PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Randonnée facile entre village et paysages naturels : vues, sources, panoramas intéressants, architecture traditionnelle, lavoir, mairie, église et ancien café.
Parcours sur le territoire du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
- Départ du croisement entre la D48a et le C2 (possibilités de stationnement non loin).
Croix de carrefour, socle en pierre portant une inscription gravée et la date de 1842.
Une croix de chemin (ou de carrefour) est une croix monumentale située en bord de route, à des intersections. Elles se sont multipliées au Moyen Âge pour témoigner de la christianisation des territoires ; elles marquent également la protection (contre les maladies, pour de bonnes récoltes), servent de guide (lorsque les routes sont enneigées), de délimitation (entre deux villages) et de rassemblement. Elles sont surtout construites aux 19e et 20e siècles en pierre ou fer forgé et sont plus ou moins ornementées.
- s'engager sur la route communale C2 vers Champigny (bas-côtés praticables)
Croix en bordure de route datée de 1878 : croix en fonte feuillagée très ornementée sur haut socle de pierre.
- au niveau des premières maisons à droite s'engager vers le champs en longeant la clôture
La grange de Champigny, dénommée dès le 13e siècle ferme de Nuisement, a été fondée par l’abbaye cistercienne de l’Arrivour (Lusigny-sur-Barse) à la fin du 12e siècle (première mention en 1190), puis est devenue un de ses principaux centres productifs (comptant jusqu’à 430 ha). Elle fut au fil des siècles démembrée et perdit des terres et certains bâtiments (par exemple, un 2e édifice encore plus vaste que la grange-halle était toujours présent sur le cadastre de 1832).
Il s’agit actuellement d’une exploitation agricole composée de 6 bâtiments : une grange-halle à pan de bois et brique, au long toit de tuile plate à demi croupes ; un logis bâti en craie et brique ; une aile agricole à pan de bois et remplissage de brique ; un petit bâtiment-remise en retrait de la cour, à pan de bois ; 2 hangars métalliques contemporains qui ferment aujourd'hui l'angle sud-ouest de la cour.
L’édifice le plus remarquable est la grange-halle, rare témoin du genre, à rapprocher des granges de l’abbaye de Clairvaux. Cet édifice à pan de bois et brique, aux grandes dimensions (29 X 17 m), présente une structure interne charpentée (simplement équarrie) divisant l'espace en 3 vaisseaux inégaux et 9 travées non cloisonnées. Le toit comporte deux longs pans descendant jusqu'à 2 mètres du sol environ. La datation d'un tel bâtiment est difficile en raison de l'intemporalité de ses matériaux et de leur mise en œuvre. Malgré tout, son volume et sa structure renvoient immanquablement aux specimens médiévaux et modernes connus sans qu'il soit possible d'être plus précis.
Le logis est une bâtisse de craie de plan simple (16 x 12 m), reposant sur une assise de brique (1 m hors sol) afin de l'isoler de l'humidité, est couverte d'un toit à croupes et pourrait remonter au 18e voire au 17e siècle dans sa constitution actuelle. Elle a connu nombre de remaniements (notamment modifications des ouvertures). Néanmoins, quelques éléments conservés sont plus anciens, en particulier les deux contreforts du pignon oriental qui pourraient bien être médiévaux.
Fiche SRI : IA10001303
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10001303)
Fontaine captée dans le Fossé des Comarches
traverser le hameau ; continuer tout droit, 250 m après le carrefour, rue des Fontaines
maisons brique traditionnelles, 19e siècle ; et maisons en pan-de-bois.
continuer tout droit : la route goudronnée se transforme en un chemin en herbe qui serpente dans les champs
et gravit la colline.
le chemin oblique à gauche vers le nord-ouest
citerne maçonnée ancienne (municipale), actuellement réserve incendie.
on rejoint la Route du Balcon du Parc (D48) que l'on traverse, pour prendre un chemin empierré ;
Lavoir (privé) : tout en bois, ouvert sur 2 côtés (à l'origine, il était fermé sur 3 côtés au moins), sur poteaux bois, bassin béton. Le trop-plein s'évacue dans le cours d'eau par une rigole située à l'angle sud du bassin.
Assez peu visible de la route. Il a été construit en 1900 par le charpentier François Lafille, de Dosches. Il était alors communal et alimenté par la dérivation des eaux d'une fontaine située au hameau de Champigny. Endroit bucolique, mais actuellement privé.
Fiche SRI : IA10001920
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10001920)
Un autre lavoir avait été construit, en 1895, au sud du village de Laubressel sur la D186 à l'entrée du bois, près de la fontaine dite Saint-Léon. Le bassin en brique était abrité par un bâtiment en pan-de-bois élevé sur des fondations en béton et un soubassement en pierre, et doté d'une cheminée en brique. Sa construction avait été menée par l'entrepreneur Eugène Sardin, de Piney. Il n'existe plus (probablement détruit au cours de la 2e moitié du 20e s.).
Fiche SRI : IA10001921
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10001921)
Vue au loin sur la commune de Dosches et son moulin à vent monumental en bois qui la surplombe. Le moulin, reconstruction datant de 2004-2006 d'un moulin à vent champenois traditionnel du 18e siècle, accueille un écomusée présentant la fabrication de la farine, un jardin potager en permaculture, un labyrinthe végétal, des jeux en bois d'antan.
descendre vers Laubressel par le 1er chemin à gauche, qui devient empierré en approchant du village
[Complément possible : aller-retour jusqu'à une source (2 km)]
- prendre le premier chemin à gauche en direction de l'est
chemin de crête (Haut de Crémonny, 197 m) entre les grands champs au nord (droite) et la vue sur Laubressel-Champigny au sud (gauche)
continuer tout droit (ne pas prendre la bifurcation à droite) et après 700 m
revenir sur ses pas jusqu'à l'embranchement venant du chemin de crête
à moins de 400 m, point d'eau dans bosquet à droite du chemin avec vestiges de fonction de lavoir
s'engager sur le chemin empierré vers l'ouest ; et au bout de 500 m…
(bel espace arboré) source, résurgence naturelle active accessible en contrebas dans le bois, avec succession
de trous d'eau
fontaine Saint-Pierre, qui forme étang (privé)
quitter ce chemin en prenant le premier sur la gauche (vers sud), avant les lignes haute-tension
croix de carrefour, assez mal en point (manque une branche de la croix et peu visible derrière les panneaux routiers). Socle pierre cerclé de fer (porte la date 1784) et croix en fer forgé.
puis prendre à gauche à nouveau avant d'arriver aux lignes haute-tension, puis rapidement à droite, vers le sud, en direction de la Route du Balcon du Parc (D186)
rejoindre la route et se diriger à gauche vers l'entrée du village de Laubressel.
alternance de maisons traditionnelles brique et pierre et pan-de-bois
à l'angle avec la ruelle des Berges, maison à façade brique avec figuration d'objets liturgiques représentés en briques de couleurs : ostensoir, calice, chandelier ou reliquaire, 19e s.. Ancienne cure ?
pénétrer dans le village par la D48 (à gauche à l'embranchement) et la rue du Bas
à droite grande ferme brique, pierre et pan de bois
à gauche grande demeure en brique (avec effet décoratif des briques) tout en longueur, belle grille sur la rue (assez mauvais état), avec bâtiments annexe en pan-de-bois hourdé de brique autour
en continuant le rue du Bas vers l'est : autres maisons traditionnelles, en pan-de-bois, ou en brique (l'une datée 1880 sur la toiture)
belle et grande maison en pan-de-bois à l'angle de la rue du Paty (La Coraline, chambre d'hôtes)
toujours en continuant vers l'est : ferme en pan de bois bien conservée, peu restaurée, avec cabanon-buanderie en brique sur l'avant.
En 1832, un presbytère en pan-de-bois et couvert en tuile se trouve sur la parcelle actuelle. En 1861, l’architecte Rozaire est chargé de la construction d’un nouveau presbytère sur le même sous-sol, en réutilisant les bons matériaux issus de la démolition de l’ancien. En 1990-1991, après des travaux de réaménagement, le rez-de-chaussée accueille la mairie et l’étage, un logement locatif. En annexe, un bâtiment de remise en pan-de-bois.
Fiche SRI : IA10001130
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10001130)
On rejoint la rue du Haut : monument aux morts, assez monumental, date de 1924-1925 (Fiche SRI IA10001130)
Tout contre le monument aux morts, l'ancienne petite mairie est à pans-de-bois sur soubassement de briques, sous un toit à croupes avec épis de faîtage, en rez-de-chaussée surélevé, encadrée par deux remises de pompe à incendie. Elle a été construite en 1884-1885 par le charpentier Ernest Belot de Villechétif. Avant cela la commune ne disposait pas de mairie, le conseil se réunissait dans la salle de classes. A l'origine le pan-de-bois était crépi, une restauration de 2008 l'a laissé apparent. Depuis le départ de la mairie en 1990-1991, le bâtiment est uniquement occupé par l’Amicale des sapeurs-pompiers.
Fiche SRI : IA10001130
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10001130)
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est mentionnée pour la première fois en 1147, mais l'édifice actuel, remplaçant l'ancien bâtiment roman, date du 16e siècle, et est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2006. C'est une église à plan en croix latine, nef à vaisseau unique, transept double à collatéraux, choeur cantonné de deux chapelles, abside pentagonale, clocher au-dessus de l’entrée ouest.
Le porche avancé en brique, daté de 1848, abrite un remarquable portail sculpté Renaissance daté 1560. Vitraux 16e siècle à l'intérieur.
La seigneurie du village appartint aux Chacenay (13e siècle) puis aux Joinville (13e-14e siècle) puis aux Dinteville (14e-16e siècle).
L'église abrite un riche mobilier, avec pas moins de 9 oeuvres ou ensembles classés aux Monuments historiques. On peut y avoir notamment un bel ensemble de statues des 15e au 17e siècle (dont deux particulièrement remarquables : une Vierge à l'Enfant du 15e siècle et un groupe en bois de saint Georges sur son cheval terrassant le dragon, de la fin du 15e) ; un retable sculpté en pierre, les vantaux du portail, des vitraux, tous du 16e siècle, classés et aussi du mobilier plus modeste du 18e siècle (tableau, chaire, clôture de choeur...).
Fiche SRI : IA10000676
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10000676)
Carte postale (Archives Départementales de l'Aube) : 8Fi13361.
En 1644, la croix est érigée dans le cimetière. Durant la Révolution, les fleurs de lys et les couronnes royales ornant la colonne sont martelées. A la fin du 19e siècle, elle est en mauvais état et maintenue par des tirants en fer. Elle est renversée durant la tempête de décembre 1999. Les débris sont ensuite entreposés dans l'église, avant d'être remontés sous le porche au printemps 2004.
D'une hauteur de 4,55 m, la croix est ornée de décors sculptés. Sur le socle : sur l'avant et le revers, une tête de mort et deux tibias entrecroisés ; sur les faces latérales, un autre crâne avec deux tibias attachés par un ruban. Sur la colonne : des rameaux d'olivier ainsi qu'une scène de saint Georges terrassant le dragon sur le fût ; un chapiteau composite. Sur la croix sommitale : le Christ en croix sur la face, la Vierge sur le revers, des ornements végétaux sur les extrémités de la croix.
Fiche SRI : IA10000581
(inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/ia10000581)
belle maison en pan-de-bois de l'autre côté de la rue.
sur la place : l'ancien Café de la Place, belle construction (vers 1900 ?) en pierre et brique