PLAN IGN
Outdoor
Vous souhaitez changer vos escapades à vélo, sortir des itinéraires de plaine et vous lancer dans l’ascension de cols de montagne. Vous n’avez que l’embarras du choix, tous plus beaux les uns que les autres, le cyclotouriste que vous êtes ne pourra qu’apprécier ces parcours.
Découvrez ces cols de légende, venez parcourir des itinéraires grandioses. Ces circuits sont uniques et il est certain qu’ils ne vous laisseront pas insensibles et resteront longtemps dans vos mémoires…
Depuis le Lac-des-Rouges-Truites, dans un paysage ouvert façonné par l'activité agricole, vous découvrirez aussi que la main industrielle de l'homme a fait son oeuvre de façon discrète.
Depuis LE BUGNON, prendre la route goudronnée qui descend vers le village des Thévenins, direction La Gare (balisage VTT n°67 vert).
Traverser prudemment la D437, et continuer tout droit sur une route groudronnée qui monte au Crêt.
Prendre le chemin caillouteux à gauche qui descend en direction du Puits, en traversant une forêt et des pâturages.Poursuivre tout droit le chemin forestier qui descend (soyez vigilant par temps humide) pour rejoindre le Moulin d'Hylarion.
Possibilité de découvrir le marais de la Lemme et le reméandrement de la rivière depuis le belvédère du Chatelet, en un aller-retour de 1,2 km en suivant la route à droite, balisage jaune. Tourner à gauche et monter par la petite route goudronnée qui longe la Lemme. Dépasser la Maréchette, rejoindre la route D 437, puis à droite, LA HALTE DES MARTINS.
Traverser prudemment la route pour emprunter un chemin caillouteux, l'ancienne voie du tram, qui pénètre dans la forêt, et débouche à Sous le Goulet. Suivre toujours tout droit ce chemin, qui rejoint une route goudronnée.
Suivre cette route à droite qui monte au carrefour les Quatre Chemins pour redescendre jusqu'à votre point de départ, LE BUGNON.
Domaine du Bugnon
Le chemin forestier entre le Crêt et le Moulin d'Hylarion peut être glissant par temps humide.Pour une sortie VTT, porter un casque et emporter suffisamment d'eau.Les chemins sont partagés avec les piétons et les randonneurs équestres, qui ont la priorité, il convient donc d'adapter et de maîtriser sa vitesse. Pour emprunter les passages VTT, ne pas hésiter à descendre du vélo. Ce parcours traverse des pâturages et emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés et à refermer les barrières en cas d'absence de passage VTT. Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains admirateurs.En cas de travaux forestiers (abattage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.
A 5 km au nord-est de Saint-Laurent-en-Grandvaux, par la D437. Depuis Les Thévenins, hameau du Lac des Rouges Truites, rejoindre à droite le domaine du Bugnon.
Ombragés ou ensoleillés, des chemins bien adaptés à une initiation au VTT, et qui mettent en lumière les facettes du patrimoine grandvallier : tourbière, ancien moulin, voie du tram, fromagerie...Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura
Domaine du Bugnon au Lac-des-Rouges-Truites
Domaine du Bugnon au Lac-des-Rouges-Truites
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Héritière des glaciers qui couvraient le Jura il y a dix mille ans ayant laissé des moraines aux fonds imperméables, une tourbière se forme lorsque ces fonds se remplissent d'eau stagnante, peuplés de végétaux résistants au froid. Le sol mouvant des tourbières est un épais tapis de sphaignes, sur lequel quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (canneberge, linaigrette, andromède, drosera, pin à crochet...). L'intérêt biologique rend donc important la préservation de ces milieux fragiles.
Avec ses 1873 hectares, le massif du Mont-Noir est l’une des plus grandes forêts jurassiennes. Elle est essentiellement constituée d’arbres aux feuillages sombres, tels que le Sapin, l’Épicéa et le Hêtre, d’où l’origine de son nom. Cerfs, sangliers et chevreuils y cohabitent avec le Lynx et le Grand Tétras. L’exploitation du bois est une activité économique importante pour nos montagnes. La forêt accueille aussi des randonneurs qui effectuent de longues marches sur ses sentiers balisés. Partagez cet espace et restez prudents si vous croisez des exploitations forestières.
A partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives que sont les fruitières, font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsistance. La production fromagère, de mieux en mieux organisée, devient aussi de plus en plus lucrative grâce aux réseaux commerciaux promus notamment par les rouliers. Ces commerçants livraient les fromages dans les grandes villes françaises, notamment Lyon.
Ce rapace se reconnait très facilement par sa longue queue échancrée. Grâce à son envergure imposante, cet oiseau s’avère être un formidable planeur. Il cherche sa nourriture en vol. Opportuniste, il observe attentivement le sol pour y trouver rongeurs, lézards ou autre carcasse d’animaux morts. Les petites proies (insectes, lombrics ou reptiles) peuvent être chassés en marchant dans les prairies. Vous apercevrez ainsi souvent le Milan royal au-dessus des prairies fraichement fauchées.
Apparus au Moyen-Age, les moulins ont d'abord eu pour fonction de moudre le grain. Peu à peu, ils furent utilisés pour extraire l'huile, souffler la forge, marteler le fer, scier le bois, tanner les cuirs... L'utilisation de la roue motrice verticale se généralisa, et les systèmes d'engrenages démultiplièrent la puissance et le rendement. Pour fonctionner, les moulins se contentaient désormais du moindre cours d'eau et s'installaient aux abord des plus petites rivières comme içi et comme au long de la Lemme. (PNRHJ - Collection patrimoine)
Apparus au Moyen-Age, les moulins ont d'abord eu pour fonction de moudre le grain. Peu à peu, ils furent utilisés pour extraire l'huile, souffler la forge, marteler le fer, scier le bois, tanner les cuirs... L'utilisation de la roue motrice verticale se généralisa, et les systèmes d'engrenages démultiplièrent la puissance et le rendement. Pour fonctionner, les moulins se contentaient désormais du moindre cours d'eau et s'installaient aux abord des plus petites rivières comme içi et comme au long de la Lemme. (PNRHJ - Collection patrimoine)
La lemme et ses affluents ont, à cet endroit, fait l'objet d'un vaste chantier de restauration écologique en 2012 pour permettre au marais du Chatelet de retrouver son rôle de régulateur naturel de cours d'eau. Un panneau d'interprétation explicite les dysfonctionnements hérités des aménagements passés, présente les travaux de restauration et leurs bénéfices, et enfin, quelques espèces de faune et de flore attachées à ce milieu.
La lemme et ses affluents ont, à cet endroit, fait l'objet d'un vaste chantier de restauration écologique en 2012 pour permettre au marais du Chatelet de retrouver son rôle de régulateur naturel de cours d'eau.Un panneau d'interprétation explicite les dysfonctionnements hérités des aménagements passés, présente les travaux de restauration et leurs bénéfices, et enfin, quelques espèces de faune et de flore attachées à ce milieu.
Au début du 20ème siècle, la montagne jurassienne s’est équipée de 400 kilomètres de voies ferrées métriques complétant les grands axes d’intérêt général comme la ligne Andelot-La Cluse. Les voies de tram, serpentant entre les rivières, les gouffres, les précipices ou les crêts, ont marqué la mémoire jurassienne ainsi que son paysage par les aménagements et les infrastructures, parfois spectaculaires, qui en ont découlé comme le viaduc des Douanets à Foncine-le-Bas.