PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Comme par magie, l'alternance de forêts, de pâtures et de lacs atténue la notion de distance et la difficulté de ce parcours spécial VTT électrique.
Au départ de PRENOVEL, suivre la direction de la tourbière (balisage VTT N° 80 noir) afin de traverser le hameau et arriver à La Vigne.
Sur le chemin blanc à gauche, passer Le pont des Janiers et rejoindre La Passerelle.
Une halte découverte de la tourbière est possible sur votre droite (accès interdit aux vélos).
Après avoir traversé le champ, rejoindre PRÉNOVEL DE BISE par la route goudronnée à droite et se diriger à droite sur la route départementale vers Le Pontet.
Par un sentier escarpé pentu, arriver au BELVÉDÈRE SUR LE FORT.
Le sentier, à gauche, rejoint une route forestière. L'emprunter vers la gauche pour pénétrer de nouveau dans le bois et arriver à BARAQUE CLÉMENCE.
Tourner à droite sur la route forestière, passer La Joux derrière et arriver à LES BEZ.
Contourner le lac par La Motte pour arriver au lieu-dit ABBAYE EN GRANDVAUX.
Dépasser le parking de l’Abbaye en Grandvaux sur quelques dizaines de mètres avant de tourner 2 fois consécutives sur la droite pour prendre de la hauteur jusqu’à LA TERAILLA puis Les Cornes. Un sentier forestier vous emmènera jusqu’au BELVEDERE DU MOULIN.
Continuer le parcours sur une succession de sentiers forestiers et chemins blancs, via Le Grand Curtil.
De nouveau un relief pour vététistes aguerris mène au belvédère de la VIERGE D'ÉCUVET (ne pas hésiter à descendre du vélo).
Rejoindre CHATEAU DES PRES par les sentiers balisés en bordure des lotissements puis tourner à droite en direction de La Loye.
Sur votre gauche, entamer la traversée du Bois des Prélions et s'approcher, après Les Culottes, du belvédère des Douillons.
Le passage en bordure de tourbière vous mène à CHAUX DES PRES, que vous traversez jusqu'Au Petit Pont.
Sur votre gauche, une succession de montées plus ou moins raides jusqu'au Bois du Duchet vous permet d'accéder à pied au BELVEDERE DU DUCHET puis de rejoindre prudemment Sous Duchet.
Tourner à gauche pour retrouver à L'Arête la route forestière et très rapidement le Pont de l'Arête sur votre droite.
A Cramoiron, traverser les pâturages puis LES PIARDS jusqu'au départ des randonnées.
Suivre la direction de PRENOVEL : passer par Les Huit Fourches et La Brire. A proximité du swin golf, traverser avec prudence la route forestière.
Rejoindre PRENOVEL sur la droite après LES ROCHATS.
Prudence aux traversées de routes, au relief escarpé à l'approche du belvédère de la Vierge d'Ecuvet et dans la descente après le belvédère du Duchet.Ce parcours traverse des pâturages avec du bétail. Aussi pour le respect des propriétaires et des exploitants qui vous autorisent le passage, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés. Utiliser les passages aménagés pour franchir les clôtures et veiller à refermer les barrières.
Dans la tourbière et dans les prés environnants, les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains randonneurs.
En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.
A 15 km de Saint-Laurent-en-Grandvaux, par la D 678, la D 146 puis la D 28 et la D 232.
De la combe tourbeuse du Nanchez au lac de l'Abbaye, chemins blancs et sentiers escarpés à l'écart des habitations, vous emmènent à la découverte du relief grandvallier et de ses points de vue admirables.
Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura
Village Vacances Le Duchet, Prénovel, Nanchez
Village Vacances Le Duchet, Prénovel, Nanchez
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
La maison rurale fut d'abord celle de l'agriculteur-éleveur à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. À partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives, "les fruitières", font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsitance. Du point de vue du bâti, la ferme tend à s'agrandir : on la rehausse d'un étage pour y aménager des chambres, on la dote parfois d'une seconde étable pour être en mesure d'accueillir plus d'animaux...
Déjà porté sur la carte de 1835 sous le vocable « La Roche du Fort», le belvédère, défriché il y a quelques années, s’ouvre sur la Combe d’Anchey (Prénovel-Les Piards), le Bief de Nanchez et la tourbière. Au sud-est, se dévoile la Haute-Chaîne du Jura de la Dôle au Reculet.Au pied du Belvédère, plusieurs entonnoirs, dont l’un est très visible à proximité de la route, forment des trop-pleins lors des crues. Lorsque les scieries situées à l’aval fonctionnaient, les usiniers tentaient de les boucher afin de conserver assez d’eau pour leurs roues hydrauliques. Quel que soit son débit, le bief se perd dans le karst derrière le hameau de Chaux-des-Prés. Ses eaux rejaillissent 27 km plus loin, dans la vallée de la Bienne.
Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les pelouses sèches regorgent cependant de biodiversité : germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux ; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés…
Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).
La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).