PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Le nom de ce site tient bien ses promesses ! La surprise finale est d'autant plus grande que le suspense est gardé jusqu'au bout...
Magie et sortilèges en paysage lunaire… « Ho ! les cochons ! Ils ont abandonné leur bouteille vide en ce lieu surnaturel ! » Je m'approche pour la ramasser quant à quelques mètres je prends conscience de ma méprise : ce n'est pas une bouteille mais un lièvre variable ! Il compte sur son immobilité pour se fondre dans le paysage. Vu ! Plie les oreilles la prochaine fois !
Michel Francou, garde-moniteur en Champsaur
En montagne
Office de Tourisme d'Orcières - 04/10/2024
www.orcieres.com
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Téléphone : 04 92 55 89 89
Email : info@orcieres.com
Site web : www.cirkwi.com/fr/circuit/403257-le-col-des-terres-blanches-depuis-prapic
Attrait : Prapic et son architecture originale ; Parc national des Ecrins
Topo : 30 Balades autour d'Orcières, édité par l'Office de Tourisme,
Topo Guide FFR "Les environs de Gap à pied®",
Carte IGN 3437 ET,
Carto-guide Haut Champsaur
Point de départ : Commune d'Orcières, hameau de Prapic.
Accès : D475, puis D474 depuis le village d'Orcières.
Balisage : Panneaux
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Dédiée à Sainte-Anne, l'église de Prapic date des années 1860. Son édification fit suite à la demande des habitants d'avoir sur place un lieu de culte, face aux aléas de l'hiver et à l'éloignement de l'église paroissiale d'Orcières. Sur un vitrail du chœur, on peut admirer le portrait d'un Prapicois : Jean Sarrazin (1833-1914), surnommé "le poète aux olives", un autre poète que celui du tombeau ... Saurez-vous le retrouver ?
L'Office de Tourisme d'Orcières avec le Parc National des Écrins, met à votre disposition un bureau d'information au cœur du hameau de Prapic.
Vous y trouverez tous les renseignements nécessaires à vos randonnées, votre séjour ainsi qu'un espace boutique.
Ouverture de début mai à fin septembre.
Le Bureau d'Information Touristique de Prapic a reçu le prix Bâtiment public attribué par le département des Hautes-Alpes, récompensant en 2022 les meilleurs projets de construction, d'aménagement et d'architecture durables.
Entouré de potagers, de clapiers et de terrasses fauchées, le village se love au bord du Drac et réserve les meilleures terres à l'agriculture. La maison type est le plus souvent perpendiculaire à la pente, basée sur une architecture de cueillette qui montre une grande intelligence dans son élaboration. Des crépis grossiers à la délicatesse des portes en noyer, des couvertures en schistes aux pignons en aulnes tressés, c'est tout un vocabulaire architectural qui rythme le parcours du visiteur.
L'eau courante est arrivée en 1924 à Prapic. Les premiers tuyaux étaient faits de tronçons d'un mètre de long, creusés dans des tronc de mélèze. Leur emboîtement ne devait pas amener toute l'eau captée aux six fontaines du village !
Cette dénomination est due à la nature des terrains traversés : le calcaire est plus sensible à l'érosion que les roches métamorphiques de la vallée de Champoléon (Drac Blanc), assombrissant ainsi les eaux du Drac. Bondissant de cascades en baignoires, se frayant un passage à travers les aulnes de la ripisylve, le Drac exprime ici sa nature de torrent de montagne. Truite fario, cincle plongeur et délicates éphémères se dévoilent à l'observateur attentif.
Si vous êtes patient, vous aurez probablement la chance de la découvrir sur le plateau de Charnière dont elle affectionne particulièrement les prairies, ce qui pose parfois des problèmes à l'agriculteur qui les fauche. Pour autant, elles constituent un attrait indéniable du vallon. Ne vous laissez pas abuser par leur apparence débonnaire, ce sont des animaux sauvages qui luttent pour survivre et les combats entre mâles sont souvent cruels.
Les prairies du plateau de Charnière sont d'une richesse étonnante : plus de soixante espèces végétales différentes se côtoient sur chaque mètre carré. De cette diversité botanique découle une multiplicité d'espèces d'insectes et notamment de papillons, qui y trouvent un milieu favorable à leur développement. Les agriculteurs et le Parc ont signé des contrats pour préserver cette biodiversité. On comprend aussi facilement pourquoi ces prairies ont été retenues pour participer au concours national agricole des prairies fleuries !
L'asphodèle s'épanouit sur les anciennes prairies de fauche. L'épi fleurit de bas en haut, durant tout le mois de juillet. C'est pourquoi on trouvera, au bas de la hampe florale, des fruits alors que les fleurs du sommet sont encore en bouton. Tôt au printemps, les feuilles longues et étroites, groupées à la base de sa tige, ont valu à l'asphodèle blanc l'appellation populaire de « poireau des chiens ».
Gagner des terres sur les pierres de la montagne, voilà le combat qu'ont livré les paysans montagnards depuis l'Antiquité. Ces clapiers d'épierrement sont les témoins du temps où les nombreux enfants mettaient les pierres en tas afin que la famille tire subsistance des terres conquises. La parcelle familiale, délimitée par les murets, était ainsi prête à être fauchée. Le Parc participe à l'entretien de ce patrimoine.
Vous l'apercevrez dès les premiers lacets au fond du plateau de Charnières. Elle se caractérise par son abside formant étrave qui protège par sa masse, de l'avalanche, l'unique pièce voûtée de l'édifice. Construite en pierres issues du site, elle est hourdie au mortier de chaux et de graves terreuses prises dans l'environnement immédiat. Elle résiste aux outrages du temps et aux phénomènes naturels.
Les roches polies que l'on trouve juste après la passerelle sont les traces du passage des glaciers du quaternaire. Celles-ci sont rayées ; des pierres enchâssées dans la glace d'alors, entraînées par le mouvement glaciaire les ont fortement marquées. Le vallon à fond plat barré d'un verrou glaciaire est une autre caractéristique du paysage modelé par les glaciers.
Protégée des avalanches par un gros rocher, cette cabane abrite le berger de juin à fin juillet. Afin d'exploiter la ressource en herbe au fil de la pousse, une autre cabane située au-dessus de la barre qui ferme le vallon complète l'équipement de l’alpage. Pour la tranquillité du berger, il est préférable d'observer la cabane à distance.
Le Parc national passe des contrats avec les éleveurs de moutons pour mettre en place une gestion des alpages respectueuse de la faune sauvage et susceptible d'améliorer la qualité des herbages. Le Plateau de la Barre est le quartier d'août du troupeau du Saut du Laire. De la Barre ou de la Cabane, qui a donné son nom à l'autre ? La Cabane à la Barre ou la Barre à la Cabane ?
Tache lumineuse, la grégorie est une primulacée (c'est-à-dire de la famille des primevères) qui fleurit dès la fonte des neiges. Aussi nommée androsace de Vitaliano, cette plante printanière, telles des pépites jaunes soufre, éclaire les rocailles fraîchement déneigées. Fortement enracinés dans les sols dénudés, ses coussinets, plus ou moins denses, sont constitués d'un empilement de rosettes.
Le bien nommé Col des Tourettes permet de rejoindre Château-Roux, dans la vallée de la Durance. Jusque dans les années soixante, c'était un passage emprunté par les troupeaux qui se rendaient à pied à la foire de Guillestre.
Casse Blanche est un éboulis constitué de dolomie. Le nom de cette roche vient de celui qui l'a décrite au début du 18ème siècle : le géologue Dolomieu. Voici un phénomène étonnant : vue de loin, la roche est très claire, mais un fragment pris dans la main révèle une teinte plutôt sombre...
Depuis plus de vingt ans, le Parc national des Écrins a élaboré une signalétique claire qui vous accompagne tout au long des sentiers de découverte. De même, l'entretien des chemins est une préoccupation permanente ; il faut pourtant bien se dire qu'en montagne, rien n'est définitif… Lors de la grande traversée, à 2500 m d'altitude, les jambes sont un peu lourdes... Et que serait-ce si l'on avait dû monter une pioche pour entretenir le chemin ?
Dryade à huit pétales, silène acaule, linaire des Alpes, saussurée ou encore bérardie laineuse sont autant de fleurs adaptées à des conditions de vie extrêmes et qui ont trouvé ici une place où la compétition avec les autres espèces leur est favorable.
« Lepus timidus » le nom latin du lièvre variable dit tout de son caractère ! C'est sûr qu'il est timide le bougre ! Et le rencontrer tient plus du coup de chance que du rendez-vous. En hiver, il est tout blanc, c'est sa manière de survivre face à ses prédateurs que sont le renard et l'aigle royal.
En contre-bas du chemin, le spectacle des roches érodées par l'eau est fascinant. Le col des Terres Blanches est une bulle de gypse. Déposée au bord de l'océan alpin il y a 230 millions d'années, cette roche s'est retrouvée projetée à 2700 m d'altitude il y a quelques trente millions d'années par le jeu de la tectonique des plaques. Le gypse est une roche très soluble et friable, laissant libre cours à la nature pour nous étonner.
Le col des Terres Blanches doit son nom à la spectaculaire bulle de gypse qui semble posée au col. Les roches blanches érodées par l'eau offrent une étonnante variété de formes. Le gypse est une roche très soluble et friable, laissant libre cours à la nature pour nous étonner. Déposée au bord de l'océan alpin il y a 230 millions d'années, cette roche s'est retrouvée projetée à 2700 m d'altitude il y a quelques trente millions d'années par le jeu de la tectonique des plaques.