PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Ce circuit vous permettra d'arpenter les chemins des communes de Ménigoute et de Fomperron. Vous découvrirez notamment le site de l'étang de Bois Pouvreau et ses chaos granitiques, la source pérenne de Fomperron ou encore la place des cloîtres de Ménigoute.
Bleu
rond bleu CCPG
Boucle
De 2 à 3 heures
Nature (faune, flore)
Téléphone filaire : +33 5 49 64 24 24
Mél : tourisme@cc-parthenay-gatine.fr
Site web (URL) : www.osezlagatine.com/accueil.html
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Depuis sa source, à Vouhé, jusqu’à Ménigoute, la Vonne
sillonne les terres granitiques de Gâtine et reçoit les eaux
de plusieurs affluents. Cette rivière serpente ensuite à
travers les terrains calcaires du plateau du seuil du Poitou,
avant de se jeter dans le Clain, à Vivonne. Plusieurs sites
archéologiques ménigoutais attestent d’une présence
humaine dès l’époque préhistorique sur les bords de la Vonne, notamment à la Boutinière et à la Brouinière, où des burins, grattoirs et lames ont été mis au jour. Durant l’Antiquité, l’occupation du territoire a perduré, comme
en témoigne l’important site gallo-romain de Sanxay situé
à proximité. A partir du XIVe siècle, les eaux de la Vonne
et de la Valouze (l’un de ses affluents) ont été utilisées
pour le fonctionnement de moulins à farine.
Défriché notamment au Moyen Âge par les moines, le territoire reste encore très fortement boisé. Forêts et bois de Gâtine constituent aujourd’hui d’agréables lieux de promenade et de randonnée, à l’abri des feuillages de chênes, frênes, châtaigniers ou encore
merisiers. Ces zones boisées s’intègrent dans les paysages
bocagers caractéristiques de la Gâtine, où les parcelles,
principalement dédiées à l’élevage, sont délimitées par des haies ponctuées d’arbres, et accessibles par des chemins creux.
La commune doit son nom à la présence de plusieurs
fontaines, dont une située au cœur du bourg et réputée
intarissable, connue en tant que « Fontaine Pérenne ».
Ces sources d’eau vive permettaient autrefois d’alimenter un grand nombre de lavoirs. Occupée dès l’époque gallo-romaine, la localité a par la suite été marquée par la présence de l’abbaye cistercienne des Châtelliers, qui s’est implantée au début du XIIe siècle sur les communes de Fomperron et de Chantecorps. Dans le bourg, l’église Saint-Mesme a été construite au XVe siècle, puis partiellement restaurée à la fin du XVIIe siècle grâce
au sieur Sarson, fermier général des Châtelliers. Le
clocher date du XIXe siècle. Certains petits villages de
la commune conservent encore quelques logis anciens, d’anciens moulins transformés en habitations ainsi que d’anciens ateliers de forgerons.
D’une superficie d’environ 11 hectares, l’étang de Bois
Pouvreau est l’un des plus beaux de Gâtine. Le site est
inscrit au titre des monuments naturels et fait l’objet
d’un classement en ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt
écologique, faunistique et floristique), car on y voit
quelques plantes rares en Poitou-Charentes, comme
la châtaigne d’eau. Peuplé de nénuphars, l’étang est
bordé par des chênes, dont certains sont centenaires.
D’importants chaos granitiques (nommés localement
« chirons ») sont également visibles sur les abords
ou émergent de l’eau, et peuvent évoquer des formes
animales… Cet espace naturel, très apprécié par les pêcheurs et les promeneurs, conserve aussi les ruines d’un ancien château fort, mentionné dans les archives au début du XIIIe siècle, et qui a été rasé en 1471 sur ordre de Louis XI. Il ne reste aujourd’hui qu’une tour de cette ancienne forteresse.
L’occupation humaine du territoire est attestée dès la
Préhistoire, mais les origines du bourg de Ménigoute
remontent à l’époque médiévale. Un premier village
s’est développé à l’ouest du bourg actuel, puis l’habitat
s’est organisé autour de ce qui est devenu la place des Cloîtres, suite à la fondation d’un collège de chanoines à cet endroit, au XIVe siècle, par le seigneur Jean de Cherchemont, chancelier du roi de France.
L’édifice le plus ancien de la commune est l’ancienne
église paroissiale Notre-Dame, bâtie au XIe siècle, et qui conserve un décor sculpté roman sur son portail occidental.
Composée de l'église Saint-Jean-Baptiste qui abrite de très belles stalles de la fin du Moyen Âge, avant de devenir l'église paroissiale elle faisait partie de l’ensemble collégial. La place
des Cloîtres, autrefois lieu d’un important marché,
correspond à l’emplacement du cimetière des chanoines,
comme le rappelle la croix hosannière placée au centre,
datant du XVIe siècle. Autour se trouvaient les logis,
les cloîtres, ainsi que l’hôtel de la Trésorerie (dit aussi
château Boucard).
construit aux XIVe et XVIe siècles,
utilisé comme hospice au XIXe siècle et qui renferme
aujourd’hui des collections d’arts et traditions rurales.
Au XVIe siècle, la physionomie du bourg a évolué, en
lien avec la construction de nouveaux édifices sous
l’impulsion de Jean Boucard, chanoine et trésorier du
chapitre.
Bâtie vers 1530 par Jean Boucard pour
abriter sa sépulture. Elle faisait partie d’une aumônerie fondée
grâce au legs d’une grande partie de ses biens. Cette rare
construction de style gothique flamboyant visible dans
le département se caractérise par une richesse décorative
particulièrement remarquable.