PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
L'étape classique Verdun - Saint-Mihiel en 2 parties distinctes.
Démarrez votre balade de Tilly-sur-Meuse, sympatique village meusien, en longeant la Meuse afin de rallier Saint-Mihiel, ville natale de Ligier Richier.
Prenez le temps de visiter la Bibliothèque Bénédictine et le musée d'art sacré avant de reprendre votre route.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Les Dames de Meuse, au nombre de sept, comme les sept Sœurs de Norvège, sont un lieu de promenade très prisé des Sammiellois. La première, appelée la roche du Calvaire, est l’objet d’un pèlerinage annuel le soir du Vendredi saint. Une grotte a été creusée à même le rocher et abrite un Christ au tombeau, œuvre d’un artiste local nommé Mangeot. La seconde roche ne porte pas de nom spécial, à sa mi hauteur, dans une niche naturelle, un banc de pierre a été sculpté on l’appelle le Banc des Amoureux. Vient ensuite la Ronde Flaise (corruption locale de la Ronde falaise) de par ses formes opulentes, puis la Roche Plate (son accès est très facile par le sommet). La cinquième roche est creusée d’une énorme faille, elle porte le nom de « Four du Diable ». L’avant dernière (la dernière roche est située dans une propriété privée), est surnommée la guinguette, on y dansait autrefois et le rocher porte encore les traces des constructions d’avant guerre. Il était autrefois surmonté d’une sorte de table de pierre sculptée par l’érosion, on l’appelle également la Table Du Diable. Cette table a été brisée par un obus lors de la Grande Guerre.
Symbole et curiosité de la ville, ces sept roches coralliennes sont situées à la sortie de la ville direction Verdun. Le sommet de certaines roches est accessible et offre une vue imprenable sur la ville.
La Maison Ligier Richier, située 7 rue Haute des Fosses à Saint-Mihiel est considérée comme celle acquise par le sculpteur sammiellois Ligier Richier en 1535. Il y vivra jusqu'en 1564, date de son départ à Genève*.
Lors des travaux de restauration entamés en 2012, la découverte de passages de portes murés avec la maison mitoyenne (n°5 rue Haute des Fosses) tend à établir que l’actuelle maison dite Ligier Richier était vraisemblablement la « belle pièce » d’une demeure plus vaste à l’époque de la Renaissance.
Vers 1750 l'abbé Dom Calmet en séjour à Saint-Mihiel rapporte qu'à l'intérieur s’y trouvait une magnifique cheminée, le grand manteau de celle-ci (classée M.H) est maintenant visible à la mairie de Han sur Meuse.
Aujourd'hui subsiste le plafond (env. 50 m²) constitué de poutres massives et solives trilobées en chêne, de caissons à pendentifs et d'entretoises en terre cuite réalisés à partir de moules.
Le décor à fleurons des caissons est inspiré de l'Antiquité romaine : un rapprochement stylistique peut être fait avec les motifs de décoration de la cuirasse du centurion et du tombeau du Sépulcre (Eglise Saint Etienne à Saint-Mihiel).
Ce plafond en terre cuite du début XVIe siècle est le seul exemple recensé à ce jour en Europe. Il est attribué à Ligier Richier bien qu'il n'y ait aucune preuve formelle. C'est un des rares témoignages de la décoration d'une belle demeure civile de la Renaissance, les témoignages parvenus jusqu'à nous étant essentiellement ceux des bâtiments nobles ou ecclésiaux.
Le plafond a subi l'épreuve d'un démontage en 1918, d'un transfert à Metz puis au Louvre, et d'un remontage en 1921, date de son classement Monuments Historiques.
Les différents traitements qui lui ont été infligés depuis l’époque de la Renaissance (badigeons, peintures), l’encrassement important dû à l’utilisation des cheminées et des poêles à charbon, le constat de nombreux éléments fissurés voire manquants, nécessiteraient aujourd’hui une restauration approfondie.
De ce lieu unique Catherine Sidrot, l’actuelle propriétaire, souhaite faire un espace de travail et d'exposition orienté vers la photographie." Visites possibles en dehors des Journées du Patrimoine.
Contact : Office de tourisme
*Références - Charles Souhaut 1883 – Paul Denis 1911 - Michel Dumont 1990 et depuis l’ensemble des parutions relatives à Ligier Richier