PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
De la forêt du Laveron au sommet du Larmont
Ce parcours vous guidera au travers des forêts du massif du Laveron vers des points de vue sur la vallèe du Doubs et le Château de Joux. Vous découvrirez en passant non loin de ce monument historique, le village de La Cluse et Mijoux et ses zones humides sensibles en cours de restauration. Une bonne ascension de la montagne du Larmont, jusqu’au sommet du Grand Taureau, point culminant de Pontarlier (1323 m) vous offrira une vue panoramique sur les Alpes, les lacs de Saint-Point et de Remoray ainsi que sur la plaine de l’Arlier.
Pontarlier
Pontarlier
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Edifiée au XIXème siècle (1861) sur les plans de l'architecte Louis Girod à l'initiative du curé Lallemand pour remercier la vierge d'avoir permis à Pontarlier de ne pas être touché par une épidémie de choléra.Situé à l'extérieur des anciens remparts, ce petit édifice néogothique qui domine la ville sur l'emplacement d'une ancienne fortification du Haut Moyen Age est couronné par une statue de la Vierge réalisée par le sculpteur Favier. Le 11 août 1901, à l’emplacement de l’usine Nestlé située en contre-bas tout près du Doubs, la distillerie Pernod subit un incendie causé par un violent orage.Lors de l’incendie, de petits ruisseaux d’absinthe et d’alcool enflammés se sont échappés de la salle de distillation. Ils se sont éteints en allant se perdre dans le Doubs. Ce déversement de grandes quantités d’absinthe dans la rivière a eu un résultat inattendu. Le 13 août, les habitants de Mouthier Haute-Pierre ont remarqué que l’eau de la Loue s’était troublée et dégageait une odeur d’absinthe. Des analyses ont prouvé que l’eau contenait bien de la liqueur démontrant ainsi que la Loue est une résurgence du Doubs.
Le point de vue est accessible à pied par un sentier en aller-retour (500m).En aval du lac Saint-Point, le Doubs se faufile dans le défilé de la Cluse-et-Mijoux. Cette cluse complexe, l’une des plus belles du massif jurassien, ouvre une brèche spectaculaire dans les calcaires du Jurassique supérieur de la voûte anticlinale du Larmont.Outre un intérêt paysager exceptionnel lié à sa géomorphologie, le site de la Cluse-et-Mijoux est remarquable sur le plan écologique : des zones humides sont réparties dans les vallées de part et d’autre du Château de Joux, alors que les falaises et versants environnants sont colonisés par des pelouses sèches et des forêts de ravins.Ce patrimoine emblématique de la montagne jurassienne a rejoint le réseau de 50 sites labélisés RAMSAR en France (distinction internationnale).Edifié à l'entrée de cette cluse sur un promontoire dominant la route de plus de 100 mètres, le Château de Joux a été bâti pour des raisons stratégiques. En effet, il contrôlait la grande voie commerciale de ce passage naturel reliant la France à la Suisse. Le Château de Joux, datant du Moyen Age, s'étend sur 2 hectares et comportent 5 enceintes sans compter sur les forts du Larmont constuits face au Château. De grands noms sont rattachés à l'Histoire du Château de Joux :Ses célèbres prisonniers : Mirabeau, Toussaint Louverture qui y mourut de froid et de malnutrition. En effet, le Château servit de Prison d'Etat notamment lors de la Révolution.Vauban puis le capitaine Joffre : le premier a contribué à son agrandissement et au renforcement de ses défenses, le second l'a modernisé et en a fait un véritable fort.La légendaire Berthe de Joux.
Baignade surveillée en été à Oye-et-Pallet, pêche, descente des méandres du Doubs en canoë au départ de la base nautique des Grangettes.
Le Doubs est une rivière française et suisse traversant 3 départements de la région Bourgogne-Franche-Comté : le Doubs auquel il a donné son nom, le Jura et la Saône-et-Loire, ainsi que les cantons suisses de Neuchâtel et du Jura. C'est le principal affluent de la Saône et par conséquent un sous-affluent du Rhône.
Sa longueur totale est de 453 km, dont 430 km sur le territoire français et 85 km sur le territoire suisse, une partie de son tracé faisant office de frontière entre les deux États. Il constitue le dixième cours d'eau français par sa longueur.
Il prend sa source dans une cavité du massif du Jura située sur la commune française de Mouthe à 945 m d'altitude et s'écoule d'abord principalement vers le nord-est et se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs, à 175 m d'altitude.
Pour le plus grand plaisir des pêcheurs, c’est une rivière à truites et à ombres. Il traverse le lac de Saint Point.
La Morte est un ruisseau qui prend sa source aux Verrières suisses. Les méandres de ce ruisseau ont été presque totalement abandonnés lors de la création du chemin de fer Pontarlier-Neuchâtel aux alentours de 1860, transformant le ruisseau très sinueux en fossé totalement rectiligne. Le scindement des méandres résiduels s’est poursuivi lors de curages successifs au 20ème siècle, notamment dans les années 1950 lors du creusement d’un nouveau lit déplaçant la Morte le long de la tourbière, tout en la drainant fortement.Dans la zone la plus resserrée de cette vallée s’est formée la tourbière du Frambourg. Cette tourbière repose sur des fonds sédimentaires marneux plus ou moins étanches, issus des anciens fonds marins du Miocène, il y a plus de 20 millions d’années. Ils ont été recouverts de façon hétérogène par des dépôts de cailloutis et sables du quaternaire, transportés dans la dernière période glaciaire achevée il y a 17 000 ans. Leur imperméabilité relative combinée à une alimentation en eau importante, issues du val de la Morte et du plateau des Fourgs, a facilité la mise en place de zones humides et de tourbe, il y a « seulement » quelques milliers d’années.
Point culminant de la montagne du Larmont, le Grand Taureau et ses 1323 m offre une vue panoramique sur les Alpes et la plaine de l’Arlier. Une table d’orientation permet d’identifier les différents sommets et en particulier le Mont Blanc !Les lacs de Saint-Point et de Remoray visibles aussi depuis ce sommet aurait donné le nom à la grange des « Miroirs » située en contre-bas.Une légende raconte que vivait il y a très longtemps dans les pâtures du Larmont un Grand Taureau ou Gros Taureau (selon nos amis suisses…). Cet animal avait une taille et une force hors du commun mais un jour son heure arriva...et il sauta les piquets (expression du Haut). Son corps fut enterré au sommet de la montagne du Grand Taureau et une de ses dents serait encore plantée sur la crête au dessus de la grange des Miroirs. On raconte que le soir venu, des Ioutons (lutins de Franche-Comté) dansent autour de cette dent en mémoire du Grand Taureau. Si vous écoutez bien, un souffle persiste toujours sur cette montagne...Un circuit pédestre « Le Sentier Montagnard du Grand Taureau » bordé de panneaux d’interprétation permet d’accéder à ce sommet depuis l’arboretum de Pontarlier proche du camping. Un retour est alors possible par la Suisse et par les dames des Entreportes (rocher légendaire).
Lors du dernier maximum glaciaire, il y a – 20 000 ans, la dépression du synclinal de l’Arlier s’est comblée de matériel glaciaire.Au débouché de la cluse de Pontarlier, les matériaux apportés par le glacier et ses eaux de fonte ont édifié un vaste delta de graviers en bordure d’un lac temporaire. C’est sur ce delta que s’étend aujourd’hui la ville de Pontarlier.Au-delà du delta, les particules fines apportées au lac ont colmaté peu à peu le fond de la dépression, donnant à la plaine sa morphologie plate. Après le retrait glaciaire et la disparition du lac, l’imperméabilité du sol sur une grande partie de la plaine a entraîné la formation de nombreuses zones humides et tourbières.Montagnes du Jura. Géologie et paysages. Vincent Bichet et Michel CampyPontarlier, sous-préfecture du département du Doubs, bénéficie de la présence de l’ensemble des principaux acteurs sociaux et acteurs de la santé. Troisième commune du département, baptisée "capitale du Haut Doubs", Pontarlier, à mi-chemin entre Besançon et Lausanne, est aujourd’hui, avec ses 837 mètres d’altitude, la plus haute ville de France après Briançon. Sa situation géographique fait d’elle une ville ouverte sur l’Europe et en particulier sur la Suisse, dont la frontière n’est qu’à une dizaine de kilomètres. La ville fait preuve d’un étonnant dynamisme, concrètement mesuré par la richesse d’une vie associative s'appuyant sur de nombreuses associations (culturelles, sportives, sociales, loisirs, diverses).