PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Tantôt au bord de l'eau, tantôt dans les bois, mais le plus souvent au plat, cette journée se déroule entre patrimoine architectural et fenêtres s'ouvrant sur les sommets, au cœur du refuge des oiseaux et des écureuils.
Après la descente par le sentier jusqu'à la Chapelle Ste Agathe, franchir le pont et partir à droite sur les pistes de ski nordique le long de l'Aigue Blanche
Traverser de nouveau l'Aigue-Blanche sur le pont à droite au niveau du parking de Clot La Chalpe, longer brièvement la D5 puis continuer sur une piste tout droit et toujours le long de l'Aigue Blanche.
Remonter ensuite sur le PR jusqu'à la D5 et la longer vers la gauche jusqu'à l'entrée de La Rua de Molines.
Au cimetière, descendre à La Rua et de la remarquable église Saint Romain. Traverser le hameau puis traverser et longer une dernière fois la D5
Prendre la piste PR à droite en direction de Pras Bas.
A Serre des Chabrands, quitter le PR pour la piste herbeuse à gauche en direction de Prats-Bas. Passer en contre-bas de Prats Bas.
Traverser la route secondaire pour continuer sur la piste en face vers Aiguilles par l'oratoire (Sommet Bucher et demoiselle coiffée à voir à gauche), Les Mayts et La Pignée (chapelle), à flanc à travers la forêt de Chanteloube. A la chapelle de La Pignée, descendre à gauche.
Traverser la passerelle et longer le front de neige.
Du front de neige d'Aiguilles, remonter sur une autre piste forestière en direction des Sagnières et du Peynin et rester sur la piste principale à travers la forêt de Marassan, direction Abriès (ne pas aller vers la bergerie ni vers le col de la Lauze !). C'est une large piste roulante, plus ou moins plane, avec quelques zones d'éboulements et des pétrifications. Au bout de la piste, c'est un sentier jalonné PR, qui descend en serpentant en sous-bois dans une pâture à vaches (refermer les portes !). Il débouche sur une piste au bord du Guil, au niveau d'un oratoire.
Continuer à droite vers le Pont de Guillestre (qui mène à Abriès). Sans franchir le pont, continuer sur la piste de La Chayme en rive gauche du Guil, jusque Ristolas. Le gîte du Fontenil se situe dans le village.
Etapes :
Gîte du Fontenil : www.fontenil.fr/la Monta : www.refuge-queyras-la-monta.com/le 7 degrès est (l'Echalp) : www.gite-7degresest.com/pour la Monta et L'Echalp, sortir de Ristolas aux Ayres et continuer sur le GR58, en rive gauche du Guil. Ces gîtes permettent d'envisager pour le lendemain un aller-retour optionel dans la vallée du Viso, réserve Natura 2000.
A faire :
Si vous êtes bon marcheur, l'aller-retour jusqu'au Col Vieux par les lacs Foréant et Egorgéou sur le GR58 vaut largement une nuit supplémentaire à L'Echalp ou à La Monta. Ce sera une journée de repos pour les chevaux car c'est un itinéraire non adapté. En fin de journée, Abriès se révèlera intéressant tant d'un point de vue culturel (pierres écrites) que gastronomique (charcuterie, confiture...).
Parc Naturel Régional du Queyras : respecter le règlement. Certains sites sont sensibles : rester sur les sentiers. Zone de pâturage : respecter les indications concernant les chiens de troupeaux. Respecter les précautions spécifiques liées au milieu montagnard (météo, chutes de pierres...)Cavalier bon marcheur, cheval solide et entraîné. Etant donné les dénivelés, la vitesse est estimée généralement à 3 km/hPour randonner dans le Queyras avec un professionnel du tourisme équestre, contacter Amandine Emery aux Sabots de Vénus ou Vincent Rasse à l'école d'équitation du Lac.
Paisible comme l'Aigue-Blanche, musicale comme le chant des oiseaux cachés dans les Bois de Chanteloube et de Marassan, lumineuse comme le vallon de Ristolas arrosé par le Guil, cette journée est une parenthèse de verdure.
Ristolas / La Monta / L'Echalp
Saint-Véran / La Chalp
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
L’église est composée d’une nef unique et de 4 travées dotées d’une voute en tuf. Son clocher de 10 mètres de haut fût conçu comme une tour défensive. En 1575 il servit d’abri pendant les guerres de religions. Les protestants le transformèrent en prison et y enfermèrent et torturèrent des personnalités locales dites ‘fervents catholiques’. Entre 1628 et 1637, l’église fût reconstruite et une travée supplémentaire fût ajoutée pour accueillir le nombre croissant de catholiques dans le Queyras suite à la révocation de l’Edit de Nantes.
Au XVIème siècle les guerres de religions font rage dans toute la France. Des troupes protestantes s’installent dans le Queyras. En 1561 une communauté protestante se forme à Abriès. De 1574 à 1583 les altercations apparaissent et en 1587 le Queyras est protestant. L’édit de Nantes (1598), établi par Henri IV, instaure la liberté de culte et apaise les conflits. A son arrivé au pouvoir Louis XIV cherche à unifier le royaume sur le plan religieux. Après de multiples persécutions, il révoque l’Edit de Nantes en 1685. A l’instar des protestants de France, de nombreux Queyrassins décident de migrer en Suisse, en Allemagne, en Amérique latine ou en Afrique du Sud. La chapelle Saint Louis fût érigée après la révocation de l’Edit de Nantes sur les fonds donnés par Louis XIV.
L'Eglise Saint-Jean-Baptiste du village d'Aiguilles est un élément important du patrimoine de la commune, dont les habitants restent très attachés. Construite au Moyen-Age, l'église, le cimetière et le presbytère ont été emportés par une crue du torrent du Lombard le 24 juin 1431. Reconstruite en 1433 à l'emplacement actuel, où se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle a souffert pendant les guerres de religion et subi deux incendies, avant d’être encore entièrement rebâtie au XVIIe siècle.
Belle vue sur le vallon du Lombard. On voit à droite, le Serre de l’Aigle et le Petit Rochebrune au fond du vallon.
Souvent attribués au catholicisme, les oratoires tirent leurs origines des religions païennes. En effet, les menhirs, les totems, les laraires romains, les fontaines et les arbres sacrés sont certainement leurs ancêtres. Ce n’est qu’au moyen-âge que la transition va commencer. De fait, les populations locales ne sont pas enclines à abandonner leurs croyances au profit d’une nouvelle religion. Les émissaires de l’église cherchant à convertir la population en douceur vont dans un premier temps adosser une croix sur les lieux de cultes existants. C’est le début de l’intégration de la nouvelle religion qui mit des siècles à se faire.
En remontant la piste forestière, des vues sur la vallée du Guil se dévoilent. Au fond on peut voir, les crêtes de la Plate et de Croseras délimitées par la caractéristique Dent du Ratier. Sur la droite, plus proche, le pic de l’Agrenier surplombe la vallée du Guil.
L’eau trouve toujours un chemin ! Elle s’infiltre dans le sol, elle avance, elle ronge et elle creuse. Quand les roches sont trop dures, l’eau se détourne et cherche un passage plus tendre. Par ses actions, l’eau érode les roches et dissout des minéraux qu’elle entraine dans son déplacement anarchique. Enrichie en gypse et calcaire, l’eau retrouve l’air libre ici. Le calcaire va précipiter et emprisonner toutes sortes d’éléments (feuilles, cônes de résineux, branches mortes…)