PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Depuis la place centrale, observez les « maisons à cornières ».
Elles sont composées, au rez-de-chaussée de galeries couvertes qui permettent aux artisans et commerçants d’avancer leurs échoppes.
C’est en même temps un lieu de passage qui protègent leurs clients du soleil et de la pluie. L’étage des maisons sert de lieux d’habitations.
La place centrale, véritable lieu de vie, est grande pour accueillir notamment le marché du lundi matin, instauré depuis la création de la Bastide.
En 1870, bien que le château est détruit depuis le XIIe siècle, la tour encore présente, qui sert alors de prison, s’écroule en emportant avec elle, trois maisons et la mairie. Les pierres de la tour sont stockées, certaines vendues à de riches notables et commerçants, et le reste servira à la construction de l'actuel Hôtel de Ville terminé en 1890.
Aujourd’hui la place porte le nom du Colonel Parisot, personnage important de l’histoire de notre territoire. En 1941, Maurice Parisot, haut fonctionnaire révoqué par Vichy, décide de
mettre sur pied un bataillon de guérilla pour combattre l’occupant. Dans la clandestinité, armé grâce à l’aide d’un agent secret britannique le « Bataillon de l’Armagnac » jouera un rôle crucial dans la libération du Sud-Ouest de la France pendant la Seconde Guerre mondiale
Le second pilier est estampillé d'une croix pattée.
Construit vers le XIIe siècle, l’hôpital de la ville se trouve alors sur la place centrale à proximité du château et de sa tour et à l’intérieur des remparts de la ville.
En 1465, la veuve du Duc de Bouillon cède à la ville d’Aignan, contre une redevance annuelle d'une paire de gants blancs, la grande maison qui sert d’hôpital et la forêt de Naoucrouts (qui signifie neuf clés). Cette forêt est devenue la forêt communale d'Aignan, avec sa base de loisirs.
Entrez par la porte rouge et montez au 1ère étage.
Depuis juillet 2017 cet espace culturel est consacré à « La bande à Bonnot et Paul Fontan (1880-1914), Mousquetaire du 20ème siècle ». Cette exposition pérennise la mémoire de cet enfant du pays.
Paul Fontan, né à Aignan le 30 octobre 1880, est officier de la gendarmerie française et militaire. Le 28 avril 1912, il participe activement à l'arrestation de l'anarchiste Jules Bonnot qui est le meneur de ce que la presse appelle « La bande à Bonnot », un groupe illégaliste ayant multiplié les braquages et les meurtres en 1911 et 1912. Paul Fontan s’illustrera ensuite par ses actes de courage et de bravoure. Il décède en décembre 1914 dans la Somme.
De septembre à juin, le lundi de 9h30 à 12h30 et, du 1er juillet au 31 août, du lundi au samedi de 9h00 à 12h00, Roland Sousbies, vous partagera sa passion pour l’histoire de Paul Fontan.
Parallèle à la rue principale du Moyen-Âge, la rue Saint-Saturnin, vous apercevrez ici tout ce qu’il subsiste d’une maison forte du XIVe siècle. Les éléments en brique cru traduisent des restaurations effectués en temps trouble : gain de temps et matériaux manquants. Elle comportait vraisemblablement un étage supplémentaire.
Au bout de la rue les maisons à colombage et en torchis, sont plus modestes que celles rue Saint-Saturnin. Communément appelées “les Granges”, elles datent du XVe siècle et abritaient des habitations qui se trouvaient face aux remparts.
Seule la “Maison Bleue” a été restaurée et sauvée par la mairie récemment.
L’église est dédiée à Saint-Saturnin ou Sernin, Evêque de Toulouse, mais elle est également dédiée à Saint-Laurent et on la trouve parfois mentionnée sous cette appellation.
Au XIe siècle une première église voit le jour, modeste, elle comprend trois absides ouvertes directement sur trois nefs, sans transept. Les murs en petit appareil, sans contreforts, ne devaient supporter qu'une simple charpente. On retrouve des traces de cette première église sur l’abside située dans le prolongement de la façade.
Au siècle suivant, pour construire des voûtes, on élève des contreforts extérieurs en moyen appareil, et à l'intérieur des colonnes qui portent les arc en doubleaux.
Symbole de l’art roman, l’église est richement décorée par une une corniche à modillons séparés par des métopes et un portail sculpté.
Par suite de défauts dans la construction, la partie nord est refaite et l'absidiole nord renforcée par un contrefort démesuré, tandis que l'ensemble des murs sont surélevés dans un but défensif.
Elle possède un massif clocher carré.
C'est donc un édifice composite fortifié qui garde toutefois de beaux vestiges de style roman, notamment son décor sculpté.
À l'intérieur, on trouve des chapiteaux de l'arcature, du doubleau et de l'arc triomphal du sanctuaire ainsi que de ceux de l'arc d'entrée de l'absidiole méridionale.
Deux chapiteaux sont notables :
- Christ assis qui bénit de la main, il est encadré de saint Pierre, reconnaissable à sa clé accompagné de deux apôtres.
- Daniel dans la fosse aux lions, thème fréquent dans l'ouest de la France.
Les fenêtres ont été refaites dans un style gothiques.
Elle subit au cours des siècles des dégradations multiples au cours de la Guerre de Cent Ans, puis aux Guerres de Religion. Elle est fortement remaniée et agrandie jusqu'au XIXe siècle, mais elle conserve des vestiges remarquables de son architecture et de sa décoration d'origine.
Sur le côté gauche du portail, dans le recoin du mur, finement gravé dans la pierre on remarque un labyrinthe.
Enigmatique symbole, régulièrement observé par les visiteurs, se même labyrinthe se retrouve dans quelques points du globe : Irlande, Portugal et Pérou notamment.
A ce jour les hypothèses les plus variées n'offrent pas d'explications à ce dessin. Cela pourrait être une signature de compagnon, une indication cultuelle de prière, évocation de rites préchrétiens, localisation de lieu tellurique ou prosaïquement signalisation d'un trésor... le mystère demeure.
Elle est au Moyen-Âge la rue principale de la ville avec de nombreux commerces d’artisans, elle est alors composées de maisons à colombage presque toutes entièrement disparues. Entièrement rénovée en 2022 elle a permis de découvrir et mettre en valeur de nombreux morceaux d’histoire de la ville.
Au n°24 : Observez un vestige du mur d’enceinte datant du XIVe siècle. Pendant les Guerres de Religions Aignan est ruiné suite aux nombreux conflits et aux destructions incessantes. Cependant le village doit continuer à se protéger. Les murs d’enceintes sont alors resserrés, la “Porte de Sus” est ici, et l’Eglise fait désormais partie elle même du rempart.
Au n°22 : Ancienne Maison Comtale.
C'est dans cette maison, à la fenêtre du 2° étage donnant au sud, que fut tué d'un carreau d'arquebuse, en 1590, le gouverneur de la ville qui parlementait avec les assaillants du Baron de Sus.
Salle des fêtes : Des sépultures du Xe siècle ont été découvertes en 2022 ce qui laisserait à penser qu’Aignan est le premier village des comtes d’Armagnac. Sa longueur s’étendait de l’emplacement de la salle de fêtes jusqu’au n°8 de la rue.
Au n°9 : Magnifique maison à colombage du XIVe siècle aux pans de bois décorés et briquettes
Les Arènes portent le nom d’André-Ladouès, un passionné de Courses Landaises appelé “coursayre”.
Ce sont des Arènes traditionnelles avec une piste sableuse et oblongue, des gradins pouvent accueillir 2380 places dont 300 couvertes.
Dès 1890, les Arènes d’Aignan sont connues pour les courses de vaches qui y sont organisées régulièrement. Ces courses s’effectuent alors dans les arènes en bois démontables, avec le temps, elles se fragilisent et en 1931 la municipalité décide de faire des arènes en ciment armé. Elles sont inaugurées les 4 et 5 septembre 1932 avec la présence d’un ancien conseiller général du canton d’Aignan et ministre de l’Agriculture Abel GARDEY.
A l’origine les arènes ne sont destinées qu’à la course landaise. Depuis 1993, elles accueillent des courses espagnoles (Corrida) par le biais de la feria mise en place par l’association Aignan y Toros. Entre 2010 et 2011 les arènes ont subi des travaux de réhabilitation.
Aujourd’hui, la Corrida de Pâques est un événement majeur qui se joue chaque année et qui attire de nombreuses personnes venues de toute l’Occitanie et bien au-delà.
Elles sont ouvertes tous les lundis de 10h à 12h et sur rendez-vous. Bernard, notre ambassadeur vous racontera l’histoire de ces arènes et vous livrera tous les secrets de la course landaise.