PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Offrez vous une sortie VTT dans la belle vallée de Réallon dominée par les ruines du château médiéval.
Partir du pont sur le torrent de Réallon puis descendre la route empruntée pour venir. Emprunter ensuite un petit sentier à gauche, 200m après environ. Traverser à travers champs puis prendre à droite à l'intersection avec un large chemin. Traverser le torrent de la Sauche puis prendre à gauche. Suivre alors un petit sentier à flanc de montagne.
Descendre à droite peu avant le fort de Réallon. Prendre à droite après une descente caillouteuse et un peu technique. Rejoindre un parking à Reallon puis traverser la route. Rejoindre la départementale.
Prendre à gauche puis immédiatement à droite sur une petite route qui descend et qui se prolonge par un sentier. Traverser le pont puis poursuivre à gauche sur le même chemin après une ascension présentant des passages raides avec deux traversées de torrent.
Prendre à droite sur un large sentier. Traverser une nouvelle fois le torrent puis le longer. Prendre à droite lorsque le chemin semble se diviser en deux, toujours en remontant le torrent.
Suivre ensuite la route la plus proche de la rivière en direction du camping puis tourner à gauche juste avant le parking. Prendre à droite juste avant de traverser la rivière pour rejoindre le point de départ
Parking des Gourniers
Transports en commun : ccserreponcon.com
Depuis Savines-le-Lac, suivre la D641 puis la D9 avant de rejoindre la D41 qui devient la D241 à hauteur de Réallon.
Partez à la découverte de la vallée de Réallon, écrin de verdure sauvage et préservé où subsistent malgré tout quelques traces d'une occupation très ancienne à l'image des ruines du fort de Réallon et du vieux village.
Les Gourniers, Réallon
Les Gourniers, Réallon
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le circaète Jean-le-Blanc est un gros rapace très reconnaissable à sa face ventrale blanche et sa grosse tête souvent marron chocolat. La confusion est toutefois possible avec certaines buses variables très claires. Ce migrateur transsaharien se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques, les garrigues, les friches, les milieux rocheux mais aussi en montagne jusque dans les pelouses alpines. Le nid assez petit est souvent bâti dans les pins.
Pour nourrir famille et bétail, Chaque génération a épierré le sol, créant des terrasses bien exposées et irriguées. La mécanisation des terres étant difficile, le déclin agricole commence vers 1955.
La perdrix bartavelle vit en montagne sur les versants bien exposés, comme ici sur le versant de Roche Méanne. Tous les deux ans, les gardes du Parc national des Ecrins les dénombrent sur ce versant. Avant le lever du jour, ils partent chacun sur des « quartiers » différents avec de petits magnétophones pour imiter le chant de ces oiseaux. « Nous gardons l'oreille attentive en guise d'une éventuelle réponse ». Le chant indique la présence d'un « mâle chanteur ». « Parfois nous n'entendons que leur chant, mais quelques fois, tout à coup, le silence de la montagne est interrompu par un fracas de battements d'ailes nous faisant sursauter. Nous avons juste le temps de les compter et de les voir plonger à grande vitesse ».
Saviez-vous que l’écureuil utilise un langage très élaboré ? C'est un langage des signes, avec des mimiques et des attitudes, sans oublier les mouvements de la queue. Il possède aussi un langage sonore assez étendu. Il glousse, glapit, grogne ou râle, il caquette aussi. Alors, si vous n'en voyez pas sortir du bois, ne faîtes pas de bruit, peut-être aurez vous la chance d'entendre s'exprimer furtivement ce petit animal.
Caché dans les bois de pins, le chevreuil montre parfois sa tête fine à l'aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces ou crottes peuvent trahir sa présence : une empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots, des troncs d'arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Ses petites crottes rondes et noires en amas sont appelées « moquettes » ! Parfois c'est un aboiement sonore et guttural qui résonne depuis le bois. A vos oreilles !
Chênes et pins vivent ici ensemble. Ils remplacent d'anciennes prairies de fauche entretenues jadis par les réallonais. La pinède se compose de pins noirs et de quelques pins sylvestres. Le pin noir d'Autriche a des aiguilles longues, rigides, piquantes et vert foncé ; celles du Pin sylvestre sont courtes, vrillées d'un vert glauque. En raison de sa rusticité, le Pin noir d'Autriche fût introduit au XIXème siècle et fut souvent utilisé pour restaurer les sols érodés des montagnes méridionales. Ce fût le cas ici, sur le versant « adroit » (adret ou sud) de Réallon où il fut planté par les services de Restauration en Montagne au début du XXème siècle pour stabiliser les pentes et ainsi protéger le village et la route.
La vallée de Réallon, fertile et riche en gibier et poissons, était occupée dès le 8 ème siècle av.J.C. par un peuple ligure.