PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Depuis Moirans-en-Montagne, l'itinéraire, technique dans les parties forestières en début et en fin de parcours, et roulant sur l'ancienne voie romaine, traverse le plateau du Sapey, surnommé aussi "Le Désert", pour la sécheresse de son sol.
Depuis le poteau MOIRANS-EN-MONTAGNE, suivre à gauche la route de Saint-Laurent devant le lycée (balisage VTT 108 rouge).
Dépasser le cimetière, puis bifurquer à gauche dans la zone industrielle. Passer la station d'épuration et poursuivre à droite le chemin qui passe sous la route D 470 pour atteindre Sous le Pont.
Rejoindre à droite En Var par le chemin blanc puis emprunter à gauche le sentier terreux bordé d'arbres, pour atteindre Champ Piernet.
Suivre à droite un sentier herbeux et bientôt pierreux dans le bois de la Refrèche et ses deux points de vue sur le lac de Vouglans, pour déboucher aux Araignées.
Suivre à gauche la voie qui longe la départementale, et monter la butte qui mène au parking du Regardoir.
Profiter de la vue sur le lac, longer à gauche le parking et trouver la croisée LE REGARDOIR ; un sentier s'engouffre dans la forêt sur la gauche. Suivre le chemin caillouteux par place qui vient frôler la départementale, et emprunter un délaissé de route pour déboucher à une auberge.
Emprunter 40 m à gauche la route D 301, pour suivre à droite le chemin blanc parallèle à la route.
La voie bien rectiligne descend en contrebas de l'église au carrefour la Voie Romaine (carrefour un peu compliqué : soyez vigilant pour suivre le balisage).
Traverser le carrefour pour suivre (balisage VTT 107 rouge) cette ancienne voie sans vraiment changer de cap, en traversant une route, jusqu'à la pâture de Sapey (victime d'un incendie en 2018, son paysage en est fortement modifié).
Tourner à droite sur un chemin blanc à travers des pelouses sèches (passages canadiens), passer En Sapey et atteindre la Croix de Sac.
Emprunter à droite le souterrain qui traverse la D470. Suivre la rue qui pénètre dans le village pour trouver le carrefour MEUSSIA. Prendre la première rue à droite qui rejoint la route D 27, et suivre celle-ci jusqu'à la Guille.
Traverser la route et emprunter en face le chemin blanc ombragé qui monte progressivement dans la forêt. Après une légère descente dans les pâtures, arriver au village de Coulouvre par la Côte de Guy. Traverser le village, dépasser COULOUVRE et En Chaspereille, et prolonger la route D 296 pour atteindre un hameau.
Descendre à gauche à la sortie du hameau le chemin qui conduit au coeur du village de CRENANS (fontaine).
Par la rue à gauche, (balisage VTT 108 rouge) rejoindre Sous la Crochère.
Suivre à droite le chemin caillouteux et terreux en forêt. Dépasser une sablière et rejoindre une petite route.
Bifurquer rapidement à gauche (sentier de découverte : Le lac envolé) et suivre un chemin très pierreux par place en lisière d'une zone humide, appelée l'Etang. Déboucher sur une route bétonnée à La Bessoule.
Monter cette route bien pentue à gauche. Emprunter dans une clairière 100 m avant une ferme le chemin à gauche (deux barrières agricoles à ouvrir et à fermer) pour redescendre à la Montée de la Bessoule dans Moirans-en-Montagne.
Traverser la route et suivre la rue en direction du Lycée Pierre Vernotte jusqu'au parking de départ.
Moirans-en-Montagne, devant le lycée Pierre Vernotte
Moirans-en-Montagne, devant le lycée Pierre Vernotte
Des forêts de buis, des belvédères sur le lac de Vouglans, une voie ancestrale et des fleurs en bouquets sur le plateau de Sapey.Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura
à 20 km de Saint-Claude par la D 436 puis la D 470, et à 40 km de Lons-le-Saunier par la D 52 et la D 470 en passant par Orgelet. Dans Moirans, suivre la direction du Lycée Pierre Vernotte, au nord du centre ville.
parking départ des randonnées en direction du Lycée.
Pour une sortie VTT, porter un casque et emporter suffisamment d'eau.Les chemins sont partagés avec les piétons et les randonneurs équestres, qui ont la priorité, il convient donc d'adapter et de maîtriser sa vitesse. Pour emprunter les passages VTT, ne pas hésiter à descendre du vélo. Ce parcours traverse des pâturages et emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés et à refermer les barrières en cas d'absence de passage VTT. Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains admirateurs.En cas de travaux forestiers (abattage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le jouet est un témoin du passage d’une économie domestique à une économie de marché. Au milieu du 19ème siècle, le jouet constitue un produit parmi d’autre de la tournerie, en expansion avec le développement des machines, des sources d’énergie et des réseaux commerciaux. Alors qu’en début du 20ème siècle le mode de production artisanal est encore dominant, l’industrialisation du jouet devient effective entre les deux guerres, notamment avec la spécialisation et l’autonomisation des entreprises. Ensuite, le secteur du jouet reflète la transformation des logiques industrielles et commerciales: généralisation des matières plastiques, accélération de l’innovation technologique, importance croissante du marketing…
Le passage d’une économie «familiale» à une économie de marché a dessiné un portrait nuancé du paysage industriel où se mêlent des fermes-ateliers, des bâtiments à vocation artisanale, des usines coopératives et de grands sites modernes de production de plus en plus déconnectés des spécificités locales.
Au milieu des buis et des arbustes du bois de la Refrèche, le paysage s'ouvre comme par enchantement sur les eaux du lac de Vouglans.
Construit sur l’Ain, haut de 130 mètres, le barrage de Vouglans est le troisième de France en termes de capacité de stockage: il retient quelques 600 millions de m3 d’eau, et, avec 1600 hectares de plan d’eau, il fait du lac de Vouglans un des plus grands lacs artificiels de France. En 1968, la mise en eau qui dura un an et demi, bouleversa la physionomie des rives de l’Ain et engloutit plusieurs hameaux mais aussi la Chartreuse de Vaucluse, Monastère du premier chartreux du Jura (12ème siècle).
De cette voie rectiligne dite "romaine", on sait peu de choses. Depuis Villard d'Héria, village au sud de Moirans-en-Montagne, où subsistent les vestiges d'un temple et d’un ensemble cultuel et balnéaire appartenant à un des sites gallo-romain des plus remarquables au sud de la Franche-Comté, le tracé avéré de cette voie depuis le 2ème siècle présente un axe principal depuis le lieu-dit Le Gouillat, commune de Charchilla, jusqu'au lieu-dit Sous la Razée, commune de Maisod.
De là, une première branche se dirigeait vers l’ensemble des espaces habités, à proximité et sur le Mont Rivel, autre site gallo-romain près de Champagnole. La seconde branche traversait l'Ain à gué pour rejoindre d’autres axes Nord Sud vers Salins, Besançon ou Lons-le-Saunier. Ce gué a été remplacé par un pont, attesté depuis le 13ème siècle, souvent démoli, toujours reconstruit jusqu’au Pont de la Pyle actuel qui enjambe le lac de Vouglans.
Appelés aussi "pignon en pas d'oiseau" ou "sauts de moineaux" les pignons à redents servaient de murs coupe-feu entre les maisons mitoyennes. La pose en saillie des pierres plates évitait les infiltrations d'eau (l'eau étant rejetée loin de la façade).Cet élément de la toiture, en milieu rural, est aussi caractéristique du Bugey et du Vercors (PNRHJ / Collection patrimoine).
De part et d'autre de la voie romaine, à cet endroit, subsistent plusieurs pierres caractéristiques. Leur fonction semble être celle de socle de croix ou de fourches patibulaires.
Utilisée par les pèlerins et les marchands en route pour Saint-Claude au Moyen-Age et jusqu’en 1845, la voie vit passer aussi de célèbres personnages comme Philippe le Hardi, Charles le Téméraire, Louis XI, Anne de Bretagne, François de Sale, Jeanne de Chantal ou Lamartine. Le corps de Saint-Claude, retrouvé intact en 1181, plusieurs siècles après sa mort, fit l'objet d'ostentatoires processions vers Lons-le-Saunier et Arbois en empruntant son tracé.
L’histoire de la voie et celle du pont de la Pyle apparait dans le livre “Histoire de Maisod et des territoires voisins” de J.M VUILLEMOT.
Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les pelouses sèches regorgent cependant de biodiversité : germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux ; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
Ce sont les nombreuses couleuvres du marais, aujourd’hui asséché et proche du hameau de Coulouvre, qui lui ont donné son nom. Trois entreprises de tournerie perpétuent la tradition dont une fabrique d’appeaux traditionnels en buis.
L’organisation du bâti en «travées» se retrouve principalement en village en raison des contraintes liées à la mitoyenneté. Ainsi, chaque travée correspondait à une fonction du bâti bien particulière; l’écurie, la grange ou le logement. Les murs parevent (ou les avancées, en façade principale, des murs pignon) sont une des caractéristiques de l’habitat rural du Haut-Jura. Le balcon formant une galerie sur la façade principale, et servant pour le séchage du bois et des récoltes, est un élément architectural relativement fréquent dans ce secteur. Le bâti rural est aussi la traduction d’une forte imbrication entre les fonctions agricoles et artisanales.