PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Le circuit découverte de la ville d’Espalion bénéficie de panneaux d’interprétation dédiés également au chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les principaux monuments sont présentés sur des panneaux adaptés aux déficients visuels. Le site mobile www.st-jacques-aveyron.fr permet de retrouver des supports multimédias qui complètent le circuit d’interprétation.
Le circuit découverte de la ville d’Espalion bénéficie de panneaux d’interprétation dédiés également au chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les principaux monuments sont présentés sur des panneaux adaptés aux déficients visuels. Le site mobile www.st-jacques-aveyron.fr permet de retrouver des supports multimédias qui complètent le circuit d’interprétation.
Le Saviez-vous ?
Espalion est situé sur la voie du Puy-en-Velay des chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Podiensis, qui traverse le nord Aveyron d’Est en Ouest depuis l’Aubrac vers la vallée du Lot, Conques et Figeac. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France sont inscrits depuis décembre 1998 par l’UNESCO sur la Liste du Patrimoine Mondial en raison de leur Valeur Universelle Exceptionnelle. Le GR65® concentre en Aveyron un ensemble exceptionnel d’éléments constitutifs du Bien Patrimoine Mondial de l’UNESCO, dont le Pont Vieux d’Espalion sur le Lot.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
L’édifice de style Renaissance appelé communément le Vieux-Palais (car il fut palais de justice au XIXe siècle) a été bâti en 1572 par les soins de « noble Bernardin de la Valette » chargé par les consuls de la défense d’Espalion durant les guerres de religion. Dressé sur un éperon rocheux, face au Lot, il combine très bien la robustesse de sa tour du Nord et la finesse de la tourelle d’angle donnant sur le Foirail. Celle-ci, bâtie en pierres de taille, en encorbellement, sous un toit en poivrière, s’orne d’un cul-de-lampe richement sculpté où se dessine une frise « en onde ». En haut, la tour est complétée d’une petite loggia. La façade, agrémentée de cordons saillants, présente des fenêtres à meneaux ou à traverses. Aujourd’hui, le Vieux-Palais est devenu une résidence d'artistes et un lieu d'exposition temporaire. N’hésitez pas à franchir le portail pour accéder à la terrasse qui domine le Lot.
La chapelle des Ursulines appartenait au couvent des Ursulines, situé sur la rive droite, à l’emplacement de
l’actuel hôtel des postes. Sa construction débutée en 1656 ne fut achevée qu’en 1674. Lors de sa démolition
en 1968, seules les pierres du grand portail ont été conservées et remontées en 2001, sur la rive gauche,
à l’entrée du foirail. Les quatre colonnes à chapiteaux corinthiens (décors constitués de deux rangées de
feuilles d'acanthe) encadraient les niches des statues Sainte-Ursule et Saint-Augustin disparues au XXe
siècle. Au-dessus du linteau, figure le blason sculpté des seigneurs de Calmont, fondateurs du couvent. Le
fronton brisé encadrait une statue de la Vierge. La destruction de cette chapelle est d’autant plus regrettable qu’elle constituait un des rares témoignages du style classique en Rouergue au XVIIe siècle.
Cet ancien champ de foire, a perdu son caractère agricole et ses foires en 1945 et il est devenu un agréable lieu de promenade, à l’ombre des platanes centenaires longeant le Lot. C’est aussi le lieu d’arrivée des pèlerins qui effectuent le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle depuis le Puy-en-Velay vers Conques. De cette esplanade, ne manquez pas d’admirer la silhouette du Château de Calmont d’Olt juché sur son piton basaltique. Depuis la rive, se reflétant dans les eaux profondes du Lot, le Vieux Palais, une file de maisons séculaires et le Pont Vieux composent un admirable tableau. Sur la rive droite, une statue d’un scaphandrier, en hommage aux inventeurs Espalionnais du scaphandre autonome, a été érigée en 2000 en bordure du Lot. Tout proche de la fontaine, une autre statue représentant un tailleur de pierre a été installée en 2015 par la Fédération Française du Bâtiment, afin de rendre hommage aux bâtisseurs du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, pour le témoignage qu’ils nous ont laissé, animés par l’amour de leur métier et leur passion de construire.
Ce site de Perse abritait autrefois un prieuré avec sa chapelle. Celle-ci fut reconstruite pour partie aux X et XIIe siècles après que le Seigneur de Calmont en at fait don à l'abbatiale de Conques en 1060. Ce sont les moines de Conques qui restaurèrent la partie gauche de l'édifice contre le Prieuré démoli en 1664 Le portal avec son archivolte monumentale (les décors de l'encadrement de la porte) et son tympan. témoignent de l'influence de Conques.
Le tympan illustre le thème de la Pentecôte (la Vierge Marie reçoit le Saint-Esprit sous la forme d'une
colombe et des langues de feu se dirigent vers les apôtres). Au linteau monolithe se mêlent confusément les thèmes de la pesée des âmes et du jugement dernier. Une quarantaine de modillons. sous la corniche. couronne l'ensemble de l'architecture. Le meilleur point de vue sur le chevet et son clocher-peigne se situe en contrebas. du bord du ruisseau. À l'intérieur l'arc triomphal, orné de chapiteaux sculptés. ouvre sur un chœur termine par une abside à cinq pans. couverte d'une voûte en cul-de-four.
Bijou de l'art roman, l'église Romane de Perse a été classée Monument Historique en 1862.
La chapelle des pénitents blancs fut bâtie en 1700. Les pierres de la façade sont un réemploi des pierres de démolition d'une tour de défense du Pont-Vieux. A l'intérieur ne pas manquer le retable qui représente au centre la circoncision de Jésus. Dans le mobilier des pénitents, on retrouve celui destiné aux processions : un très rare Christ de procession en carton-pâte sur sa croix du XVII. un gisant au tombeau du XVII°, des bâtons ou crosses de procession, deux dais en bois doré.
Au sol des pierres tombales portent gravées des noms. des initiales, des dates, un cœur surmonté d'une croix et d'outils évoquant les métiers des pénitents enterrés sous ces dalles (demi-lune du tanneur, compas, marteau).
Cette ancienne maison commune édifiée au XVie siècle fut la maison natale de Pierre Assézat. marchand enrichi par le commerce du pastel (teinture végétale) qui fit construire à Toulouse.
« l'Hôtel d'Assezat », siège de l'Académie des Sciences. Inscriptions et Belles Lettres.
C'est la dernière des six tours de l'enceinte fortifiée de la ville d'Espalion, construite aux XIVe et XV° siècles. Elle protégea la population lors de la Guerre de Cent Ans et plus tardivement lors des guerres de Religion.
Il a été installé en 1948 dans les locaux du palais de justice à la suite de la suppression du tribunal.
Espalion a été sous-préfecture jusqu'en 1926. Le monument aux morts. sur sa stèle en granit de Bretagne. porte gravés les 140 noms des morts de la guerre de 1914-1918 et les 18 de la seconde guerre mondiale.
Une jeune paysanne en bronze, rend hommage aux disparus et, un lion serre une épée dans ses griffes. Il évoque les armoiries que s'est donnée la ville d'Espalion.
Situé dans les anciennes prisons de la ville. il accueille diverses collections d'arts et traditions populaires du Rouergue. Cette maison d'arrêt construite en 1838 fut un des premiers bâtiments cellulaires de France. Sa conception représentait un progrès considérable en ce qui concerne l'hygiène, la sécurité et la moralité. Les hommes se trouvaient dans l'aile droite. les femmes dans l'aile gauche, le pavillon central servant de chapelle. À la date de la centralisation des bâtiments carcéraux, la prison fut fermée en 1933. Aujourd'hui, les cellules du premier étage sont réservées au fonds de la bibliothèque du Musée Joseph Vaylet, leur accès est réservé aux chercheurs.
Bâtie à la fin du XIX° siècle, en grès rose dans le style néo-gothique, ses deux tours jumelles, hautes de 45 mètres ont voulu rappeler le célèbre clocher de la cathédrale de Rodez ! Elles sont couronnées des statues de la Vierge et de Saint-Joseph hautes de 6 mètres. La façade à trois portes s'orne des statues du Bon Pasteur. de Saint-Jean-Baptiste, et de Saint-Hilarian. A l'intérieur, un groupe en bronze, sculpté par l'artiste Denys Puech (Aveyronnais) évoque le martyre de Saint-Hilarian. Dans le transept, un tableau représente Saint-Joseph protégeant la cite au pied du Château de Calmont d'Olt. À l'opposé, une belle toile peinte représente «la Cène ».
Datant du XV° siècle, devenue trop petite pour le nombre de fidèles, elle est désaffectée à la suite de la construction de la nouvelle église paroissiale (en face) et devient Hôtel de Ville de 1897 à 1948. Sur son chevet tronqué fut greffée une façade néo-gothique flanquée de deux tourelles encadrant une loggia surmontée des armes de la ville. Un monumental escalier à deux volées aboutit au premier étage abritant depuis 1975 une partie du Musée Joseph Vaylet. De l'autre côté, un beau portail de style gothique flamboyant (1508) construit par Antoine Salvanh. maitre d'œuvre du clocher de la cathédrale de Rodez, permet d'accéder permet d'accéder aux Musées Joseph Valet et du Scaphandre.
Ce musée présente un intérieur traditionnel rouergat du XIX® siècle (« cantou » souillarde et ensemble mobilier) ainsi qu'une riche collection de bénitiers de chevet. De nombreux objets de la vie quotidienne d'autrefois sont présentés dans un cadre gothique exceptionnel. Rassemblées par Joseph Vaylet et par les membres de l'Association, les collections constituent un véritable patrimoine rouergat.
C'est le monument le plus ancien de la ville. Il est mentionne dans un acte de donation des seigneurs de Calmont en 1060. L'édifice actuel bâti en « dos d'âne » à quatre arches sur des piles avec avant et arrière-becs triangulaires. en grès rose, date très probablement de la fin du XlIIe siècle. Les arches présentent en bordure trois arcades superposées (un triple rouleau) : le rouleau supérieur. légèrement saillant, a permis a élargir son tablier au XVIlle siècle.
Ce pont a été longtemps dote de trois tours et de boutiques disposées en encorbellement de chaque cote. Durant les guerres de région, un pont-levis se substitua a la dernière arche. rive droite. Au début du XVIlle siècle. les tours et les boutiques furent abattues et le pont-levis remplacé par une arche en plein-cintre. Il a été classe monument historique en 1888. Le Pont Vieux est uniquement piétonnier. Ce n'est qu'une fois les remparts de la ville démolis et l'ouverture du boulevard Joseph Poulenc que le Pont Neuf, baptisé en 2013 « Pont des villes jumelles », a été construit et ouvert a la circulation en 1846.
Sur la rive droite du Lot, entre les deux ponts et jusqu'à la chaussée d'un moulin aujourd'hui disparu, s'alignent avec leurs balcons de bois en encorbellement et leurs toits pointus. les anciennes tanneries. A leur base de larges pierres plates sont appelées « gandouliers », elles étaient destinées au lavage des peaux pour la préparation des cuirs. Leur disposition en escalier permettait l'immersion des peaux quel que soit le niveau de l'eau. Durant des siècles et jusqu'à la première guerre mondiale, les calquières ont abrite l'industrie la plus prospère à Espalion.
Sur l'emplacement de l'actuel hôtel des postes se dressait le couvent des Ursulines bâti au XVIIe siècle et démoli en 1908. comme évoque plus haut au n2.