PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Ce circuit, qui est le plus long des parcours proposés si vous choisissez le départ d’Annecy, passe près de l’ancienne chartreuse du Reposoir et par le col de la Colombière.
Sens de parcours : aiguilles d'une montre.
Repères et connexions : le pont des Étroits de St-Jean-de-Sixt et St-Pierre-en-Faucigny (jonction et séparation avec le Tour des Glières n°45) ; Le Grand-Bornand.
Gares TER : La Roche-sur-Foron ; Bonneville ; Cluses.
Descriptif :La chartreuse du Reposoir, fondée en 1151, est un monument classé qui se visite, bien qu'il soit actuellement le siège d'un carmel. Valéry Giscard d'Estaing y fêta en 1978 sa quatrième année de présidence, où il invita tous les habitants de la commune. Sise à 1000 m d'altitude, elle pourra constituer une pause à mi-hauteur de votre ascension du col de la Colombière, (1613 m), que vous ferez par son versant nord, quelle que soit votre ville de départ.En partant d'Annecy, vous serez en itinéraire commun avec le Tour des Glières n°45 jusqu'à St-Pierre-en-Faucigny. Si l'on considère qu'en partant de Cluses vous n'éprouverez aucune difficulté de parcours jusqu'à ce même point, soyez en revanche vigilant à partir de là dans tous les cas. Vous aurez d'abord à suivre les balises d'un parcours sûr mais relativement tortueux, entre Ponchy et Thuet. Ensuite vous devrez inévitablement rouler pendant 2 km au bord de la redoutable départementale 1205, dont la circulation est néanmoins fort heureusement ralentie par un giratoire et une courbe à gauche dans laquelle vous prendrez, tout droit, la direction de Marnaz et Scionzier. Cette section relativement tranquille vous ramènera à Cluses ou à l'assaut de la Colombière, selon le cas.A noter qu'en prenant un TER entre Annecy et La Roche-sur-Foron, vous avez la possibilité de limiter votre circuit à l'ascension de la Colombière et au tour du Bargy proprement dit.
Conseil Départemental de la Haute-Savoie - 10/12/2024
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Du 01/06 au 31/10. Praticable hors période d’enneigement et en fonction des conditions climatiques. Se renseigner au préalable auprès de l’Office de tourisme sur les conditions du moment.
Téléphone : 04 50 96 69 69
Email : tourisme@cluses-montagnes.com
Site web :
www.hautesavoiexperience.fr
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PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Point culminant du domaine skiable l'hiver à plus de 2000 m d'altitude, c'est aussi une aire de décollage réputée pour le vol libre.
Sportifs ou contemplatifs seront comblés et une table d'orientation vous permettra d'observer un panorama exceptionnel à 360° sur le Jura, les Massifs des Bauges, du Chablais, des Bornes, des Aravis et du Bargy ainsi que sur le sommet du Mont-Blanc et les plus hauts sommets des Alpes.
Accessible uniquement à ski en saison d'hiver et pour les piétons en saison d'été grâce aux remontées mécaniques.
Situé à 1618 m d'altitude et ouvert de juin à octobre, il relie Le Grand-Bornand à la vallée de l'Arve. Point de départ de randonnées, c'est aussi une classique en vélo empruntée de nombreuses fois par le Tour de France.
Passage obligé pour poursuivre la Route des Grandes Alpes, vous ne manquerez pas d'y faire étape pour admirez le point de vue et les bouquetins qui viennent parfois à votre rencontre.
Elle constitue un fabuleux terrain de jeux alpins, été et hiver, au milieu des lapiaz et autres cannelures sculptés dans le rocher par l'érosion : randonnées à pieds, grandes voies d'escalade, ski de randonnée, alpinisme,...le tout à portée de Village !
Chaîne de montagne calcaire des préalpes, qui est orientée NE-SO et s'étend sur environ 25 km. Sa forme très caractéristique est composée d'une succession de combes parallèles alternant avec les sommets tels que le Mont Charvet (2538 m), le Mont Fleuri (2511 m), Tardevant (2501 m), la Tête de Paccaly (2467 m), Roche Perfia (2499 m), Tête Pelouse (2537 m), le Mont Charvin (2407 m) et la Pointe Percée (2750 m), point culminant, pour les plus connus.
Fondée en 1677, la chapelle est nichée au cœur du hameau du vieux Chinaillon. Malgré la rénovation principale en 1977, elle conserve un cachet ancien et recèle plusieurs objets qui témoignent du temps passé : du style baroque jusqu’à l’art contemporain.
La chapelle du Chinaillon est placée sous le vocable de Notre-Dame-du-Puy, afin de protéger les habitants du hameau contre l’incendie. Sur la façade, le portail est entouré de deux petites ouvertures anciennes et surmonté d’une petite niche, qui protège une Vierge à l’Enfant. Depuis 1977, la chapelle est placée sous le vocable de Notre-Dame des Neiges.
A l'origine, la chapelle était recouverte d'un enduit. C’est lors de l’importante rénovation réalisée en 1977 à l’initiative du frère capucin Barthélémy, que les murs ont été laissés avec des pierres apparentes. La dernière restauration intérieure de 2009 a permis de retrouver les couleurs douces d'antan, selon la volonté des gens du hameau.
La chapelle est surmontée d’un clocheton, à base pyramidale, surmontée d’un dôme, de la flèche et enfin la croix. Le clocher abrite une cloche fondue en 1901 par les frères Paccard, dont l’atelier se situait à Annecy-le-Vieux (aujourd’hui à Sevrier). A l’intérieur, le piédestal de deux colonnettes témoigne qu’à l’origine, en 1687, la première cloche avait pour parrain Jean-François Sonnerat-Lanioz et qu’en 1901, la cloche avait pour parrain Victor Perrissin-Fabert et pour marraine Elisabeth Tochon-Danguy. Si autrefois, Alphonse Fournier a sonné la cloche de la chapelle toute sa vie, et ce depuis son retour de la Deuxième guerre mondiale, désormais, la cloche est électrifiée et sonne à 12 h et à 19 h.
A l’intérieur, à gauche en entrant, le tableau de Saint-François de Sales, Sainte-Barbe (avec le symbole de son martyre, la tour) et Saint-Just (au dessus une Vierge à l’Enfant couronnés, très probablement Notre-Dame-du-Puy, patronne de la chapelle) est daté de 1687. Ce tableau a été offert par Dominique Tochon, curé du Grand Bornand comme en témoigne la dédicace sur la partie basse du tableau. Ce tableau est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis avril 1983. Il a été restauré récemment.
Ce thème est repris par le tableau central est dédié à la Vierge à l’Enfant, assise entourée de Saint-François de Sales à gauche et Sainte-Barbe à droite. Ce tableau a été offert en 1822 par Jean Angelloz-Diron, qui pourrait être un émigré bornandin (cf don de la famille Angelloz-Nicoud à l’Eglise également au XIXe siècle).
Ce tableau est entouré de deux colonnettes torsadées avec des angelots, l’une surmontée d’une Vierge et l’autre d’une croix. Cet ensemble témoigne de la période baroque (fin XVII/XVIIIe siècle). Jusqu’en 2009, le maître autel est un bloc de granit ; il est remplacé depuis par un autel en bois contemporain, très épuré. On remarque également une statuette d’une Vierge à l’Enfant, posée sur un globe étoilé.
Les vitraux, réalisés en 1977, sont l’œuvre de Mme Mongeaud de Thonon-les-Bains. Le premier ensemble de vitraux évoque la réalité des habitants : la ruche d’abeille figure le travail laborieux de la montagne et le mouton en alpage exprime la douceur et la tranquillité. On retrouve de nombreux symboles chrétiens : les colombes pour la paix, les raisins et les épis de blé représentent le pain et le vin de l’eucharistie. Enfin, un petit vitrail est plus énigmatique : il s’agit de Saint Charles dormant au pied de son cheval.
En sortant, on remarque le chemin de croix de la fin du XIXe siècle, mais aussi le très beau confessionnal, ainsi que le bénitier daté de 1769, situés tous deux juste derrière la porte d’entrée.
L’église du Grand Bornand a été consacrée en 1877 après 60 ans d’importants travaux à charge de la communauté. Elle témoigne du style néo-gothique typique du milieu du XIXe siècle, où l’on redécouvre l’architecture de l’âge d’or de l’Eglise catholique.
Du XIe au XIIIe siècle, il existait une simple chapelle, un appendice de l’église de Thônes, la seule du territoire paroissial actuel.
D’après la description faite dans les visites pastorales de l’Evêque de Genève au XVe siècle, l’église était alors en bois. Au XVIe siècle, en 1569, l’église brûle entièrement et les 4 cloches fondent. Elle est reconstruite dans le style baroque comme le prouvent les fonts baptismaux et le clocher à bulbe du XVIIe siècle. Le clocher, à l’origine en fer blanc (aujourd’hui en inox étamé), est le témoin de l’émigration savoyarde dans les pays germaniques.
A la Révolution française, en 1794, comme dans toutes les paroisses, l’église est pillée, le clocher est abattu et 3 des 4 cloches sont fondues. La plus ancienne cloche datée de 1767 subsiste. Au début du XIXe siècle, en 1816, l’église tombe en ruine et s’effondre sous le poids de la neige. Les travaux de l’église durent entre1817 et 1877. Le clocher à bulbe est reconstruit entre 1820 et 1845.
Le mobilier est inscrit à l’inventaire supplémentaire des MH (les fonts baptismaux, la chaire, les stalles et un tableau). Il est réalisé par des artistes du Piémont, de Val Cesia : les Gilardi et les Pellegrini. L’orgue Giroud de 44 jeux, est inauguré en 1988.
La visite est libre mais en été, la visite guidée de l'église est comprise dans la visite guidée du Village. Voici les mobiliers, pour certains classés, que vous pouvez observer dans l'Eglise :
- Toile du XVIIIe : La Vierge donnant le St Rosaire à St Dominique
- Toile peinte du XIXe : Tableau du Sacré Coeur
- Cloche en bronze de 1767
- Stalles en noyer
- Chaire sculptée en 1827 montrant les quatre évangélistes
- Retable avec une partie basse du XVIIe représentant la Dormition de Marie
- Orgues (manufacture Giroud) de 40 jeux de 1988
- Fonds baptismaux classés en bois sculpté du XVIIe et de 1829
- Autel de 1995 avec des panneaux latéraux représentants deux aspects fondamentaux de la vie économique de la paroisse : le tourisme et la vie agricole
- Crucifix en bois
Cette fresque sur le batiment de la mairie reprend le thème de la vie rurale : la vallée de l'Overan, les différents hameaux...
Magnifique torrent parmi l'un des plus poissonneux du département (truite fario méditerranéenne). Il prend sa source au pied des combes des Aravis et après avoir traverser les gorges qu'il a contribué à creuser au fil des siècles, il se jette dans l'Arve.
Il longe la route départementale et permet des pauses pique-nique tout au long de son cheminement.