisme du secteur Trièves.
En ce lieu, une scierie travaillait le bois des forêts alentours. Elle appartenait à Paul Cotte âgé de 43 ans en 1944. Lorsque le 3 juillet vers midi il est alerté par téléphone de l'arrivée imminente d'un convoi allemand par la route de St Michel-les-Portes, il en informe sans tarder ses voisins maquisards à Font Rousse. Jean Beschet, chef du camp, décide alors de monter aussitôt l'embuscade au col de l'Allimas. À l'aube du 21 juillet 1944, lors de l'offensive générale allemande contre le Vercors, la scierie Cotte est occupée et sert d'abri à un PC. Le scieur est emmené comme otage avec 10 autres hommes des alentours pour porter des charges au service de l'ennemi dans l'attaque du pas de la Selle. On le relâche le 24 juillet en même temps que 2 autres otages.
Le 4 juillet 1944, 2 maisons du hameau appartenant à Mme Freydier sont détruites par les troupes allemandes d'occupation, à la suite de l'embuscade opérée la veille par les maquisards de Font Rousse au col de l'Allimas.La première, ici en bordure de la route, réparée à neuf en 1938, couverte en tôle ondulée, comprenait 4 pièces, 1 cave et 1 grange. La seconde, toute proche, couverte en chaume, comptait 2 pièces, 1 cave, 1 grange, 1 écurie, avec tous les instruments agricoles en usage. Le 21 juillet 1944, la bergerie de Léon Maurice est brûlée au cours de l'attaque du sud-est du Vercors dans le cadre de l'offensive générale opérée par la 157e Division de Réserve sous le commandement du général Pflaum.
Entre le Mont Aiguille et le Grand Veymont, le hameau de la Bâtie est niché à plus de 1100 m d'altitude. Ici ne vivent que quelques habitants à l'année, regroupés autour de la chapelle. Jusqu'en 1858 et son rattachement à Gresse-en-Vercors, la Bâtie était une paroisse à part entière. Au XVII siècle, le hameau regroupait 22 familles, soit environ 100 habitants. La Chapelle qui a été reconstruite à la fin du XVII ième siècle, est orientée au sud-est: elle est typique des chapelles de montagnes, avec des murs épais, son porche semi enterré et ses petites ouvertures.
Le 24 juillet 1944 des soldats allemands à la recherche du jeune maquisard Georges Mouttet, alors absent du domicile familial, soumettent sa mère veuve, Blanche Mouttet, à un interrogatoire accompagné d'atrocités. Ses cris sont entendus par la voisine. N'obtenant pas les informations réclamées au sujet de son fils, les tortionnaires l'achèvent à coups de pioche. Son corps brûle dans l'incendie de sa maison qui gagne le hameau, tout en épargnant la seule maison située de l'autre côté de la route.
Le courant romantique connaît son apogée au XIXe siècle. La montagne devient un sujet central dans les peintures de paysage et s’accompagne souvent de scènes agraires qui relatent un idéal d’harmonie. Le Mont Aiguille offre alors à ces artistes une esthétique qui sera explorée à partir des différents points de vue que permettent les sommets et plateaux alentours. Le style de l’époque nous montre un Mont Aiguille idéalisé, symbole d’une nature harmonieuse. L’humain y apparaît discrètement, dans ses occupations quotidiennes ou en contemplation. Il se dégage de ces peintures une impression de sérénité et de tranquillité qui rompt avec le tumulte de nos vies contemporaines.
Gresse-en-Vercors est une petite station de sports d'hiver de 400 habitants, nichée entre la barrière Est du Vercors et l'alpage du Serpaton. L'église du village a été édifiée dans le style traditionnel des vieilles chapelles montagnardes. Elle est le plus ancien monument de style ogival de la région. Sa construction remonte au XIIIème siècle pour sa partie inférieure. Une grande quantité de ses très belles pierres fût taillée sur les hauts plateaux du Vercors à près de 1800 mètres d'altitude.