Débuter le cyclotourisme

Sigonce séduit par son charme pittoresque et sa situation exceptionnelle. Au centre du village, le village et son campanile, à la sortie Sud du village, l'église Saint-Claude, précédée d'un clos de vignes, est remarquable pour sa couverture de lauzes.
Devant l'église, l'ancien moulin est clairement identifiable grâce à la tête de meunier coiffé de son bonnet que surmonte une mesure à grains.

C’est en 1206, que Sigonce est cité pour la première fois en temps que tel.
Son occupation remonte à l’antiquité, et quelques traces archéologiques remontent même à la préhistoire.
L’emplacement de Sigonce en fait un site prisé par Forcalquier qui en fera sa réserve de chasse avant de donner le village au prieuré de Ganagobie. L’église Saint-Claude date d’ailleurs de cette époque.
Le village compte deux autres chapelles et un château.
Son histoire est très marquée par l’industrie minière du XIXe siècle, ordonnée par Louis Philippe, alors Roi de France. Les fours à chaux, qu’il est encore possible de voir aujourd’hui, sont alors modernisés. Dans le même temps, une carrière de pierre de taille est ouverte, ainsi qu’une magnanerie.
Bien que ces activités aient pris fin en 1960, elles ont contribué à dessiner le village que nous connaissons aujourd’hui.
Source AdL

Que faire ?
visite du village : église Saint-Claude (fin XIVe) et son toit de lauses, beffroi et son campanile-jupon, maison du meunier, château (1502), fontaine et lavoir
pigeonniers du XVIe au XXe siècle
Château de Bel Air (ne se visite pas) XVI et XVIIe siècle sur une base médiévale

itinéraires de randonnées (PR) vers Revest-Saint-Martin, Pierrerue

Circuits VTC, VTT, VAE tour du pays de Forcalquier à vélo

producteur :
Éliane Desblache, apicultrice - Alexis Pellegrin, fromages de chèvre

Où manger ?
restaurant l’Amandier
le café de la Mine (doit réouvrir)

Où dormir ? Les maisons de Chante-oiseau
voir le guide de l’hébergement

Parmi les multiples manières d'aborder un pays, de le percevoir, de connaître les modes de vie de ses habitants successifs et les façons qu'ils ont eues d'aménager leur territoire, pourquoi ne pas utiliser la toponymie ?Sur la carte indiquant le parcours de la randonnée, la plupart des noms de lieu-dit ont une signification : la Blache est un lieu planté de chênes, le Jas Veisselet ou le Jas désignent des bergeries (qui n'existent probablement plus).Mais l'essentiel des toponymes sont liés à la topographie : le Revest signifie un versant exposé au nord, la Baume une caverne ou une grotte, le Coulet et la Colle une petite colline, le Vallat est un torrent alimenté par les eaux pluviales, et la fontaine de l'Asséroux est en fait une source.