Sur les routes du Tour de France

Saint-Haon-le-Châtel conjugue avec charme et simplicité, environnement d'exception, ambiance médiévale et patrimoine Renaissance.
Situé sur un piton rocheux aux pieds des Monts de la Madeleine, Saint-Haon-le-Châtel plonge le promeneur dans plus de 10 siècles d'histoire et de civilisation : il n'y a qu'à sillonner l'itinéraire qui nous fait emprunter les remparts de la ville au XIVe siècle et découvrir les maisons à pans de bois du Moyen Age, les manoirs de la Renaissance, les hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, autour de l'église romane majestueuse, aussi bien que dans les faubourgs anciens.

A Saint-Haon-le-Châtel, vous découvrirez avec étonnement et émotion des architectures et des lieux d'exception : pas deux maisons, deux rues, deux sites semblables, un véritable musée à ciel ouvert, original et animé !

L'hôtel Pelletier :
Belle demeure Renaissance construite en appui sur l'une des 17 tours des remparts. De la cour restaurée mais où subsiste le puits d'origine, on admire une tourelle polygonale, ornée de sculptures en pierre jaune.

Jardin du Moyen Age :
Ce jardin vous séduira par sa situation au cœur du village médiéval. Il fut créé en 1996 suite à un projet scolaire. Sa configuration actuelle de 1999 a été établie par les " Amis du Jardin du Moyen Age". Des panneaux permettent une visite autoguidée, l'accès est libre toute l'année et des visites guidées sont organisés par l'Association.

L’Église :
Bâtie entre 1166 et 1225 en granit gris de la région, elle est de style roman avec des fenêtres en lancettes de nombreuses peintures murales datées du XIIIe au XVe siècle et une poutre de gloire, rénovée en 2018.

Les murailles conservées forment un site exceptionnel avec une vue imprenable sur la plaine et les monts de la Madeleine.
Promenade sur le flanc de la colline, encerclant le vieux bourg (1km environ de tour des « fossés » comblés).
Possibilité d’une autre promenade sur le Chemin du Puits de la Garde à l’intérieur du vieux bourg.

Clocher de la fin de la période romane, autres parties XIIIe et XVIIe siècle, statuaire, peintures murales. Également dans le village, chapelle St Roch du XVIIe siècle.
L'église paroissiale qui est dédiée à Saint Eustache est encore toute romane et massive par ses proportions. Le bâtiment annonce le style ogival avec des arcs brisés et ses fenêtres en lancette.
Le clocher est établi sur la première travée de la nef; le chœur est anormalement profond. Des chapelles ont été ajoutées sur le côté nord au XVe siècle. Au XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, un chevet à 5 pans, doté de hautes fenêtres en plein cintre, a remplacé la construction initiale. Vers la même époque, un porche a été adjoint à la façade occidentale, avec une entrée sud et un passage dans le cimetière par une porte au-dessus de laquelle on peut lire : " Par où tu passes j'ai passé. Par où j'ai passé tu passeras. Comme toi au monde j'ai été. Comme moi mort tu seras."
La nef est sombre par manque de jours directs, mais la lumière adoucie met en valeur les piliers en moellons de granit taillés sans décor, ce qui donne à ce monument sa force et son charme.
Erigée en 1722, une poutre de gloire décorée de feuilles d'acanthe supporte un grand Christ à l'entrée du Chœur.

Ce « jardin du Moyen-âge » vous séduira par son calme, sa situation privilégiée, au coeur du village de Caractère de St-Haon-Le-Châtel mais surtout pour ses nombreuses variétés anciennes parfois oubliées, de légumes, plantes aromatiques ou médicinales
Un « jardin du Moyen-âge » - « un jardin de simples ».
Le nom de « simples » vient des temps anciens. Les plantes utilisées pour les soins étaient très fréquentes et leur absorption se faisait généralement sous forme de tisanes, de cataplasmes ou inhalations. Il s’agissait donc de remèdes « simples ».
Au Moyen Âge, chaque communauté religieuse possédait un jardin dans lequel étaient cultivées les plantes médicinales.

Petite histoire
En 1996 un enseignant de l'école primaire de St-Haon-le-Châtel organise pendant plusieurs années un travail avec ses élèves autour de la vie quotidienne au Moyen-Âge.

Aujourd'hui
Le jardin du Moyen-Âge de St-Haon-le-Châtel est géré par les bénévoles très dynamiques de l'association des Amis du Jardin.
Des visites sont organisées et abordées avec différents points de vue : historique, alimentaire, médicinal et symbolique.

Construite entre 1887 et 1888 cette église détenait une statue de Saint Clair faisant l’objet d’un pèlerinage (1930) où l’on invoquait ce Saint contre les maux d’yeux.
Sous l’actuelle statue de Saint François, vous pouvez voir les trois yeux peints, probablement pour entretenir la dévotion et y voir Clair !

Le Renaison prend naissance à la confluence des ruisseaux du Rouchain et du Chartrain. Ces deux petits ruisseaux alimentent les deux barrages du même nom, mais attention, ceux-ci servent à l'alimentation en eau potable et la pêche y est interdite.
Le Renaison est une très belle rivière où on pratique la pêche de la truite. Les densités y sont plutôt élevées, ce qui fait d'ailleurs la réputation de cette rivière. Toutes les techniques sont possibles : appats naturels, leurre, mouche...etc.
Dans la traversée de Roanne, un parcours de pêche " sans tuer " est en vigueur. Tous les salmonidés capturés (truites, ombres et saumons) doivent être remis à l'eau obligatoirement après leur capture. Sur ce parcours, une règlementation spécifique est en vigueur.

Réglementation :
Carte de pêche obligatoire et disponible sur le site www.cartedepeche.fr
Règlementation pêche : www.federationpeche42.fr/reglementation.html
Réglementation parcours sans tuer : federationpeche42.fr/no-kill-2017.html

Situé à 800 m d'altitude, le domaine forestier des Grands Murcins est un lieu de promenades, de découvertes, d'observations et d'études. Sur place, le chalet est ouvert les mercredis, les jours fériés et les week-ends du 13 avril au 3 novembre 2024.
Sur place un arboretum qui avec ses 260 essences d'arbres provenant de tous les continents est un véritable conservatoire botanique où certaines essences forestières sont plantées à titre expérimental. Peuvent être comptés de très beaux sujets : ainsi à côté des Douglas et autres grandes essences de l'Ouest Américain, des Thuyas, Tsugas, du prestigieux Séquoia géants, des Chênes de l'Est Américain, des Bouleaux Canadiens et autres pins… le visiteur pourra découvrir des essences comme le Cryptoméria du Japon, le Métasequoia, … voire des sujets nouveaux issus d'hybridations : Merisiers, Mélèzes, Noyers.
En accès libre toute l’année, visite guidée sur demande pour les groupes. Un chalet abrite une exposition permanente sur l'environnement des Monts de la Madeleine et offre une multitude d'informations aux passionnés de la forêt et au public scolaire. Il est ouvert tous les dimanches de Mai à Septembre.
Visite "tous handicap" dans l'arboretum.

Sur place : Sentiers balisés en forêt (120 ha), espace de pique nique et aire de jeux - salle hors sac sur réservation - parcours permanent de course d'orientation - animations (programme sur demande ou sur le site internet).

Cette aire de pique-nique met à votre disposition des tables. Toilettes publiques à proximité. A découvrir : le village de Saint Haon le Châtel, ses remparts, son jardin médiéval, son église de style roman, l'Hôtel Pelletier, La Grande Porte...

Cette aire de pique-nique située à proximité de l'aire de camping car, met à votre disposition 3 tables, jeux pour enfant, aire ombragée. A voir : Les Bisons des Monts de la Madeleine au Village Préfol (découverte dans un chariot bâché).

Point Information tourisme situé dans un village labellisé Village de Caractère. Des guides de randonnées, livres régionaux, cartes postales sont en vente ainsi que de l'artisanat local. Salle d'exposition et agence postale.
On dit volontiers de ce village que c’est un musée à ciel ouvert du Moyen Age. Solidement ancré à son promontoire granitique, il conserve fière allure avec ses remparts, ses nombreuses tours et son église romane du XIIème.

Village situé sur un piton rocheux et affichant la particularité de disposer d’un territoire très réduit, ce qui a déterminé l’aménagement général du village et son articulation autour de deux entités : le bourg fortifié marqué par la présence de nombreux vestiges et les trois faubourgs, qui se dont développés autour de l’enceinte médiévale.

Le Gué de la Chaux se situe aux confins du Forez et du Bourbonnais et à la jonction des départements de l’Allier, de la Loire et du Puy-de-Dôme.
Bénéficiant d’un relatif isolement, il a accueilli des maquis d’origines géographiques et politiques diverses
Un important monument commémoratif rappelle le souvenir du maquis et des ses morts. Une stèle est érigée sur le lieu des combats du lieu de la Chaux.

A savoir..
Le 22 juillet 1944, jour de la sainte Madeleine, SS et miliciens par le Mépart alors déboisé, montent à l’assaut de la Madeleine où se tiennent les résistants du camp Barriquand. Le sacrifice des sentinelles va permettre aux Maquisards de décrocher à travers bois. Des croix marquent le lieu de leur poste de gloire. Leroy et Bérard, Forge (16 ans) et Lau, Quatrepoint. Le 24 juillet, Genevrier est tué en voulant rejoindre le camp où tout est incendié. Il y eut d’autres victimes : Dépalle et son fils morts en déportation, le capitaine Bardet qu’ils cachaient dans leur ferme, fusillé, Dégoulange, décédé en 1947 des suites des tortures subies…

Etagé sur un coteau de 20 km de long, le vignoble de la Côte Roannaise surprend ceux qui prennent le temps de le découvrir.
Non loin de Roanne, la ville éponyme, c’est dans une campagne vallonnée, aux essences variées et autour de villages riches d’un patrimoine sauvegardé, que le Gamay, issu de ces vignes, donne amoureusement des vins vrais et gourmands de nature.

Le Gamay règne en maître sur les 200 hectares de l’AOC Côte Roannaise. Il trouve ici les sols granitiques qui lui conviennent parfaitement. Exposées au levant, les vignes savent prendre le soleil et profiter des contraintes d’un climat qui peut être rude. Les raisins gourmands de fruits frais se vinifient principalement en rouge, mais le rosé acidulé de ces petits fruits rouges n’a pas à en rougir !

Ils sont une trentaine, tous vignerons indépendants, à se partager les coteaux ciselés de la Côte Roannaise. Une trentaine de caves ouvertes pour vous recevoir. Une soixantaine de mains qui façonnent la vigne pour qu’elle donne le meilleur du terroir. En entretenant jalousement cette Côte, ils lui donnent cette âme si chère qui fait parler le Gamay.

(Extrait du site internet des vignerons de la Côte Roannaise www.cote-roannaise.fr )