Sur les routes du Tour de France

A la mairie de Pleuven, se diriger vers l’église St Mathurin et la contourner sur sa droite.
Après avoir fait le tour, à l’intersection, tourner à droite et puis après 100 mètres à gauche pour arriver au lavoir. Monter les escaliers et traverser le lotissement.
Traverser la route pour arriver sur un chemin de Ty Nevez maner Traon. Descendre le sentier qui aboutie à la route goudronnée du Dourguel.

L'église Saint-Mathurin de Pleuven, reconstruite en 1876, est un superbe exemple d'architecture néo-gothique, un style allant du 18e au 20e siècles et cherchant à renouer avec les formes médiévales. Située au cœur du village, cette église impressionne par ses lignes élancées,ses vitraux contemporains colorés et ses voûtes en croisées d’ogives colorées de bleu (coloration que l’on retrouve dans beaucoup d’édifices religieux Breton). Elle est dédiée à saint Mathurin, dont la statue, accompagnée de celles de sainte Marguerite, sainte Barbe et saint Jean Discalcéat, est exposée dans le chœur de l'église.L'église Saint-Mathurin un lieu de visite incontournable pour les amateurs d'histoire et d'art religieux.

Le trésor de l'église Saint-Mathurin, visible dans l'église paroissiale Saint-Thomas-Becket de Bénodet, est particulièrement remarquable. Il comprend une croix processionnelle en argent du XVIIe siècle et deux calices. La croix, en argent doré, mesure 93 cm de hauteur et présente des figures sacrées : le Christ, la Sainte Vierge, saint Jean, et au dos, saint Jacques le Majeur. Les calices, également en argent doré, sont ornés d'inscriptions et de motifs religieux, témoignant de l'artisanat religieux de l'époque. L'un des calices porte la date de 1688 et est décoré d'instruments de la Passion du Christ et d'un cœur percé de trois clous, symboles de la dévotion chrétienne.

Parmi les trésors artistiques de l'église, on trouve également des colonnes sculptées, des bannières de procession brodées et des vitraux colorés. Ces œuvres ajoutent une touche de beauté et de spiritualité à l'église Saint-Mathurin, enrichissant encore l'expérience des visiteurs. L'église, avec son architecture néogothique et ses trésors religieux, offre une plongée fascinante dans l'histoire et la culture de Pleuven.

Le Lavoir du Styvel, dont le nom signifie "source" en breton, est un charmant témoignage de l'histoire rurale et des traditions bretonnes. Ce lavoir, situé au cœur de la campagne, est composé de deux bassins séparés par un petit ruisseau qui serpente à travers le site avant de rejoindre la rivière de Moulin-du-Pont. Restauré en 2019 avec l'ajout d’une toiture, le lavoir du Styvel a retrouvé son éclat d'antan, devenant un lieu de repos apprécié des visiteurs.

Les lavoirs sont des éléments emblématiques du patrimoine breton et rural français. Autrefois, ils étaient des lieux essentiels de la vie quotidienne, où les femmes, les “lavandière”, se rassemblaient pour laver le linge à la main. Ces lieux étaient indispensables avant l'arrivée de l'eau courante dans les foyers. Les lavoirs étaient construits en pierre, parfois couverts d’un toit comme ici. Leur importance a diminué avec l'industrialisation et les progrès technologiques, mais ils restent des témoins précieux du passé.


L'histoire des lavoirs en Bretagne est intimement liée à la vie en communauté, les lavandières se rassemblaient pendant trois jours et elles lavaient alors le linge dans de “grandes buées”, une à deux fois par an, souvent en automne et au printemps. En Bretagne, les lavoirs avaient aussi une fonction sociale importante : ils étaient des lieux de rencontre et d'échange, où les nouvelles et les histoires locales et superstitions se partageaient. Un dicton disait autrefois “ au lavoir, on lave le linge mais on salit les gens”.

Aujourd'hui, le Lavoir du Styvel, restauré et aménagé pour le plaisir des promeneurs.Ce site n'est pas seulement un point d'intérêt historique, mais aussi un espace de détente où l'on peut apprécier la quiétude de la nature environnante.

Sur la route du Dourguel, prendre à droite et longer sur 500m une voie circulée, puis prendre à gauche. Continuer toujours tout droit pendant environ 150 mètres, le long de la route du Prajou.

Sur la Route du Prajou, prendre à droite sur le chemin de Kerorgant (un passage piéton est accessible 50 mètres plus loin). Continuer le chemin sur 1.2 kilomètres et prendre à gauche sur le chemin de Place ar Veïl. Continuer sur cette voie sur 800 m.

Arriver sur la grande route de Sainte-Anne, prendre à droite à la Chapelle Sainte-Anne par la voie piétons/vélos.
Prendre à droite au niveau de la chapelle Sainte-Anne, dans le chemin de Karn Moel.

La chapelle Sainte-Anne de Fouesnant, construite en 1685, est un magnifique exemple d'architecture gothique flamboyant (dernière période du style gothique). Située sur un ancien site de rassemblement et de pardon, elle est classée monument historique depuis 1914. La chapelle, avec ses accolades à fleuron, ses flèches élancées et ses fenêtres ornées, offre aux visiteurs un aperçu de l'art et de la dévotion du XVIIe siècle en Bretagne. Chaque année, le 26 juillet, la chapelle devient le cœur des célébrations du pardon de Sainte-Anne, une tradition bretonne profondément ancrée.

Le pardon breton est une fête religieuse annuelle dédiée à un saint patron, célébrée dans de nombreux villages de Bretagne. C'est un moment de dévotion et de rassemblement communautaire, où les fidèles participent à une messe solennelle, suivie d'une procession jusqu'à une fontaine de dévotion, comme celle présente à la chapelle Sainte-Anne, avec son bassin rempli de verdure. Les pardons sont des événements empreints de spiritualité et de convivialité, permettant de renforcer les liens sociaux et de perpétuer les traditions locales. Le pardon de Sainte-Anne, en particulier, attire de nombreux pèlerins et touristes, venus rendre hommage à la sainte patronne des Bretons.

L'intérieur de la chapelle est tout aussi remarquable, notamment avec son retable en bois sculpté, posé douze ans après l'achèvement de la chapelle. Ce retable, polychromé, s'inspire de l'architecture classique et corinthienne et est orné de fleurs de lys, offrant un aperçu raffiné de l'art de la Renaissance. Composé de trois travées et de deux registres principaux, il constitue une pièce maîtresse de l'édifice. La chapelle est également un refuge pour les choucas, des oiseaux au cris bien particulier, ajoutant une dimension naturelle à ce lieu de culte. Entre son architecture gothique flamboyant, ses traditions vivantes et son riche patrimoine artistique, la chapelle Sainte-Anne de Fouesnant est un témoignage vibrant de l'histoire et de la culture bretonnes.

A l'intersection, prendre à gauche sur le chemin de Toul An Ael puis continuer tout droit jusqu’aux deux ronds-points.
Prenez la première à droite et au troisième rond-point prendre à gauche.

Passer devant la zone commerçante de Kervihan jusqu’à la résidence de Kervihan puis tourner à gauche après le collège. Continuer tout droit dans le lotissement pour et tourner à droite sur Hent Ar Bleizi.
Quelques pas plus tard, prendre le petit chemin sous les arbres, puis prenez à droite sur la route de Kerguidal.

Au bout de cette route, tourner à droite sur la Route de Saint-Thomas. Vous retrouvez le rond-point et le jardin de la mairie du début de parcours.