Débuter le cyclotourisme

Construit en 1783 par Pierre de Taverne, époux de Mme de Surmont. Leurs armoiries ornent le fronton de la façade classée. Remanié au XIXe par la famille Le Hardy du Marais, il est actuellement propriété de la fédération de Chasse du Nord.

Ce sentier traverse le village de l'école Jules Ferry à la rue Arthur Béarez et se poursuivait historiquement jusqu'au pont de Tressin, appelé alors Pont à Tressin.
Ce pont était un passage important sur la route allant de Lille à Tournai. Cet axe stratégique fut témoin de nombreux conflits, de jalousie entre seigneurs et de tentatives d'invasion par des rois ou des empereurs étrangers. Voici quelques exemples :

Le Roi Philippe IV de Valois défendit à plusieurs reprises la commune au début de la Guerre de Cent ans
Le conflit entre françois Ier et Charles Quint au XVIème siècle entraîna de nombreuses batailles durant lesquelles la défense du pont fut cruciale pour les français
La guerre de "Dévolution" menée par le roi Louis XIV pour reprendre la Flandre aux espagnols mena le Roi Soleil à s'installer un temps dans la région.

La Marque prend sa source à Mons-en-Pévèle et, après 32 km, se jette dans la Deûle à Marquette. C’est une frontière naturelle entre la Pévèle et le Mélantois. Longtemps très polluée par les rejets des usines installées le long de la Marque, la situation s’est aujourd’hui beaucoup améliorée grâce à d’importants travaux d’aménagement et d'assainissement.

De style Ogival, elle abrite un baptistère du XII ème siècle en pierre bleue avec quatre têtes byzantines aux 4 points cardinaux. Le transept et l’abside ont été érigés en 1901.

une grande maison inscrite aux Monuments Historiques qui porte le nom de "Hamaïde" Ce nom a été donné en souvenir de la famille Hamaïde, détenteurs de la seigneurie de Chéreng de 1415 à 1694.
La maison, construite autour de 1650, fut longtemps un relais de poste royal aux chevaux. A cette époque, le courrier royal d'abord, puis le courrier personnel, étaient distribués par des cavaliers. Le relais de poste était aussi cabaret et hostellerie, et son écurie accueillait une quinzaine de chevaux. De jour comme de nuit, les cavaliers pouvaient se reposer et prendre un nouveau cheval pour aller jusqu'au relais suivant.
Tu trouveras sur la façade, les marques de ces époques ainsi que de l'influence du Roi Louis XIV qui fut à l'origine de l'essor (le développement) de ces relais. Le grand soleil au dessus de la porte et les têtes de lion sont très bien préservés.
D'après les mémoires de Michel-Ange de Vuorden (1629-1699), qui fut seigneur de Chéreng à la suite de Jean de la Hamaïde, Louis XIV y aurait même déjeuné le 3 Août 1680.