PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Prenez du recul sur les reliefs emblématiques des Alpilles grâce à cette balade accessible à tous et pleine de sensations !
Du parking, revenir sur la D25a. L'emprunter à droite en direction d'Eygalières et bifurquer à gauche sur le chemin d'Estandedou. A la "patte d'oie" rester sur la droite, chemin Saint-Jean, jusqu'à la fin des habitations.
1- Suivre le GR® à droite. Emprunter le chemin de gauche au croisement et continuer sur 4 km jusqu'à la route D24, en laissant sur les côtés les chemins rencontrés.
2- Traverser la D24 et emprunter un sentier qui monte à droite jusqu'à un collet. Passer devant un large chemin qui s'enfonce à gauche et reprendre un sentier en contre-bas et parallèle à la route.
3- Remonter sur la D24, passer le petit pont de pierre et dans le virage emprunter le chemin à droite. Au carrefour suivant, rester à gauche. Juste après, grimper à gauche et passer une barrière.
4- Continuer sur ce chemin jusqu'à une autre barrière. Là, tourner à gauche pour rejoindre la D25a. Descendre sur la route jusqu'après les barres rocheuses et emprunter à gauche le premier sentier.
5- Longer la clôture et les oliviers jusqu'à un escabeau. Continuer, puis au prochain croisement, bifurquer 2 fois à droite. Passer devant un oratoire, emprunter à gauche la D25a et rejoindre Aureille et le point de départ.
Consulter les horaires pour la commune d'Aureille sur le site www.lepilote.com
En été, les espaces naturels sont plus exposés aux risques d’incendie. L’accès est réglementé par arrêté préfectoral du 1er juin au 30 septembre pour protéger les promeneurs et les sites. Renseignez-vous pendant la période estivale au 08 11 20 13 13 (prix d'un appel local) ou sur bpatp.paca-ate.fr/
Parking du stade, Aureille
A 8 km de Mouriès par la D17 puis la D25A.
Aureille
Partez d'Aureille, petit village typiquement provençal entre Alpilles et Crau, pour ensuite grimper en coeur de massif et flirter avec ses paysages calcaires. La Caume, les Calans, les Opies et bien sûr les Civadières... autant de reliefs à admirer, pour en avoir plein la vue !
Parking du stade, Aureille
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Alors que le village était déjà doté d'une église, la construction de Notre-Dame-de-l'Assomption fut initiée par l'abbé Pauleau, arrivé à Aureille en 1867. La première pierre fut posée par l'archevêque d'Aix, Georges Chalandon, le 31 mars de cette même année. Ses plans et son style néo-roman sont l'œuvre de l'architecte arlésien Auguste Véran.
L'amandier a les fleurs blanches rosées qui apparaissent avant les feuilles. Premier fruitier à fleurir (février/mars), il annonce l’arrivée du printemps. L’amande, « amendo » en provençal, est originaire d’Asie Occidentale et fut implantée en Provence au Ve s. av J.-C. Elle a connu son essor au Moyen Age, avec son introduction dans la cuisine traditionnelle. Depuis le gel de 1956, sa production a fortement diminué, mais aujourd’hui des initiatives cherchent à la restaurer.
Suite aux pressions tectoniques des plaques eurasienne et africaine, et le plissage des roches que cela a créé, le massif des Alpilles permet de retrouver des strates géologiques apparentes, appelées "banc calcaire". Ces strates correspondent chacune à un ensemble sédimentaire plus ou moins homogène qui s'est formé sur de nombreuses années entre deux surfaces parallèles. Ces surfaces correspondent majoritairement à de rapides variations environnantes.
Situé à l'extrémité sud-est des crêtes des Alpilles, le domaine de la Vallongue possède une surface de 38 hectares sur laquelle sont produits vins et huiles d'olives. Ces vignobles sont cultivés de manière biologique depuis 1985. Rouges, rosés et blancs bénéficient de l'Appellation d'Origine Protégée (AOP) Les Baux de Provence et de l'Indicateur Géographique Protégé (IGP) Alpilles de la Vallongue, témoins d'un réel savoir-faire.
C'est en présence de chênes Kermès que s'observe la Fauvette pitchou, qui apprécie tout particulièrement ces arbres. Caractérisée par son oeil cerclé de rouge, cette espèce possède peu de facultés d’adaptation, ce qui la rend dépendante du milieu naturel méditerranéen et à la végétation de faible altitude et de forte densité. Insectivore, elle semble également se nourrir de matière végétale durant les saisons plus rudes. Elle n'apprécie pas être dérangée.
Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) est un rapace de grande taille spécialisé dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents. Excellent planeur, il se déplace habituellement sans battre des ailes, profitant au maximum de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues. Il affectionne les milieux boisés, où il construit son nid, bordés de milieux ouverts qui lui servent de terrain de chasse : praires pastorales, garrigues, pierriers et cultures sont abondantes en lézards et couleuvres. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique, et revient dans les Alpilles de début mars à fin septembre pour se reproduire.
Culture emblématique du territoire des Alpilles, l'olivier est le symbole du climat méditerranéen sec. Ses troncs multiples sont la conséquence d'un recépage au niveau de la souche suite à un gel important en 1956. Aujourd’hui, certaines des olives et des huiles produites dans les Alpilles sont reconnues à l’échelle nationale et internationale, bénéficiant de l'Appellation d'Origine Protégée (AOP).